Jamel CHANDOUL Directeur Général de Gestour, Christian Sabbagh, PDG d'Orchestra et Georges Rudas, PDG d'Amadeus au Forum du SETO - Photo CE
i-tourisme : Vous lancez une suite logicielle à destination des TO. Ce n’est pas trop tard ? Vos compétiteurs ont depuis longtemps, avec des technologies parfaitement rodées, déjà implantées des solutions chez tous vos prospects.
Jamel Chandoul : Justement
i-tourisme : Quoi justement ?
Jamel Chandoul : L’avantage de lancer cette suite logicielle maintenant est que nous pouvons travailler avec des technologies « open » plus adaptables et évolutives, tout en tenant compte des évolutions récentes des métiers de la distribution et de la production.
Pour résumer, notre avantage concurrentiel consiste à proposer une solution moderne, connectée qui va permettre de suivre plus facilement les tendances du marché et surtout d’être intégrée nativement à l’écosystème du voyage.
i-tourisme : J’entends ce même discours depuis des années : nos concurrents ont de vieilles technologies et nous des technologies récentes ! Mais vous aussi vous allez forcément subir, avec le temps, une certaine obsolescence !
Jamel Chandoul : Oui, les technologies vieillissent. On observe même une accélération. Les cycles sont de plus en plus courts. Mais par contre, j’insiste de nouveau, ce qui change la donne, ce sont les technologies «open ».
Celles-ci s’adaptent aux évolutions de façon native.
C’est toute la différence avec les technologies plus anciennes, souvent propriétaires, qui sont compliquées à faire évoluer, car il est de plus en plus difficile de trouver des développeurs souhaitant travailler sur des systèmes obsolètes.
Jamel Chandoul : Justement
i-tourisme : Quoi justement ?
Jamel Chandoul : L’avantage de lancer cette suite logicielle maintenant est que nous pouvons travailler avec des technologies « open » plus adaptables et évolutives, tout en tenant compte des évolutions récentes des métiers de la distribution et de la production.
Pour résumer, notre avantage concurrentiel consiste à proposer une solution moderne, connectée qui va permettre de suivre plus facilement les tendances du marché et surtout d’être intégrée nativement à l’écosystème du voyage.
i-tourisme : J’entends ce même discours depuis des années : nos concurrents ont de vieilles technologies et nous des technologies récentes ! Mais vous aussi vous allez forcément subir, avec le temps, une certaine obsolescence !
Jamel Chandoul : Oui, les technologies vieillissent. On observe même une accélération. Les cycles sont de plus en plus courts. Mais par contre, j’insiste de nouveau, ce qui change la donne, ce sont les technologies «open ».
Celles-ci s’adaptent aux évolutions de façon native.
C’est toute la différence avec les technologies plus anciennes, souvent propriétaires, qui sont compliquées à faire évoluer, car il est de plus en plus difficile de trouver des développeurs souhaitant travailler sur des systèmes obsolètes.
i-tourisme : Mais vous le dites vous-même. Il est nécessaire de faire évoluer les systèmes. Ça va finir par coûter sur la durée, comme chez vos concurrents !
Jamel Chandoul : Détrompez-vous. Le principe d’une plateforme partagée, ce qui est le cas de notre suite logicielle, permet la mutualisation des coûts.
Ce n’est pas un TO qui, ayant un besoin spécifique, aurait à supporter à lui seul les développements. La solution évolue en permanence en fonction des besoins de la communauté d’utilisateurs pour s’adapter aux tendances du marché.
C’est l’ensemble des clients qui en bénéficient. Par conséquent, plus nous aurons d’utilisateurs de la plateforme, plus elle sera enrichie fonctionnellement et moins cela coûtera cher à nos utilisateurs en investissement pour la faire évoluer.
i-tourisme : Oui, mais on ne peut pas tout ramener à des économies, même si en cette période de crise elles sont bonnes à prendre. Si votre base est construite sur un principe communautaire, comment font les TO pour se différencier ?
Jamel Chandoul : Là encore tout repose sur le principe de plateforme partagée. Elle est générique, mais paramétrable pour tenir compte des spécificités de chacun.
Il n’est pas obligatoire d’engager de nouveau développement individuel, mais procéder à de la personnalisation par paramétrage pour tenir compte des besoins propres du TO.
i-tourisme : A quel niveau Gestour intervient dans cette suite, et d’abord pourquoi une suite ?
Jamel Chandoul : Nous parlons d’une suite, car nous connectons 3 couches. D’abord, l’accès au contenu : Air, Low Cost, Rail etc… par l’intermédiaire du GDS Amadeus, puis celle de Gestour pour la gestion de l’inventaire : tarifs, disponibilités, contenu média et la construction de package et enfin celle d’Orchestra pour la distribution : B2C, B2B, et B2B multi-TO.
Comme tout est automatisé et interconnecté, vous avez la garantie d’obtenir des gains de productivité indéniables. C’est un autre avantage concurrentiel. Nous sommes les seuls à pouvoir le proposer.
i-tourisme : Vous voulez dire que tout est centralisé et que les données sont disponibles sur toutes les interfaces ?
Jamel Chandoul : C’est le principe. Les données sont en effet centralisées et chargées une seule fois.
Les TO accèdent directement au contenu du GDS, à la source.
Plus besoin de procéder à des ressaisies, ce qui économise les ressources et qui permet de concentrer les équipes sur des tâches à forte valeur ajoutée : le service client, le conseil voyage, la vente de produits complexes et à forte marge.
i-tourisme : Aller chercher les informations à la source, comme vous le dites, c’est un réel avantage ?
Jamel Chandoul : Oui, car c’est plus fluide et limite le risque d’erreur de saisie et de « repricing » : le cache fiabilise la production des packages et la recherche de l’utilisateur ; le lien GDS permet la réservation en temps réel dans le GDS et dans l’inventaire.
i-tourisme : Vous êtes confiant pour votre lancement, car vous devez être conscient que vous devez faire vos preuves ? Le marché ne vous a pas attendu.
Jamel Chandoul : Nous avons déjà des clients qui utilisent tout ou partie de la suite. Nous avons travaillé avec eux pour son développement, notamment Solea Vacances.
Ce qui rassure les clients, c’est également l’expérience et l’engagement fort de sociétés « leaders » du marché : Amadeus et Gestour pour les accès au contenu et la production et Orchestra pour la distribution.
Jamel Chandoul : Détrompez-vous. Le principe d’une plateforme partagée, ce qui est le cas de notre suite logicielle, permet la mutualisation des coûts.
Ce n’est pas un TO qui, ayant un besoin spécifique, aurait à supporter à lui seul les développements. La solution évolue en permanence en fonction des besoins de la communauté d’utilisateurs pour s’adapter aux tendances du marché.
C’est l’ensemble des clients qui en bénéficient. Par conséquent, plus nous aurons d’utilisateurs de la plateforme, plus elle sera enrichie fonctionnellement et moins cela coûtera cher à nos utilisateurs en investissement pour la faire évoluer.
i-tourisme : Oui, mais on ne peut pas tout ramener à des économies, même si en cette période de crise elles sont bonnes à prendre. Si votre base est construite sur un principe communautaire, comment font les TO pour se différencier ?
Jamel Chandoul : Là encore tout repose sur le principe de plateforme partagée. Elle est générique, mais paramétrable pour tenir compte des spécificités de chacun.
Il n’est pas obligatoire d’engager de nouveau développement individuel, mais procéder à de la personnalisation par paramétrage pour tenir compte des besoins propres du TO.
i-tourisme : A quel niveau Gestour intervient dans cette suite, et d’abord pourquoi une suite ?
Jamel Chandoul : Nous parlons d’une suite, car nous connectons 3 couches. D’abord, l’accès au contenu : Air, Low Cost, Rail etc… par l’intermédiaire du GDS Amadeus, puis celle de Gestour pour la gestion de l’inventaire : tarifs, disponibilités, contenu média et la construction de package et enfin celle d’Orchestra pour la distribution : B2C, B2B, et B2B multi-TO.
Comme tout est automatisé et interconnecté, vous avez la garantie d’obtenir des gains de productivité indéniables. C’est un autre avantage concurrentiel. Nous sommes les seuls à pouvoir le proposer.
i-tourisme : Vous voulez dire que tout est centralisé et que les données sont disponibles sur toutes les interfaces ?
Jamel Chandoul : C’est le principe. Les données sont en effet centralisées et chargées une seule fois.
Les TO accèdent directement au contenu du GDS, à la source.
Plus besoin de procéder à des ressaisies, ce qui économise les ressources et qui permet de concentrer les équipes sur des tâches à forte valeur ajoutée : le service client, le conseil voyage, la vente de produits complexes et à forte marge.
i-tourisme : Aller chercher les informations à la source, comme vous le dites, c’est un réel avantage ?
Jamel Chandoul : Oui, car c’est plus fluide et limite le risque d’erreur de saisie et de « repricing » : le cache fiabilise la production des packages et la recherche de l’utilisateur ; le lien GDS permet la réservation en temps réel dans le GDS et dans l’inventaire.
i-tourisme : Vous êtes confiant pour votre lancement, car vous devez être conscient que vous devez faire vos preuves ? Le marché ne vous a pas attendu.
Jamel Chandoul : Nous avons déjà des clients qui utilisent tout ou partie de la suite. Nous avons travaillé avec eux pour son développement, notamment Solea Vacances.
Ce qui rassure les clients, c’est également l’expérience et l’engagement fort de sociétés « leaders » du marché : Amadeus et Gestour pour les accès au contenu et la production et Orchestra pour la distribution.