Air Méditerranée vient de décrocher des droits de trafic pour la ligne Paris-Oran.
A partir du 7 juillet, elle opérera deux vols hebdomadaires, l’un partant de CDG, l’autre d’Orly.
Un moment plutôt favorable pour débuter puisque l'axe franco-algérien est traditionnellement très fréquenté en période estivale.
Pour l’heure, la compagnie spécialisée sur le charter n’est pas membre IATA. Elle ne peut donc pas intégrer le BSP.
Sa commercialisation se fera donc via une agence, en l’occurrence Atlas Tour à Paris. Les distributeurs intéressés de revendre les sièges sur cette ligne devront donc s’adresser à Atlas Tour.
A partir du 7 juillet, elle opérera deux vols hebdomadaires, l’un partant de CDG, l’autre d’Orly.
Un moment plutôt favorable pour débuter puisque l'axe franco-algérien est traditionnellement très fréquenté en période estivale.
Pour l’heure, la compagnie spécialisée sur le charter n’est pas membre IATA. Elle ne peut donc pas intégrer le BSP.
Sa commercialisation se fera donc via une agence, en l’occurrence Atlas Tour à Paris. Les distributeurs intéressés de revendre les sièges sur cette ligne devront donc s’adresser à Atlas Tour.
La DGAC demande à Aigle Azur de réduire son offre
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D’après Marie-Thérèse Muraccioli, la directrice commerciale d’Air Méditerranée, l’adhésion à l’IATA est dans les tuyaux, sans toutefois préciser à quelle date elle sera effective.
De son côté, le président d’Aigle Azur, Arezki Idjerouidene, ne décolère pas.
« Je n’ai rien contre Air Méditerranée. L’administration algérienne autorise deux opérateurs dans chacun des deux pays sur une ligne qui dépasse 150 000 pax par an.
Il est normal qu’une compagnie française souhaite en profiter. Que le meilleur gagne ! ».
Mais ce que n’apprécie que très moyennement le président de la compagnie française c’est que la DGAC lui demande de réduire son offre (actuellement de neuf vols par semaine) pour faire de la place à Air Méditerranée.
« L’administration algérienne stipule très exactement que les deux opérateurs français peuvent opérer sur la ligne mais seulement à raison de sept fréquences hebdomadaires. Elle tolère un dépassement de 20%. Or, avec mes neuf fréquences, la limite du dépassement est quasiment atteinte. »
Mais retirer une part de marché à un opérateur en place pour la confier à un autre, c’est une décision que le président d’Aigle Azur n’est pas loin de considérer comme un abus de pouvoir. Et il est déterminé à la contester.
De son côté, le président d’Aigle Azur, Arezki Idjerouidene, ne décolère pas.
« Je n’ai rien contre Air Méditerranée. L’administration algérienne autorise deux opérateurs dans chacun des deux pays sur une ligne qui dépasse 150 000 pax par an.
Il est normal qu’une compagnie française souhaite en profiter. Que le meilleur gagne ! ».
Mais ce que n’apprécie que très moyennement le président de la compagnie française c’est que la DGAC lui demande de réduire son offre (actuellement de neuf vols par semaine) pour faire de la place à Air Méditerranée.
« L’administration algérienne stipule très exactement que les deux opérateurs français peuvent opérer sur la ligne mais seulement à raison de sept fréquences hebdomadaires. Elle tolère un dépassement de 20%. Or, avec mes neuf fréquences, la limite du dépassement est quasiment atteinte. »
Mais retirer une part de marché à un opérateur en place pour la confier à un autre, c’est une décision que le président d’Aigle Azur n’est pas loin de considérer comme un abus de pouvoir. Et il est déterminé à la contester.