l'avion, de faible capacité, n'était pas relié à l'aérogare par une passerelle télescopique - Photo : Aéroports de Paris - LUIDER, Emile - LA COMPANY
Mardi 11 septembre 2012, dans l'après-midi, le temps est pluvieux à Paris.
Sur le tarmac de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, les passagers du vol AF 7730 d'Air France, à destination de Nantes, procèdent à l'embarquement.
Le vol est opéré par un Embraer 190, d'une capacité trop réduite pour être placé « au contact » de la porte d'embarquement. Il n'est donc pas relié au terminal par une passerelle télescopique.
Problème : une voyageuse paraplégique doit embarquer dans l'appareil. Elle se présente au bas de l'escalier qui mène à la cabine. Elle ne peut évidemment pas y accéder sur son fauteuil et s'attend donc à être aidée par un dispositif prévu pour.
Sauf qu'elle se rend compte que celui-ci n'est pas disponible. Des discussions s'engagent donc entre les employés de la société sous-traitante d'Aéroports de Paris (ADP) et les accompagnateurs de la passagère handicapée.
Mais il pleut toujours et cette dernière reste sous les gouttes à attendre.
Finalement, après de longues et humides minutes, ses accompagnateurs décident de la porter eux-mêmes dans l'escalier jusqu'à son siège à bord de l'avion.
Se sentant humiliée, la passagère fond en larmes. Le pilote, furieux, déplore la situation. Les autres voyageurs sont choqués et le vol décolle en fin de compte avec 40 minutes de retard.
Sur le tarmac de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, les passagers du vol AF 7730 d'Air France, à destination de Nantes, procèdent à l'embarquement.
Le vol est opéré par un Embraer 190, d'une capacité trop réduite pour être placé « au contact » de la porte d'embarquement. Il n'est donc pas relié au terminal par une passerelle télescopique.
Problème : une voyageuse paraplégique doit embarquer dans l'appareil. Elle se présente au bas de l'escalier qui mène à la cabine. Elle ne peut évidemment pas y accéder sur son fauteuil et s'attend donc à être aidée par un dispositif prévu pour.
Sauf qu'elle se rend compte que celui-ci n'est pas disponible. Des discussions s'engagent donc entre les employés de la société sous-traitante d'Aéroports de Paris (ADP) et les accompagnateurs de la passagère handicapée.
Mais il pleut toujours et cette dernière reste sous les gouttes à attendre.
Finalement, après de longues et humides minutes, ses accompagnateurs décident de la porter eux-mêmes dans l'escalier jusqu'à son siège à bord de l'avion.
Se sentant humiliée, la passagère fond en larmes. Le pilote, furieux, déplore la situation. Les autres voyageurs sont choqués et le vol décolle en fin de compte avec 40 minutes de retard.
"Concours de circonstances malheureux"
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Contacté par TourMaG.com, le service presse d'Air France regrette "un concours de circonstances malheureux."
Prévenue de la présence de cette passagère paraplégique sur le vol, la compagnie en a informé ADP, comme le prévoit la législation, pour que le dispositif nécessaire à son embarquement soit mis en place.
La société de sous-traitance aurait bien placé un camion élévateur pour l'occasion, mais celui-ci serait tombé en panne.
Air France précise que le temps de prendre la décision de la transporter manuellement, la voyageuse a dû patienter sous la pluie car "il est interdit de placer quelqu'un sous l'avion et il est interdit d'être en possession d'un parapluie."
La compagnie déplore cet incident qu'elle qualifie de "regrettable" mais assure qu'aucun manquement à ses obligations n'en est la cause. De son côté, ADP n'a pas encore réagi.
Sans commentaires...
Prévenue de la présence de cette passagère paraplégique sur le vol, la compagnie en a informé ADP, comme le prévoit la législation, pour que le dispositif nécessaire à son embarquement soit mis en place.
La société de sous-traitance aurait bien placé un camion élévateur pour l'occasion, mais celui-ci serait tombé en panne.
Air France précise que le temps de prendre la décision de la transporter manuellement, la voyageuse a dû patienter sous la pluie car "il est interdit de placer quelqu'un sous l'avion et il est interdit d'être en possession d'un parapluie."
La compagnie déplore cet incident qu'elle qualifie de "regrettable" mais assure qu'aucun manquement à ses obligations n'en est la cause. De son côté, ADP n'a pas encore réagi.
Sans commentaires...