"Les salariés de Hop ! s'estiment injustement traités".
Tels ont été les mots d'une délégation du comité d'entreprise de la compagnie régionale du groupe Air France, reçue jeudi 13 avril 2017 par Claude Morel, directeur de cabinet du secrétaire d'Etat aux Transports.
Une dizaine de jours après une grève du personnel de la compagnie, et alors que les négociations "laborieuses et douloureuses" des accords collectifs viennent de reprendre avec la direction (date limite fixée au 3 juillet 2017), les membres du comité d'entreprise et des représentants syndicaux ont été écoutés par le gouvernement.
Ils ont ainsi "fait part de leur profonde inquiétude" pour l'avenir de leur compagnie, d'après un compte-rendu transmis par la délégation des organisations syndicales.
Tels ont été les mots d'une délégation du comité d'entreprise de la compagnie régionale du groupe Air France, reçue jeudi 13 avril 2017 par Claude Morel, directeur de cabinet du secrétaire d'Etat aux Transports.
Une dizaine de jours après une grève du personnel de la compagnie, et alors que les négociations "laborieuses et douloureuses" des accords collectifs viennent de reprendre avec la direction (date limite fixée au 3 juillet 2017), les membres du comité d'entreprise et des représentants syndicaux ont été écoutés par le gouvernement.
Ils ont ainsi "fait part de leur profonde inquiétude" pour l'avenir de leur compagnie, d'après un compte-rendu transmis par la délégation des organisations syndicales.
Pas de business plan
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Principale reproche des salariés : ne pas savoir ou va leur entreprise.
"Depuis la fusion d'il y a un an, nous n'avons aucune définition claire du périmètre d'activité de Hop ! et des ses sites. Il n'y a ni garantie pour l'avenir, ni même un business plan !, explique Valérie Scattolin, membre de l'UNSA. Nous voulons des réponses et des engagements clairs de la direction d'Air France".
Pour rappel, Air France avait achevé il y a un an de recomposer le paysage du transport aérien français, en absorbant et faisant fusionner au sein de sa filiale Hop ! ses trois anciennes compagnies régionales : Regional, Britair et Airlinair. Depuis le 3 avril 2016, ces trois compagnies opèrent avec un seul et unique certificat de transport aérien.
Si une première délégation avait été reçue en décembre dernier par Jean-Marc Janaillac, président d'Air France-KLM, "pour l'alerter sur ce manque de visibilité sur l'avenir et réclamer plus de transparence et de communication sur la stratégie", les syndicats poussent aujourd'hui leurs revendications jusqu'au gouvernement.
"Le projet Boost commence à se structurer, et les salariés de Hop ! n'ont toujours aucune idée à ce jour de la place qu'ils occuperont dans la nouvelle organisation des activités aériennes d'Air France", déplorent-ils.
"Depuis la fusion d'il y a un an, nous n'avons aucune définition claire du périmètre d'activité de Hop ! et des ses sites. Il n'y a ni garantie pour l'avenir, ni même un business plan !, explique Valérie Scattolin, membre de l'UNSA. Nous voulons des réponses et des engagements clairs de la direction d'Air France".
Pour rappel, Air France avait achevé il y a un an de recomposer le paysage du transport aérien français, en absorbant et faisant fusionner au sein de sa filiale Hop ! ses trois anciennes compagnies régionales : Regional, Britair et Airlinair. Depuis le 3 avril 2016, ces trois compagnies opèrent avec un seul et unique certificat de transport aérien.
Si une première délégation avait été reçue en décembre dernier par Jean-Marc Janaillac, président d'Air France-KLM, "pour l'alerter sur ce manque de visibilité sur l'avenir et réclamer plus de transparence et de communication sur la stratégie", les syndicats poussent aujourd'hui leurs revendications jusqu'au gouvernement.
"Le projet Boost commence à se structurer, et les salariés de Hop ! n'ont toujours aucune idée à ce jour de la place qu'ils occuperont dans la nouvelle organisation des activités aériennes d'Air France", déplorent-ils.
Quelle place au sein du groupe Air-France ?
"Nous ne pouvons plus n'être que la variable d'ajustement d'Air France", précise un tract distribué pendant la grève du personnel des 7 et 8 avril 2017 et signé par la CGT, la CFDT et l'Unsa.
Filiale autonome, Hop ! craint de voir ses activités de plus en plus étroitement liés à celles d'Air France, voir même d'être complètement intégrée à la compagnie nationale, alors qu'elle bénéficie toujours d'un modèle économique en propre.
"Nous contribuons depuis de nombreuses années à son expansion", explique Valérie Scattolin, revenant sur les problèmes d'exploitations liés au départ des pilotes Hop ! vers Air France (53 pilotes en 2016/2017).
"Mais bientôt, cette fonte de la compagnie, au profit de sa maison mère, lui fait encourir le risque de passer sous une taille critique qui ne lui permettra plus d'avoir une activité rentable et de garantir l'emploi", estiment les syndicats.
Les syndicats demandent ainsi à la direction de clarifier la stratégie de développement de Hop !, dont découlera son plan pour l'avenir.
"Nous avons insisté sur le rôle majeur joué par Hop ! dans le désenclavement et l'aménagement des territoires, et nous voulons garder notre indépendance au service de l'emploi en région", résume Valérie Scattolin.
Filiale autonome, Hop ! craint de voir ses activités de plus en plus étroitement liés à celles d'Air France, voir même d'être complètement intégrée à la compagnie nationale, alors qu'elle bénéficie toujours d'un modèle économique en propre.
"Nous contribuons depuis de nombreuses années à son expansion", explique Valérie Scattolin, revenant sur les problèmes d'exploitations liés au départ des pilotes Hop ! vers Air France (53 pilotes en 2016/2017).
"Mais bientôt, cette fonte de la compagnie, au profit de sa maison mère, lui fait encourir le risque de passer sous une taille critique qui ne lui permettra plus d'avoir une activité rentable et de garantir l'emploi", estiment les syndicats.
Les syndicats demandent ainsi à la direction de clarifier la stratégie de développement de Hop !, dont découlera son plan pour l'avenir.
"Nous avons insisté sur le rôle majeur joué par Hop ! dans le désenclavement et l'aménagement des territoires, et nous voulons garder notre indépendance au service de l'emploi en région", résume Valérie Scattolin.