Au milieu du quatrième trimestre 2006, votre portail préféré avait été le premier à annoncer qu’Orion International allait passer par la filiale française du groupe, Mediades, pour sa production.
Cette restructuration semble n’avoir pas rencontré le succès escompté puisque par un communiqué de presse, Orion International annonce la cessation de ses activités en Belgique.
Des raisons qui n’en sont pas
Aucune des raisons énoncées dans le communiqué de presse (Voir ci-dessou) ne paraissent fiables. Dire par exemple que la baisse de 24 % des forfaits en 2006 est l’un des motifs semble abracadabrant. En effet, si tous les TO travaillant la Turquie en Belgique ont été touchés par la chute de la destination, seuls les étrangers ferment boutique.
Quant à la hausse des coûts du transport aérien et du baril du pétrole, sauf erreur de notre part, le prix du pétrole est au contraire à la baisse. Les compagnies aériennes ont d'ailleurs revu leurs tarifications dans le même sens.
Cette restructuration semble n’avoir pas rencontré le succès escompté puisque par un communiqué de presse, Orion International annonce la cessation de ses activités en Belgique.
Des raisons qui n’en sont pas
Aucune des raisons énoncées dans le communiqué de presse (Voir ci-dessou) ne paraissent fiables. Dire par exemple que la baisse de 24 % des forfaits en 2006 est l’un des motifs semble abracadabrant. En effet, si tous les TO travaillant la Turquie en Belgique ont été touchés par la chute de la destination, seuls les étrangers ferment boutique.
Quant à la hausse des coûts du transport aérien et du baril du pétrole, sauf erreur de notre part, le prix du pétrole est au contraire à la baisse. Les compagnies aériennes ont d'ailleurs revu leurs tarifications dans le même sens.
En réalité, c’est ailleurs qu’il faut rechercher les raisons de la mort d’Orion International. En recroisant nos informations, tout donne à penser que les principaux motifs de cette mort proviennent de décisions stratégiques prises non pas par les gestionnaires d’Orion en Belgique mais par les responsables du groupe en Turquie.
Deux exemples. Début juillet, une série malheureuse de pannes d’avion avait nuit profondément à l’image de ce TO de niche. Ces pannes avaient provoqué de nombreux ajournements dans les départs des forfaits des deux premières semaines du mois de juillet. Or la compagnie charter Fly Air avait été imposée par le groupe à sa filiale belge non pas pour des raisons opérationnelles mais pour des raisons financières.
Fly Air devait de l’argent à Tentour et un accord avait été passé entre l’avionneur et le groupe. Accord qui prévoyait que Fly Air transporterait les touristes provenant de Belgique à des conditions tarifaires des plus intéressantes.
Or peu de temps auparavant, Orion International avait été obligée de rompre son alliance avec Indigo Travel, un TO belge spécialiste sur l’Egypte, la Tunisie et le Maroc. La rupture a été des plus brutales.
À un tel point qu’il a été fait appel à la justice pour régler les modalités de dédommagements. Orion réclamant à Indigo le remboursement de factures impayées, Indigo exigeant une indemnité pour perte de clientèle.
Les conséquences pour le marché
L’arrêt des activités d’Orion n’aura pas le même impact que la fin de Marmara en Belgique. Tout simplement parce que si Marmara représentait une petite septantaine de milliers de pax, Orion International ne faisait partir qu’une dizaine de milliers de touristes. Autant dire pas grand-chose en tourisme basique.
Mais ce qu’il faut retenir, c’est que la fin d’Orion est une preuve supplémentaire qu’il est très délicat pour une entreprise étrangère de réussir en Belgique. Il suffit de parcourir la liste des fins d’activités d’opérateurs de renom en Belgique pour découvrir que la plupart appartiennent à des groupes appartenant à des capitaux étrangers : Sunair (Airtours - My Travel), Pacha Tours, Marmara (avant reprise de son nom par First Choices Marmara faisait partie du groupe Teker), Marmara (filiale de First Choice), Omnium Tours (groupe hollandais), etc...
Deux exemples. Début juillet, une série malheureuse de pannes d’avion avait nuit profondément à l’image de ce TO de niche. Ces pannes avaient provoqué de nombreux ajournements dans les départs des forfaits des deux premières semaines du mois de juillet. Or la compagnie charter Fly Air avait été imposée par le groupe à sa filiale belge non pas pour des raisons opérationnelles mais pour des raisons financières.
Fly Air devait de l’argent à Tentour et un accord avait été passé entre l’avionneur et le groupe. Accord qui prévoyait que Fly Air transporterait les touristes provenant de Belgique à des conditions tarifaires des plus intéressantes.
Or peu de temps auparavant, Orion International avait été obligée de rompre son alliance avec Indigo Travel, un TO belge spécialiste sur l’Egypte, la Tunisie et le Maroc. La rupture a été des plus brutales.
À un tel point qu’il a été fait appel à la justice pour régler les modalités de dédommagements. Orion réclamant à Indigo le remboursement de factures impayées, Indigo exigeant une indemnité pour perte de clientèle.
Les conséquences pour le marché
L’arrêt des activités d’Orion n’aura pas le même impact que la fin de Marmara en Belgique. Tout simplement parce que si Marmara représentait une petite septantaine de milliers de pax, Orion International ne faisait partir qu’une dizaine de milliers de touristes. Autant dire pas grand-chose en tourisme basique.
Mais ce qu’il faut retenir, c’est que la fin d’Orion est une preuve supplémentaire qu’il est très délicat pour une entreprise étrangère de réussir en Belgique. Il suffit de parcourir la liste des fins d’activités d’opérateurs de renom en Belgique pour découvrir que la plupart appartiennent à des groupes appartenant à des capitaux étrangers : Sunair (Airtours - My Travel), Pacha Tours, Marmara (avant reprise de son nom par First Choices Marmara faisait partie du groupe Teker), Marmara (filiale de First Choice), Omnium Tours (groupe hollandais), etc...
Communiqué de presse
Orion International : Cessation des activités en Belgique
Suite à des délibérations intensives, Orion International a décidé de mettre fin aux activités de touroperating, et ce prenant effet à partir du 16 mars 2007.
Un certain nombre de raisons ont motivé cette décision :
1. La baisse générale de 24% sur les vacances en avion vers la Turquie durant la saison estivale 2006.
2. La série d’augmentation considérable des prix du baril de pétrole jusqu’au niveau record.
3. L’énorme augmentation des tarifs des vols charter à destination de la Turquie a rendu le prix moyen de vente des forfaits injustifiable.
La programmation hiver 2006-2007 de Orion International sera entièrement respectée et honorée jusqu’à la fin mars 2007. Toutes les réservations existantes seront traitées correctement et avec tout notre professionnalisme.
Levent Apaydin
General Manager
Orion International : Cessation des activités en Belgique
Suite à des délibérations intensives, Orion International a décidé de mettre fin aux activités de touroperating, et ce prenant effet à partir du 16 mars 2007.
Un certain nombre de raisons ont motivé cette décision :
1. La baisse générale de 24% sur les vacances en avion vers la Turquie durant la saison estivale 2006.
2. La série d’augmentation considérable des prix du baril de pétrole jusqu’au niveau record.
3. L’énorme augmentation des tarifs des vols charter à destination de la Turquie a rendu le prix moyen de vente des forfaits injustifiable.
La programmation hiver 2006-2007 de Orion International sera entièrement respectée et honorée jusqu’à la fin mars 2007. Toutes les réservations existantes seront traitées correctement et avec tout notre professionnalisme.
Levent Apaydin
General Manager