Air France : le 1er B787 Dreamliner atterrit... Trust Together décolle !

Il sort tout juste des usines de Seattle.

Le premier Boeing 787 Dreamliner d'Air France a atterri, vendredi 2 décembre 2016, sur le tarmac de l'aéroport Paris Charles de Gaulle.

"Cet avion s'inscrit parfaitement dans notre nouveau plan de développement Trust Together, qui va nous permettre de repartir à l'offensive du marché", a déclaré Franck Terner, le nouveau directeur général d'Air France, nommé en octobre dernier.

Ce dernier ne tarit pas d'éloge sur ce nouvel appareil, assurant qu'on y trouvera à bord "tout le meilleur d'Air France".

Le Dreamliner consomme 20% de carburant en moins que les autres appareils, "ce qui nous permet d'envisager sereinement une éventuelle hausse de carburant", précise Franck Terner.

Les hublots sont 30% plus grands que des avions similaires, la cabine est moins bruyante et offre une meilleure pressurisation, ainsi qu'une hydrométrie plus importante, pour éviter d'avoir la peau desséchée à l'atterrissage.

Les passagers pourront se connecter au wifi, pour un tarif compris entre 5 et 30 euros.

Coté cabine, l'appareil est configuré en trois classes, avec 30 sièges business, 21 sièges en Premium Economy et 225 en économie.

Les sièges de Premium ont été totalement repensés et lovés dans une coque. Le fauteuil a gagné 7 degrés et s'incline de 130°. Il est aussi 2,5 cm plus large (soit 20 pouces). L'espacement entre deux fauteuils (le pitch) est également plus généreux : 40 pouces contre 38 auparavant.

Les sièges de la classe économie ne changent pas, mais l'écran est plus grand qu'auparavant, soit 11 pouces.

Pour former le personnel de cabine, ce nouveau Dreamliner ne restera pas souvent sur le tarmac.

Afin d'optimiser sa ligne entre Paris et Le Caire, qui sera opérée à partir du 9 janvier 2017, il effectuera également des vols entre Paris et Londres.

Début mai, Air France recevra un second appareil qui sera déployé sur Montréal. Au final, la compagnie fera voler une dizaine de Dreamliner d'ici 2019.

A terme, ces B787 viendront remplacer les Airbus A340, qui ne devraient toutefois pas sortir de la flotte dans l'immédiat.

La compagnie pourrait, en effet, s'en servir pour lancer sa future low-cost long-courrier. Mais ce projet doit encore être approuvé par les syndicats, notamment le tout puissant SNPL.

Et les négociations s'annoncent ardues.