Le salon Affaires d’Air France situé entre la boutique Hermès et la boutique Dior peut tenir la distance avec les meilleurs lounges au monde : 13 millions d’euros investis pour accueillir simultanément 620 clients tout en occupant que 85% de la capacité./photo dr
Les deux pôles de la stratégie De Juniac sont développés de front : d’une part le gain de productivité de 20% exigé du personnel pour reprendre son rang parmi les compagnies les plus compétitives et, d’autre part, une montée en gamme du produit au sol et à bord des appareils.
Si du côté des décisions sociales, rien n’est joué, les syndicats ont encore une semaine de pression et de négociation avant de donner leur avis sur la suppression de 5122 temps pleins, le volet de la montée en gamme du produit est déjà bien enclenché.
L’ouverture de la nouvelle zone S4 du terminal E de CDG permet de regrouper les opérations d’Air France entre le 2F, le 2E avec la jetée, le S3 et le S4, et le 2G.
Le S4 qui sera opérationnel à partir du 28 juin, sera dédié à Air France et ses partenaires de Skyteam.
Il offre, et de loin, les équipements les plus confortables de l‘aéroport : commerces de luxe, zone de repos, espace enfants, zone fumeur avec accès vers l’extérieur, etc.
Le salon Affaires d’Air France situé entre la boutique Hermès et la boutique Dior peut tenir la distance avec les meilleurs lounges au monde : 13 millions d’euros investis pour accueillir simultanément 620 clients tout en occupant que 85% de la capacité.
Si du côté des décisions sociales, rien n’est joué, les syndicats ont encore une semaine de pression et de négociation avant de donner leur avis sur la suppression de 5122 temps pleins, le volet de la montée en gamme du produit est déjà bien enclenché.
L’ouverture de la nouvelle zone S4 du terminal E de CDG permet de regrouper les opérations d’Air France entre le 2F, le 2E avec la jetée, le S3 et le S4, et le 2G.
Le S4 qui sera opérationnel à partir du 28 juin, sera dédié à Air France et ses partenaires de Skyteam.
Il offre, et de loin, les équipements les plus confortables de l‘aéroport : commerces de luxe, zone de repos, espace enfants, zone fumeur avec accès vers l’extérieur, etc.
Le salon Affaires d’Air France situé entre la boutique Hermès et la boutique Dior peut tenir la distance avec les meilleurs lounges au monde : 13 millions d’euros investis pour accueillir simultanément 620 clients tout en occupant que 85% de la capacité.
13 millions d’euros investis et accueil simultané de 620 clients
La menace d’une grève pour les grands départs n’est pas totalement écartée... :Photo GB
Tout y est : espace de relaxation, tablettes tactiles à profusion, tables de travail avec écran et accès internet gratuit, massages réalisés par une équipe Clarins, douches, catering chaud toute la journée, etc.
« La compétitivité du hub de CDG est en très forte amélioration », a commenté Alexandre de Juniac qui promet, après les investissements liés au renouveau des cabines d’offrir « le meilleur produit du monde », rien de moins!
« We will survive » jouait-on ironiquement hier midi dans le restaurant d’entreprise d‘Air France. La méthode Coué en quelque sorte.
Il reste néanmoins quelques inconnus de taille sur le volet social : combien de volontaires au départ ?
Un temps partiel dans quelles conditions salariales ?
Et si la parole donnée de ne pas recourir aux départs contraints jusqu’à la fin de 2013 n’était pas tenue ? Si l’environnement d’Air France continuait à se détériorer ?
La CGT a immédiatement appelé les autres syndicats à travailler ensemble sur les conditions à opposer à proposition patronale. Et la menace d’une grève pour les grands départs n’est pas totalement écartée.
Alexandre de Juniac a au moins une autre satisfaction : Amadeus va une nouvelle fois verser des dividendes conséquents à ses actionnaires. Un héritage pour lequel Pierre-Henri Gourgeon a joué son meilleur rôle…
« La compétitivité du hub de CDG est en très forte amélioration », a commenté Alexandre de Juniac qui promet, après les investissements liés au renouveau des cabines d’offrir « le meilleur produit du monde », rien de moins!
« We will survive » jouait-on ironiquement hier midi dans le restaurant d’entreprise d‘Air France. La méthode Coué en quelque sorte.
Il reste néanmoins quelques inconnus de taille sur le volet social : combien de volontaires au départ ?
Un temps partiel dans quelles conditions salariales ?
Et si la parole donnée de ne pas recourir aux départs contraints jusqu’à la fin de 2013 n’était pas tenue ? Si l’environnement d’Air France continuait à se détériorer ?
La CGT a immédiatement appelé les autres syndicats à travailler ensemble sur les conditions à opposer à proposition patronale. Et la menace d’une grève pour les grands départs n’est pas totalement écartée.
Alexandre de Juniac a au moins une autre satisfaction : Amadeus va une nouvelle fois verser des dividendes conséquents à ses actionnaires. Un héritage pour lequel Pierre-Henri Gourgeon a joué son meilleur rôle…
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