Amsterdam s’apprête à durcir les conditions pour les croisiéristes avec un plafond de 100 escales par an à partir de 2026 contre 190 aujourd’hui. @Port d'Amsterdam
Du répit pour les croisiéristes. A Amsterdam, selon une décision du conseil municipal, les navires continueront d'être accueillis dans le centre-ville au cours des dix prochaines années.
D’ici 2035, le principal terminal de croisières se trouvera alors à l’extérieur de la ville, comme c'est déjà le cas à Barcelone ou à Venise.
Néanmoins, la ville s’apprête à durcir les conditions pour les croisiéristes avec un plafond de 100 escales par an à partir de 2026, contre 190 aujourd’hui.
Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2027, le recours à l’alimentation à quai sera obligatoire. « En limitant les croisières en mer, en exigeant une alimentation à quai et en visant à déplacer le terminal de croisière de son emplacement actuel en 2035, le conseil met en œuvre de manière responsable la proposition visant à arrêter les croisières en mer », souligne la mairie.
D’ici 2035, le principal terminal de croisières se trouvera alors à l’extérieur de la ville, comme c'est déjà le cas à Barcelone ou à Venise.
Néanmoins, la ville s’apprête à durcir les conditions pour les croisiéristes avec un plafond de 100 escales par an à partir de 2026, contre 190 aujourd’hui.
Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2027, le recours à l’alimentation à quai sera obligatoire. « En limitant les croisières en mer, en exigeant une alimentation à quai et en visant à déplacer le terminal de croisière de son emplacement actuel en 2035, le conseil met en œuvre de manière responsable la proposition visant à arrêter les croisières en mer », souligne la mairie.
Croisières Amsterdam : la CLIA ne s’alarme pas
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En 2023, le conseil municipal, dans sa lutte contre le surtourisme, avait adopté une motion pour bannir les bateaux de son centre-ville.
« Les croisières polluantes ne correspondent pas aux ambitions durables de notre ville », avait alors déclaré dans un communiqué la formation de centre-libéral D66, à l'origine de la motion, qui dirige la ville aux côtés des sociaux-démocrates du PvdA et des écologistes de GroenLinks.
Ce nouveau plafond d'escales s’ajoute à de nouvelles décisions prises cette année pour freiner l’arrivée des touristes : en avril, la ville a ainsi interdit la construction de nouveaux hôtels et a aussi lancé une nouvelle campagne visant à décourager les touristes fêtards de s’y rendre.
« Amsterdam est et restera une destination de croisière populaire, a affirmé à Seatrade Cruise un porte-parole de la CLIA, et le secteur continuera à apporter d'importants avantages économiques à la ville, à hauteur d'environ 105 millions d'euros par an.
Cette contribution économique est d’autant plus significative si l'on considère que sur plus de 21 millions de visiteurs qui visitent Amsterdam chaque année, seulement 1% environ arrivent par bateau de croisière ».
« Les croisières polluantes ne correspondent pas aux ambitions durables de notre ville », avait alors déclaré dans un communiqué la formation de centre-libéral D66, à l'origine de la motion, qui dirige la ville aux côtés des sociaux-démocrates du PvdA et des écologistes de GroenLinks.
Ce nouveau plafond d'escales s’ajoute à de nouvelles décisions prises cette année pour freiner l’arrivée des touristes : en avril, la ville a ainsi interdit la construction de nouveaux hôtels et a aussi lancé une nouvelle campagne visant à décourager les touristes fêtards de s’y rendre.
« Amsterdam est et restera une destination de croisière populaire, a affirmé à Seatrade Cruise un porte-parole de la CLIA, et le secteur continuera à apporter d'importants avantages économiques à la ville, à hauteur d'environ 105 millions d'euros par an.
Cette contribution économique est d’autant plus significative si l'on considère que sur plus de 21 millions de visiteurs qui visitent Amsterdam chaque année, seulement 1% environ arrivent par bateau de croisière ».