« Annus horribilis » pour Pierre-Henri Gourgeon, directeur général.
« Du jamais vu dans notre métier » pour Philippe Calavia, le directeur financier.
Au cours de la présentation des résultats à la presse ce mercredi après-midi, le management d’Air France n’avait pas de mots suffisamment forts pour qualifier la contre-performance réalisée sur l’exercice 2009/10.
Il est vrai que les chiffres parlent d’eux-mêmes : une baisse de 15% du chiffre d’affaires à 20,99 milliards d’euros, (soit une perte de recettes de 3,7 milliards), un résultat d’exploitation et un résultat net en rouge foncé, respectivement de - 1,28 milliard et -1,55 milliard d’euros.
A noter que le groupe a du intégrer dans ses comptes une charge de 637 millions d’euros liée à la couverture pétrole d’avant 2009.
L’activité passage enregistre une baisse de 13,6% à 16,2 milliard d’euros tandis que celle cargo est en chute de 27,8% à 2,4 milliard d’euros.
A noter que Transavia France dont les résultats sont inclus dans les activités diverses du groupe finit l’exercice avec une perte de 4 millions d’euros, impact de la couverture carburant inclus.
La crise économique s’est traduite par une baisse du nombre de passagers. Avec 71,4 millions de pax transportés, la baisse se situe à -4,1%.
« Du jamais vu dans notre métier » pour Philippe Calavia, le directeur financier.
Au cours de la présentation des résultats à la presse ce mercredi après-midi, le management d’Air France n’avait pas de mots suffisamment forts pour qualifier la contre-performance réalisée sur l’exercice 2009/10.
Il est vrai que les chiffres parlent d’eux-mêmes : une baisse de 15% du chiffre d’affaires à 20,99 milliards d’euros, (soit une perte de recettes de 3,7 milliards), un résultat d’exploitation et un résultat net en rouge foncé, respectivement de - 1,28 milliard et -1,55 milliard d’euros.
A noter que le groupe a du intégrer dans ses comptes une charge de 637 millions d’euros liée à la couverture pétrole d’avant 2009.
L’activité passage enregistre une baisse de 13,6% à 16,2 milliard d’euros tandis que celle cargo est en chute de 27,8% à 2,4 milliard d’euros.
A noter que Transavia France dont les résultats sont inclus dans les activités diverses du groupe finit l’exercice avec une perte de 4 millions d’euros, impact de la couverture carburant inclus.
La crise économique s’est traduite par une baisse du nombre de passagers. Avec 71,4 millions de pax transportés, la baisse se situe à -4,1%.
Le coût carburant a pesé 4,7 milliards d'euros
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Pour autant, la réduction des capacités a permis de maintenir le coefficient de remplissage qui, pour l’ensemble de l’exercice affiche même une hausse d’un point par rapport à l’exercice précédent à 80,7%.
Le groupe annonce avoir fait des efforts considérables pour maîtriser les charges d’exploitation dans ce contexte morose.
Toutefois, sur un total de 22,2 milliards, le coût carburant a pesé 4,7 milliards, les charges de personnel 7, 3 milliards, les coûts avions 3,9 milliards, les redevances aéronautiques 1,7 milliard, etc. A noter que les frais commerciaux d’un montant de 854 millions d’euros ont baissé de 16,5%!
Par ailleurs, les économies réalisées dans le cadre du plan challenge 12 sont estimées à 718 millions d’euros.
Le produit de la cession d’Amadeus en avril dernier est estimé à 195 millions (Air France ne détient plus que 15,2% du GDS pour une valeur estimée à 749 millions d‘euros). L’opération Amadeus permet au groupe AF-KL de ramener son ratio d’endettement à 0,94.
Pierre-Henri Gourgeon se montre raisonnablement optimiste pour l’exercice 2010-11 même s‘il ne sort pas de sa manche quelque recette miracle pour dynamiser le marché. Il estime que la reprise de la demande est « significative même si elle n’est pas revenue à un niveau d’avant-crise ».
La compagnie prévoit de continuer à contrôler les capacités offertes de façon à rétablir les recettes unitaires. Sur l’été 2010, les capacités en long courrier vont croitre de 0,8%, avec un trend positif sur l’Afrique et l’Asie mais elles diminueront encore de 4% sur le moyen courrier.
Par ailleurs, le groupe va continuer sa politique de réduction de coûts avec notamment le départ de plus de 1600 équivalents temps plein. Autre décision pour accompagner la reprise, l’intensification de la joint venture transatlantique dont la contribution est estimée à 50 millions d’euros.
Le groupe maintient un objectif d’équilibre opérationnel hors impact des couvertures carburant antérieures à 2009 et sous réserve de l’impact définitif du volcan islandais sur les opérations.
Le groupe annonce avoir fait des efforts considérables pour maîtriser les charges d’exploitation dans ce contexte morose.
Toutefois, sur un total de 22,2 milliards, le coût carburant a pesé 4,7 milliards, les charges de personnel 7, 3 milliards, les coûts avions 3,9 milliards, les redevances aéronautiques 1,7 milliard, etc. A noter que les frais commerciaux d’un montant de 854 millions d’euros ont baissé de 16,5%!
Par ailleurs, les économies réalisées dans le cadre du plan challenge 12 sont estimées à 718 millions d’euros.
Le produit de la cession d’Amadeus en avril dernier est estimé à 195 millions (Air France ne détient plus que 15,2% du GDS pour une valeur estimée à 749 millions d‘euros). L’opération Amadeus permet au groupe AF-KL de ramener son ratio d’endettement à 0,94.
Pierre-Henri Gourgeon se montre raisonnablement optimiste pour l’exercice 2010-11 même s‘il ne sort pas de sa manche quelque recette miracle pour dynamiser le marché. Il estime que la reprise de la demande est « significative même si elle n’est pas revenue à un niveau d’avant-crise ».
La compagnie prévoit de continuer à contrôler les capacités offertes de façon à rétablir les recettes unitaires. Sur l’été 2010, les capacités en long courrier vont croitre de 0,8%, avec un trend positif sur l’Afrique et l’Asie mais elles diminueront encore de 4% sur le moyen courrier.
Par ailleurs, le groupe va continuer sa politique de réduction de coûts avec notamment le départ de plus de 1600 équivalents temps plein. Autre décision pour accompagner la reprise, l’intensification de la joint venture transatlantique dont la contribution est estimée à 50 millions d’euros.
Le groupe maintient un objectif d’équilibre opérationnel hors impact des couvertures carburant antérieures à 2009 et sous réserve de l’impact définitif du volcan islandais sur les opérations.