Air France - KLM a publié ce vendredi matin ces résultats annuels. Premier indicateur : la dette du groupe recule de 2 milliards d'euros, en raison d'une augmentation de capitale de 751 millions d'euros (réservées à China Eastern Airlines et Delta Air Lines) et un flux de trésorerie d'exploitation.
Le second bon indice réside dans le bond positif du résultat net d'exploitation, à +41,8%.
Si la dette s'estompe, le résultat net du groupe reste lui dans le rouge, à - 274 millions d'euros lors de l'année 2017. La compagnie explique ce mauvais chiffre, en raison d'une suppression au bilan de deux fonds de retraite de KLM, entraînant une charge nette de 1 429 millions d’euros.
Dans le même temps le chiffre d'affaires du groupe s'établit à 25,784 milliards d'euros, soit une hausse de 3,8%. La compagnie nationale française enregistre elle un CA de 15,827 milliards, pour une progression de 2,7%, quand KLM dans le même temps connaissait une croissance de 5,5% à 10,340 milliards.
Alors que Transavia affiche de bons résultats, les chiffres de Joon n'ont pas été divulgués, seule mention à cette nouvelle compagnie est faite dans le communiqué par la phrase suivante "le lancement réussi de Joon".
Jean-Marc Janaillac de déclarer : “Air France-KLM clôture l'année 2017 avec de solides résultats, dans un environnement économique porteur. Le groupe confirme sa position de leader en Europe en terme de trafic, tout en enregistrant un résultat opérationnel en hausse de 42% et en améliorant significativement son profil financier.
En ce début d’année 2018, dans un contexte de hausse des prix du pétrole et de concurrence toujours plus intense, nous poursuivrons l’offensive, travaillerons sur notre compétitivité et la réduction de nos coûts unitaires et capitaliserons sur les réalisations de 2017 pour maintenir une dynamique de croissance rentable”.
Et malgré ce plédoyer, la bourse n'a pas tardé à sanctionner les résultats, elle ouvrait dans le rouge, et affichait un recul de plus de 5% à 9h20.
Le second bon indice réside dans le bond positif du résultat net d'exploitation, à +41,8%.
Si la dette s'estompe, le résultat net du groupe reste lui dans le rouge, à - 274 millions d'euros lors de l'année 2017. La compagnie explique ce mauvais chiffre, en raison d'une suppression au bilan de deux fonds de retraite de KLM, entraînant une charge nette de 1 429 millions d’euros.
Dans le même temps le chiffre d'affaires du groupe s'établit à 25,784 milliards d'euros, soit une hausse de 3,8%. La compagnie nationale française enregistre elle un CA de 15,827 milliards, pour une progression de 2,7%, quand KLM dans le même temps connaissait une croissance de 5,5% à 10,340 milliards.
Alors que Transavia affiche de bons résultats, les chiffres de Joon n'ont pas été divulgués, seule mention à cette nouvelle compagnie est faite dans le communiqué par la phrase suivante "le lancement réussi de Joon".
Jean-Marc Janaillac de déclarer : “Air France-KLM clôture l'année 2017 avec de solides résultats, dans un environnement économique porteur. Le groupe confirme sa position de leader en Europe en terme de trafic, tout en enregistrant un résultat opérationnel en hausse de 42% et en améliorant significativement son profil financier.
En ce début d’année 2018, dans un contexte de hausse des prix du pétrole et de concurrence toujours plus intense, nous poursuivrons l’offensive, travaillerons sur notre compétitivité et la réduction de nos coûts unitaires et capitaliserons sur les réalisations de 2017 pour maintenir une dynamique de croissance rentable”.
Et malgré ce plédoyer, la bourse n'a pas tardé à sanctionner les résultats, elle ouvrait dans le rouge, et affichait un recul de plus de 5% à 9h20.
Et pour 2018 ?
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Le début de l'année 2018 est dès plus complexe pour Air France, entre contestations sociales, et résultats dans le rouge.
Les perspectives sur les mois restant sont annoncées comme incertains par le groupe, en raison de la situation géopolitique, et d'une volatilité du prix du carburant.
Toutefois, la direction espère capter la croissance, d'un secteur affichant une dynamique plus que positive, par l'accroissement de sa capacité comprise entre 3 et 4% pour les compagnies française et hollandaise, et jusqu'à 7% pour Transavia. L'optimisme semble de mise, puisque les réservations sur les vols long-courriers pour les trois premiers mois de l'année sont jugés "en avance par rapport à celles de l'année dernière".
Ces indicateurs permettent d'affirmer que les recettes unitaires seront positives lors du 1er trimestre 2018.
Dans la perspective d'amélioration des résultats, et afin d'être toujours plus compétitives, le groupe poursuit sa stratégie de réduction des coûts à l'exception de Joon. Cette baisse doit atteindre entre 1 et 1,5%, cela passe par la hausse de la productivité, une utilisation et une efficacité accrues de la flotte.
Les annonces d'une réduction des coûts, alors que se profile une grève générale le 22 février, risque de ne pas aller dans le sens souhaité par les syndicats des salariés de la compagnie.
Les perspectives sur les mois restant sont annoncées comme incertains par le groupe, en raison de la situation géopolitique, et d'une volatilité du prix du carburant.
Toutefois, la direction espère capter la croissance, d'un secteur affichant une dynamique plus que positive, par l'accroissement de sa capacité comprise entre 3 et 4% pour les compagnies française et hollandaise, et jusqu'à 7% pour Transavia. L'optimisme semble de mise, puisque les réservations sur les vols long-courriers pour les trois premiers mois de l'année sont jugés "en avance par rapport à celles de l'année dernière".
Ces indicateurs permettent d'affirmer que les recettes unitaires seront positives lors du 1er trimestre 2018.
Dans la perspective d'amélioration des résultats, et afin d'être toujours plus compétitives, le groupe poursuit sa stratégie de réduction des coûts à l'exception de Joon. Cette baisse doit atteindre entre 1 et 1,5%, cela passe par la hausse de la productivité, une utilisation et une efficacité accrues de la flotte.
Les annonces d'une réduction des coûts, alors que se profile une grève générale le 22 février, risque de ne pas aller dans le sens souhaité par les syndicats des salariés de la compagnie.
Une réorganisation et une nomination
Dans la continuité de l'annonce de ses résultats, le groupe procède à un réajustement de son organisation.
Ainsi, une direction de la Stratégie et de l'Innovation voit le jour, elle est directement attachée à la présidence d’Air France-KLM. Elle aura pour but objectif de définir une stratégie globale, mais aussi de mieux appréhender les évolutions des besoins de la clientèle et l'émergence des nouvelles technologies pouvant influence l'économie des compagnies.
Sonia Barrière prend la tête de ce nouveau pôle, en tant que directrice générale adjointe, Stratégie et Innovation d’Air France-KLM, avec prise immédiate de fonction.
De plus, Anne-Sophie Le Lay rejoindra le groupe à compte du 20 février 2018, en tant que secrétaire générale du groupe. Ces changements visent à accompagner l'ambition et la coordination des compagnies.
Ainsi, une direction de la Stratégie et de l'Innovation voit le jour, elle est directement attachée à la présidence d’Air France-KLM. Elle aura pour but objectif de définir une stratégie globale, mais aussi de mieux appréhender les évolutions des besoins de la clientèle et l'émergence des nouvelles technologies pouvant influence l'économie des compagnies.
Sonia Barrière prend la tête de ce nouveau pôle, en tant que directrice générale adjointe, Stratégie et Innovation d’Air France-KLM, avec prise immédiate de fonction.
De plus, Anne-Sophie Le Lay rejoindra le groupe à compte du 20 février 2018, en tant que secrétaire générale du groupe. Ces changements visent à accompagner l'ambition et la coordination des compagnies.