6 mois après avoir récupéré à Orly les créneaux laissés vacants par Air France en contrepartie de sa recapitalisation, l’espagnole Vueling, filiale du groupe IAG, en profite et muscle son jeu sur la saison d’été qui arrive.
« Nous allons devenir la deuxième compagnie internationale à Orly après Air France- Transavia et devant EasyJet », lance Marco Sansavini, PDG de la compagnie espagnole, lors d’une conférence de presse donnée à Paris lundi 28 mars 2022.
L’objectif est simple : retrouver dès cette saison d’été les niveaux de l’été 2019.
« Nous allons devenir la deuxième compagnie internationale à Orly après Air France- Transavia et devant EasyJet », lance Marco Sansavini, PDG de la compagnie espagnole, lors d’une conférence de presse donnée à Paris lundi 28 mars 2022.
L’objectif est simple : retrouver dès cette saison d’été les niveaux de l’été 2019.
Vers l’Irlande ou la Scandinavie
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Grace aux 18 slots horaires récupérés à Orly, Vueling y proposera 47 routes, soit 36 de plus qu’à l’été 2019 (à titre de comparaison, depuis Orly, Transavia proposera cet été 75 destinations, EasyJet 22).
Et ce plus uniquement vers les routes traditionnelles des low-cost en Espagne, Portugal ou Italie. Parmi les destinations opérées en direct, Vueling se rend désormais à Alexandrie (Egypte), en Norvège, Suède ou encore au Danemark.
Parmi les nouveautés, notons aussi une liaison vers Oviedo (Asturies), Cork (Irlande) ou Cardiff (Pays de Galles). Des liaisons vers Kiev, Moscou et Saint-Pétersbourg auraient par ailleurs dû être lancées cette année.
Plus globalement, au départ de 7 aéroports tricolores, Vueling revendique sur l’été 2022 54 destinations sur 15 pays.
Avec, toujours, une spécialité sur les liaisons entre France et Espagne, sur lesquelles elle est la première compagnie en termes de flux, avec 24 routes. « 1 passager sur 3 volant entre la France et l’Espagne utilise Vueling, et plus d’1 passager sur 2 entre la France et Barcelone », précise Marco Sansavini.
Avec les autres compagnies low-cost, toutes sur le pied de guerre alors que les trafics aériens reviennent peu à peu à leurs niveaux d’avant-crise, la concurrence risque d’être féroce. La plupart d’entre-elles se livreront par exemple bataille sur les liaisons domestiques France.
Et ce plus uniquement vers les routes traditionnelles des low-cost en Espagne, Portugal ou Italie. Parmi les destinations opérées en direct, Vueling se rend désormais à Alexandrie (Egypte), en Norvège, Suède ou encore au Danemark.
Parmi les nouveautés, notons aussi une liaison vers Oviedo (Asturies), Cork (Irlande) ou Cardiff (Pays de Galles). Des liaisons vers Kiev, Moscou et Saint-Pétersbourg auraient par ailleurs dû être lancées cette année.
Plus globalement, au départ de 7 aéroports tricolores, Vueling revendique sur l’été 2022 54 destinations sur 15 pays.
Avec, toujours, une spécialité sur les liaisons entre France et Espagne, sur lesquelles elle est la première compagnie en termes de flux, avec 24 routes. « 1 passager sur 3 volant entre la France et l’Espagne utilise Vueling, et plus d’1 passager sur 2 entre la France et Barcelone », précise Marco Sansavini.
Avec les autres compagnies low-cost, toutes sur le pied de guerre alors que les trafics aériens reviennent peu à peu à leurs niveaux d’avant-crise, la concurrence risque d’être féroce. La plupart d’entre-elles se livreront par exemple bataille sur les liaisons domestiques France.
80% des niveaux de 2019
Rappelons qu’en septembre 2021, la Commission européenne avait attribué à Vueling 18 créneaux de vol journaliers à Orly cédés par Air France.
« Cela permettra à Vueling d’élargir ses activités dans cet aéroport très saturé et contribuera ainsi à garantir des prix équitables et un choix accru pour les consommateurs européens », avait alors déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.
Sur l’année 2021, le groupe IAG, maison mère de Vueling mais aussi de British Airways et Iberia, avait divisé par plus de deux sa perte nette, à 2,9 milliards d’euros.
Sur le quatrième trimestre, le groupe était revenu à 58% de sa capacité de passagers de 2019. Pour Vueling, le même chiffre s’élève à près de 80%.
« Cela permettra à Vueling d’élargir ses activités dans cet aéroport très saturé et contribuera ainsi à garantir des prix équitables et un choix accru pour les consommateurs européens », avait alors déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.
Sur l’année 2021, le groupe IAG, maison mère de Vueling mais aussi de British Airways et Iberia, avait divisé par plus de deux sa perte nette, à 2,9 milliards d’euros.
Sur le quatrième trimestre, le groupe était revenu à 58% de sa capacité de passagers de 2019. Pour Vueling, le même chiffre s’élève à près de 80%.