Une brochure de 52 pages sera consacrée au Portugal
2004 est une année à vite oublier pour Mundicolor. Le TO spécialiste de la péninsule ibérique enregistre une baisse de 22% de son chiffre d’affaires tour operating, à 8 millions d’euros. Le nombre de clients s’établit quant à lui à 11000 PAX.
Pour le directeur général de Mundicolor, les explications de ce plongeon sont multiples, à commencer par des raisons toutes conjoncturelles. « L’Espagne et le Portugal n’ont pas séduit les clients l’année passée au détriment de nouvelles destinations européennes émergentes, en particulier la Croatie », analyse Jean-Michel Petit, « Une destination comme les Canaries est ensuite de plus en plus en concurrence avec la République Dominicaine : les clients comparent les temps de transports et les prix ! »
Et le patron de Mundicolor France d’écorcher au passage les campagnes de publicité de l’office du tourisme espagnol. « La première vague de communication était trop élitiste. Or l’Espagne est une destination simple qui n’a pas besoin d’élucubrations pseudo-intellectuelles pour se vendre », lance Jean-Michel Petit, « Heureusement ils reviennent à quelque chose de plus parlant et plus réaliste .»
"Concurrence de plus en plus vive de la part des acteurs Internet"
Le patron de Mundicolor pointe ensuite du doigt des raisons plus structurelles. « Nous sommes clairement confrontés à une concurrence de plus en plus vive de la part des acteurs Internet », explique Jean-Michel Petit, « rien n’est plus simple aujourd’hui que de composer un package sur Internet ».
Le diagnostic posé, Munidicolor entend bien réagir et se veut au contraire combatif. Pour reconquérir du chiffre d’affaires, le TO imagine d’abord toute une gamme de nouveaux produits « à la carte » « En tant que spécialiste de la destination, nous devons proposer aux clients des produits complexes et impossibles à composer soi même », détaille Jean-Michel Petit.
Le TO lance une brochure spéciale Portugal
Le TO propose par exemple un forfait 4jours/3 nuits à Barcelone sur le thème de la gastronomie ou la possibilité de réserver un cours de cuisine catalane. « Il s’agit certes de produits de niche mais c’est aussi un vecteur positif de communication et un moyen d’attirer l’œil des clients.
Pour accroître le trafic, Mundicolor met ensuite l’accent sur le Portugal. Pour la première fois, le TO détache sa production lusitanienne en créant une brochure propre de 52 pages. Et Mundidolor quitte le Portugal strictement continental pour ajouter des offres sur Madère. Résultat : le Portugal devrait atteindre 8% du chiffre d’affaires, contre 3% aujourd’hui.
Enfin dernier chantier pour Mundicolor : la technologie. Le TO travaille sur la refonte complète de son site Internet et il espère pourvoir ouvrir la nouvelle version de son site B2B au cours de l’année. En attendant l’ouverture au package dynamique. Le renouveau de Municolor passera aussi par le web !
Didier Forray - tourmag@forray.net
Pour le directeur général de Mundicolor, les explications de ce plongeon sont multiples, à commencer par des raisons toutes conjoncturelles. « L’Espagne et le Portugal n’ont pas séduit les clients l’année passée au détriment de nouvelles destinations européennes émergentes, en particulier la Croatie », analyse Jean-Michel Petit, « Une destination comme les Canaries est ensuite de plus en plus en concurrence avec la République Dominicaine : les clients comparent les temps de transports et les prix ! »
Et le patron de Mundicolor France d’écorcher au passage les campagnes de publicité de l’office du tourisme espagnol. « La première vague de communication était trop élitiste. Or l’Espagne est une destination simple qui n’a pas besoin d’élucubrations pseudo-intellectuelles pour se vendre », lance Jean-Michel Petit, « Heureusement ils reviennent à quelque chose de plus parlant et plus réaliste .»
"Concurrence de plus en plus vive de la part des acteurs Internet"
Le patron de Mundicolor pointe ensuite du doigt des raisons plus structurelles. « Nous sommes clairement confrontés à une concurrence de plus en plus vive de la part des acteurs Internet », explique Jean-Michel Petit, « rien n’est plus simple aujourd’hui que de composer un package sur Internet ».
Le diagnostic posé, Munidicolor entend bien réagir et se veut au contraire combatif. Pour reconquérir du chiffre d’affaires, le TO imagine d’abord toute une gamme de nouveaux produits « à la carte » « En tant que spécialiste de la destination, nous devons proposer aux clients des produits complexes et impossibles à composer soi même », détaille Jean-Michel Petit.
Le TO lance une brochure spéciale Portugal
Le TO propose par exemple un forfait 4jours/3 nuits à Barcelone sur le thème de la gastronomie ou la possibilité de réserver un cours de cuisine catalane. « Il s’agit certes de produits de niche mais c’est aussi un vecteur positif de communication et un moyen d’attirer l’œil des clients.
Pour accroître le trafic, Mundicolor met ensuite l’accent sur le Portugal. Pour la première fois, le TO détache sa production lusitanienne en créant une brochure propre de 52 pages. Et Mundidolor quitte le Portugal strictement continental pour ajouter des offres sur Madère. Résultat : le Portugal devrait atteindre 8% du chiffre d’affaires, contre 3% aujourd’hui.
Enfin dernier chantier pour Mundicolor : la technologie. Le TO travaille sur la refonte complète de son site Internet et il espère pourvoir ouvrir la nouvelle version de son site B2B au cours de l’année. En attendant l’ouverture au package dynamique. Le renouveau de Municolor passera aussi par le web !
Didier Forray - tourmag@forray.net