Alitalia a présenté ses nouveaux uniformes. Des quelque 400 millions d'euros d'investissement prévus pour améliorer le service, 86 millions iront au service aux produits clients, 240 millions pour changer les cabines des appareils, 44 millions pour la technologie (Alitalia va migrer sur Sabre) et 32 millions aux infrastructures aéroportuaires. - Photo Alitalia
Oui, les miracles arrivent à Rome et Alitalia pourrait faire partie des miraculés s'il n'y avait pas eu derrière cette véritable renaissance un plan drastique de gestion et une (sainte) trinité de management, James Hogan, président d'Etihad Aviation group, Luca Cordero di Montezemolo, le chairman d'Alitalia et Cramer Ball, le directeur général qui ne limitent pas leurs efforts pour affirmer leur foi auprès du personnel, du grand public, de la presse, voire des autorités italiennes.
Après un sauvetage défini début 2015 qui s'est traduit par 1,76 milliard d'euros de restructuration, accompagné d'un investissement de 560 millions par Etihad, Alitalia a fini l'année toujours dans le rouge à - 199 Millions, en route vers le point mort financier en 2017.
"Objectif tenu", confirme Cramer Ball qui assure que le premier trimestre 2016 est toujours en ligne avec le plan.
"Il était important pour nous de montrer aux équipes que ce que nous avons décidé est bien en train d'arriver", confirme le président d'Alitalia. Et ce n'est qu'un début. Alitalia "doit devenir de plus en plus international".
Non seulement avec un développement du réseau long courrier qui doit servir l'économie italienne et le tourisme mais aussi avec l'arrivée de managers internationaux qui apportent des solutions différentes....
Après un sauvetage défini début 2015 qui s'est traduit par 1,76 milliard d'euros de restructuration, accompagné d'un investissement de 560 millions par Etihad, Alitalia a fini l'année toujours dans le rouge à - 199 Millions, en route vers le point mort financier en 2017.
"Objectif tenu", confirme Cramer Ball qui assure que le premier trimestre 2016 est toujours en ligne avec le plan.
"Il était important pour nous de montrer aux équipes que ce que nous avons décidé est bien en train d'arriver", confirme le président d'Alitalia. Et ce n'est qu'un début. Alitalia "doit devenir de plus en plus international".
Non seulement avec un développement du réseau long courrier qui doit servir l'économie italienne et le tourisme mais aussi avec l'arrivée de managers internationaux qui apportent des solutions différentes....
Air France/KLM est bien laissé au bord du chemin
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Dans l'immédiat, c'est sur le produit que la compagnie italienne va faire porter ses efforts : nouveaux uniformes, nouveau catering tenant compte de la cuisine italienne régionale, nouveaux salons à Rome et Milan qui porteront le nom de Casa Italia, grandes marques italiennes pour fournir le café, les produits à bord, les trousses de confort, etc...
Des quelque 400 millions d'euros d'investissement prévus pour améliorer le service, 86 millions iront au service aux produits clients, 240 millions pour changer les cabines des appareils, 44 millions pour la technologie (Alitalia va migrer sur Sabre) et 32 millions aux infrastructures aéroportuaires.
Avec l'appui de son actionnaire de référence Etihad, Alitalia prend son destin en main et Air France/KLM est bien laissé au bord du chemin. La co-entreprise portant sur l'exploitation de l'axe France-Italie a été dénoncée par le transporteur italien et sera terminée à la fin de cette année.
Qu'en sera-t-il par la suite ? Les compagnies se parlent mais "ce qu'Alitalia veut c'est de prendre en man son destin", affirme Cramer Ball.
"Jusqu'à présent, c'est Air France/KLM qui décidait de la stratégie d'Alitalia. Ca, c'est bien fini", assène James Hogan qui affirme néanmoins l'intérêt de garder une présence dans l'alliance Skyteam et surtout de ne pas toucher à la JV transatlantique dont Air France/KLM fait partie, ainsi que Delta Airlines.
Première entorse au plan initial du renouveau italien, l'annonce de l'intention récente de reprise d' Air Malta accompagné par une participation financière d'Etihad. Cramer Ball affirme que cela sera sans risque pour Alitalia. Alors, s'il le dit....
Des quelque 400 millions d'euros d'investissement prévus pour améliorer le service, 86 millions iront au service aux produits clients, 240 millions pour changer les cabines des appareils, 44 millions pour la technologie (Alitalia va migrer sur Sabre) et 32 millions aux infrastructures aéroportuaires.
Avec l'appui de son actionnaire de référence Etihad, Alitalia prend son destin en main et Air France/KLM est bien laissé au bord du chemin. La co-entreprise portant sur l'exploitation de l'axe France-Italie a été dénoncée par le transporteur italien et sera terminée à la fin de cette année.
Qu'en sera-t-il par la suite ? Les compagnies se parlent mais "ce qu'Alitalia veut c'est de prendre en man son destin", affirme Cramer Ball.
"Jusqu'à présent, c'est Air France/KLM qui décidait de la stratégie d'Alitalia. Ca, c'est bien fini", assène James Hogan qui affirme néanmoins l'intérêt de garder une présence dans l'alliance Skyteam et surtout de ne pas toucher à la JV transatlantique dont Air France/KLM fait partie, ainsi que Delta Airlines.
Première entorse au plan initial du renouveau italien, l'annonce de l'intention récente de reprise d' Air Malta accompagné par une participation financière d'Etihad. Cramer Ball affirme que cela sera sans risque pour Alitalia. Alors, s'il le dit....