Les deux chercheurs ont étudié pendant deux ans les conséquences du réchauffement des eaux sur la Barrière pour le compte des autorités touristiques du Queensland et pour le Fonds mondial pour la nature (WWF). "C'est la seule conclusion plausible si la température de l'eau continue de croître", assurent les experts.
Réduit en une masse blanchie et remplacé par des algues ordinaires
La Grande Barrière, située au nord-est de l'Australie, représente plus de 345.000 km2. Formée de 2.900 récifs coralliens et de 900 îles, elle abrite 400 espèces de coraux 1.500 espèces de poissons et 4.000 espèces de mollusques et a été classée "patrimoine mondial" par l'UNESCO.
Mais, d'ici 2050, cet environnement bigarré sera réduit en une masse blanchie et remplacé par des algues ordinaires. Les spécialistes n'ont pas trouvé de parade à cette "effrayante" perspective, comme il la qualifient. L'enrayement du réchauffement de la planète provoqué par l'effet de serre prendrait en effet des décennies, regrettent-ils.
L'accroissement de la température des eaux provoque le blanchissage puis la mort des coraux, rappellent-ils, même si la hausse n'est que d'un degré. Or, il est prévu que la température des eaux baignant la Grande Barrière augmente de deux à six degrés.
Plus un million de visiteurs par an
"Il n'y a aucune preuve que les coraux peuvent s'adapter suffisamment rapidement à une hausse des températures même plus faible", lancent les experts. La mort des coraux entraînera la raréfaction, voire l'extinction, des espèces qui y vivent, ainsi que des pertes évaluées à 6,24 milliards de dollars pour l'économie.
12.000 emplois seront de plus supprimées d'ici 2020 selon le pire des scénarios (6.000 selon le plus optimiste). Les touristes nostalgiques devront alors se contenter de visiter "des parcs à thème basés sur la Grande Barrière".
Ces récifs sont actuellement la première attraction touristique australienne, avec un million de visiteurs par an, soit des revenus de plus de 1,7 milliard de dollars américains. Le WWF a appelé à une "action immédiate". "Des réductions importantes de gaz à effet de serre doivent avoir lieu maintenant, pas dans cinq ou dix ans", souligne le Fonds.
L'Australie a lancé en décembre un programme ambitieux visant à faire de la Grande Barrière le "plus important réseau de zones aquatiques protégées au monde". Devant entrer en vigueur à la mi-2004 après un passage devant le Parlement fin mars, il interdit la pêche commerciale sur le tiers du récif, contre 4,6% jusqu'alors.
Réduit en une masse blanchie et remplacé par des algues ordinaires
La Grande Barrière, située au nord-est de l'Australie, représente plus de 345.000 km2. Formée de 2.900 récifs coralliens et de 900 îles, elle abrite 400 espèces de coraux 1.500 espèces de poissons et 4.000 espèces de mollusques et a été classée "patrimoine mondial" par l'UNESCO.
Mais, d'ici 2050, cet environnement bigarré sera réduit en une masse blanchie et remplacé par des algues ordinaires. Les spécialistes n'ont pas trouvé de parade à cette "effrayante" perspective, comme il la qualifient. L'enrayement du réchauffement de la planète provoqué par l'effet de serre prendrait en effet des décennies, regrettent-ils.
L'accroissement de la température des eaux provoque le blanchissage puis la mort des coraux, rappellent-ils, même si la hausse n'est que d'un degré. Or, il est prévu que la température des eaux baignant la Grande Barrière augmente de deux à six degrés.
Plus un million de visiteurs par an
"Il n'y a aucune preuve que les coraux peuvent s'adapter suffisamment rapidement à une hausse des températures même plus faible", lancent les experts. La mort des coraux entraînera la raréfaction, voire l'extinction, des espèces qui y vivent, ainsi que des pertes évaluées à 6,24 milliards de dollars pour l'économie.
12.000 emplois seront de plus supprimées d'ici 2020 selon le pire des scénarios (6.000 selon le plus optimiste). Les touristes nostalgiques devront alors se contenter de visiter "des parcs à thème basés sur la Grande Barrière".
Ces récifs sont actuellement la première attraction touristique australienne, avec un million de visiteurs par an, soit des revenus de plus de 1,7 milliard de dollars américains. Le WWF a appelé à une "action immédiate". "Des réductions importantes de gaz à effet de serre doivent avoir lieu maintenant, pas dans cinq ou dix ans", souligne le Fonds.
L'Australie a lancé en décembre un programme ambitieux visant à faire de la Grande Barrière le "plus important réseau de zones aquatiques protégées au monde". Devant entrer en vigueur à la mi-2004 après un passage devant le Parlement fin mars, il interdit la pêche commerciale sur le tiers du récif, contre 4,6% jusqu'alors.