Bahamas : l'archipel aux 700 îles

Prenez 700 îles dorées, parfumées, chantantes, riantes. Ajoutez quelques 2300 îlots et rochers, disposez les en chapelet, et posez le tout sur les eaux turquoises de la mer des Caraïbes entre la Floride et Cuba.

Vous obtenez les Bahamas. Un nom qui, déjà, est un voyage.

L’ancienne république des Pirates aujourd’hui île de la New Providence est une espèce de synthèse des Bahamas qui mêle charme colonial et exotisme, les deux liés à la sauce anglaise.

Ici le tourisme tient une place prépondérante dans la vie économique de l’archipel, qui accueille 1,5 million de visiteurs chaque année dont 20 000 Français (séjour moyen de 7 à 9 jours).

Ce secteur représente près de 65 % du PIB.

Capitale de l’île et de l’archipel Nassau est un passage obligé.

On s’y pose et instantanément on est plongé dans l’univers bahamien : celui de la musique, du soleil, du rhum et des fleurs.

Ville blanche construite en pierre de calcaire, Nassau a comme un air de déjà vu. Un p’tit air britannique avec son architecture victorienne et ses bobbies qui règlent la circulation, à gauche, sous le ciel des caraïbes.

D’autres bâtiments de style Nouvelle Orléanais rappellent le souvenir des sudistes que la guerre exila.

C’est en flânant dans les rues de la capitale, à l’ombre des arcades impeccablement entretenues que l’on découvrira ce trésor d’architecture – autant de pages d’histoire des Bahamas.

Dans Bay-Street, l’artère principale, magasins de luxe, de bijoux, de spiritueux (le tout en détaxe) se glissent au milieu de nombreux établissements bancaires, deuxième pilier de l’économie.

A quelques pas de là le Rawson Square et le quartier des bâtiments officiels. Quand siège l’assemblée il faut jeter un œil sur une de ces séances qui se déroulent dans la plus pure tradition de Westminster.

La statue de la reine Victoria veille, à jamais, sur le Parlement tandis que Christophe Colomb assiste à tous les concerts donnés dans les jardins du gouverneur.

Non loin se trouve la maison où résida George VI pendant le dernier conflit mondial. Rachetée elle a été transformée en un établissement chic par un italien fortuné qui a constitué une cave de 280 000 bouteilles, classée parmi les dix plus belles du monde. On peut visiter sur rendez vous, mais pas question de goûter !

Un peu plus loin, le port, où petites embarcations, palaces et villes flottantes font escale quelques jours voire quelques heures.

Pour d’évidentes raisons les bâtiments sont nombreux, très nombreux, à battre pavillon bahamien. Tenu secret leur nombre n’est pas communiqué.

Il suffit de passer un pont pour trouver une espèce d’Eden touristique bien nommé Paradis Island.

Reliée à Nassau, Paradise Island s’étend sur plus de six kilomètres de long et moins d’un kilomètre de large : des plages de rêve, des merveilles naturelles dans des eaux tropicales, des hébergements de toutes classes, un parcours de golf et le plus grand casino des Caraïbes.

L’attraction principale de l’île reste le parc aquatique d’Atlantis. Plus de cinq hectares sur lequel on trouve un aquarium à ciel ouvert, le plus grand au monde qui rassemble plus de 200 espèces de poissons.

Difficile d’imaginer que jusqu’aux années 50, l’endroit était un îlot inoccupé nommé Hog Island !

A l’extérieur de New-Providence des dizaines d’îles, voire des centaines sont des paradis touristiques tant pour l’individuel que pour le Mice ou l’Incentive.

Parmi les plus connues, Grand Bahama à quelques encablures des côtes de Floride.

L’île offre un contraste saisissant entre la modernité des infrastructures de Freeport / Lucaya et la tranquillité de la nature préservée de ses cinq parcs nationaux comme Lucayan National Park.

Grand Bahama est aussi une invitation à tous les sports aquatiques : natation, voile, planche à voile, plongée et pêche.

L’île d’Eleuthera (liberté en grec) est, dit-on, le paradis des amoureux. C’est là que séjournait, chaque année Charles et Diana au temps, déjà bien lointain, de leur idylle.

Eleuthera est également le premier lieu au monde où l’ananas ait été cultivé. On célèbre l’événement chaque année lors du Pineapple Festival.

Harbour Island, au nord, est considérée comme le joyau des Bahamas. Elle surprend par l’étrange beauté de sa longue plage de sable rose de 5 km et son architecture.

Avec ses maisons de poupées, en front de mer, Dunmore, première capitale des Bahamas en 1648, complète la visite de l’île.

Plus déserte, plus calme San-Salvador possède peu d’hôtels et un des plus beaux Club Med, le Colombus.

Une croix posée sur la plage rappelle que c’est là que Christophe Colomb fit sa première escale dans le nouveau monde.

A sa grande déception il ne trouva pas l’or qu’il cherchait.
Il ne savait pas que cet or brillait au dessus de ses caravelles. Il aura fallu cinq siècles pour tirer partie de ce trésor venu du ciel.

Les Bahamas offrent de multiples combinaisons en pré ou post-congrès, ou bien en voyage de stimulation.

Les Bahamas sont un combiné naturel avec Cuba, la Floride et la majeure partie des villes de la côte Est des États-Unis.

Une extension sur une autre île peut être proposée après Nassau ou Freeport. Il existe plus de 15 000 chambres réparties sur tout l’archipel, du petit boutique hôtel aux grandes structures.

Le détail de la composition des salles de réunions et conférences est à disposition auprès des services de l’office de tourisme.

Par ailleurs, les complexes Atlantis Paradise Island, Mélia Nassau, Baha Mar / Grand Hyatt Nassau ainsi que Grand Bahamas Island possèdent leur propre centre de conventions.

Pour Karin Mallet Gautier, directrice de l’office de tourisme : « le choix de Nassau, complété par une îlel est une bonne idée pour les groupes CE ou incentive (….) on peut aussi envisager un combiné avec les Etats-Unis (Floride / New-York par exemple) ou Cuba ».

Et d’ajouter : « rallye en voiturette, rallye surprise, golf, pêche au gros, à la mouche, jeu de piste thématique dans le quartier colonial, thé partie au palais du gouverneur… l’offre est multiple ! »

- Air Caraïbes offre un vol hebdomadaire Paris/San Salvador (entre autres pour le village Columbus Isle du Club Med). Correspondances directes sur Nassau avec la compagnie Bahamas Air (UP).

- British Airways opère 4 vols par semaine en vol direct Londres Heathrow/Nassau.

- Air France et Delta proposent des vols quotidiens Paris/Atlanta/Nassau, et Paris/Miami avec correspondance sur les compagnies américaines ou Bahamas Air vers Nassau ou Freeport.

- American Airlines opère quotidiennement sur des vols Paris/Miami/Nassau et Paris/Miami/Freeport FPO.

S'il est un moment privilégié dans la vie d’un professionnel du voyage, c’est bien celui de l’éductour. Mais que l’on ne s’y trompe pas, l’exercice ne s’apparente pas à un voyage d’agrément, encore moins à des vacances.

La semaine dernière, ils étaient une dizaine de TO et agents de voyages aux Bahamas, à l’invitation de l’office de tourisme.

Leurs avis en quelques mots :

Pauline : "Je ne connaissais pas la destination, j’ai désormais une idée, ça va me permettre de la vendre mieux."

Valérie : "Fascinée par les couleurs. J’ai une meilleure vision de l’archipel jusqu’à présent flou dans ma tête."

Florence : "Dix ans après ma première visite, je suis encore sous le charme. Inchangée, la destination est restée préservée."

Isabelle : "Découverte très positive des îles et de l’hôtellerie et, en plus, je suis tombée sous le charme d’une population très souriante."

Benjamin : "La loi des séries existe : par deux fois mon bagage s’est égaré (fort heureusement retrouvé), je recommanderai donc à mes clients d’éviter les vols intérieurs, les compagnies laissent parfois des bagages sur le tarmac pour respecter le poids de charge. Je leur choisirai plutôt le mode bateau. Sinon, je suis quand même séduit par la destination."

Charline : "Sous le charme des plages et de la gentillesse des Bahamiens. Pour moi, c’est un combiné idéal avec un voyage aux Etats-Unis."

Laurence : "C’est un aquarium à ciel ouvert. Les prestations offertes par les hôtels correspondent à la demande de ma clientèle haut de gamme. Cela peut être le prolongement idéal d’un séjour en Floride."

Nadia : "C’est plus clair dans ma tête. Je favoriserai désormais un voyage inter-îles (2 pour une semaine, 3 pour 15 jours)."

Sandra : "Ma préférence ira aux petites îles, aux hôtels de charme et aux boutiques hôtels, plus adaptés à la clientèle française (la mienne donc). Les grands complexes correspondent plus à la demande américaine. Sinon je suis sous le charme de la beauté des plages et de la gentillesse des habitants."