« En France, il reste beaucoup à faire. Nous gagnons des parts de marché car nous ouvrons des lignes où il y a une attente. On a inauguré Toulouse Nantes et Nice Lyon. D’autres lignes transversales suivront... »
TourMaG.com - Craignez-vous le retour d’Air France en province avec la création de bases à Nice, Marseille, Toulouse ou Bordeaux ?
François Bacchetta : « Je suis serein. On ne s’improvise pas low cost.
Air France n’a pas la structure adéquate.
La base de notre modèle économique, c’est la rotation supplémentaire par rapport aux compagnies classiques, sans correspondance, sans fret en limitant les escales à 30 minutes seulement.
Notre métier c’est d’abord la desserte de ligne moyen courrier point à point en France et de la province vers l’Europe et inversement.
Pour offrir le tarif les plus bas, on surveille les coûts d’exploitation. »
TM.com - Quels sont vos atouts dans cette compétition ?
FB : « Nous avons un seul type d’appareil, cela simplifie la gestion des équipages. Il faut enfin disposer d’une flotte la plus récente pour réduire la facture en kérosène.
La réservation s’effectue par Internet et l’on cible désormais la clientèle affaires qui représente 20 % en France contre 18 % pour le groupe.
On est parfaitement adapté à la culture Internet qui met en œuvre un mode de distribution unique. Et cela va se renforcer progressivement avec l’arrivée de mobiles comme l’I-Phone, qui vont permettre d’accéder à l’information et à la réservation en permanence. »
François Bacchetta : « Je suis serein. On ne s’improvise pas low cost.
Air France n’a pas la structure adéquate.
La base de notre modèle économique, c’est la rotation supplémentaire par rapport aux compagnies classiques, sans correspondance, sans fret en limitant les escales à 30 minutes seulement.
Notre métier c’est d’abord la desserte de ligne moyen courrier point à point en France et de la province vers l’Europe et inversement.
Pour offrir le tarif les plus bas, on surveille les coûts d’exploitation. »
TM.com - Quels sont vos atouts dans cette compétition ?
FB : « Nous avons un seul type d’appareil, cela simplifie la gestion des équipages. Il faut enfin disposer d’une flotte la plus récente pour réduire la facture en kérosène.
La réservation s’effectue par Internet et l’on cible désormais la clientèle affaires qui représente 20 % en France contre 18 % pour le groupe.
On est parfaitement adapté à la culture Internet qui met en œuvre un mode de distribution unique. Et cela va se renforcer progressivement avec l’arrivée de mobiles comme l’I-Phone, qui vont permettre d’accéder à l’information et à la réservation en permanence. »
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FB : « En France, il reste beaucoup à faire. Nous gagnons des parts de marché car nous ouvrons des lignes où il y a une attente. On a inauguré Toulouse Nantes et Nice Lyon. D’autres lignes transversales suivront.
La concurrence ne nous fait pas peur. Il y a 200 compagnies aériennes en Europe, et donc sur toutes nos lignes. En France, nous avons transporté 10 millions de passagers, en hausse de 11,5% en 2010.
En 2011, nous adapterons nos capacités. Notre part de marché atteint 10 %. La part de marché des compagnies à bas prix atteint 38% en Europe contre 20 % en France.
Et l’on prévoit que cette part pourra atteindre 50 % en 2020 pour se rapprocher du modèle américain. Résultat dans une conjoncture difficile on a créé 500 emplois en deux ans et avec des contrats français.
A Nice où nous sommes présents depuis 1996 et même si nous n’avons pas de base nous avons l’intention d’ouvrir de nouvelles lignes. Pour des raisons stratégiques, on reste discret.
Mais il y a des opportunités vers l’Espagne, l’Italie l’Europe centrale sans oublier les transversales.
On reste vigilant car d’autres compétiteurs low cost se positionnent sur le marché français comme Vueling par exemple qui va ouvrir Toulouse Nice... »
FB : « En France, il reste beaucoup à faire. Nous gagnons des parts de marché car nous ouvrons des lignes où il y a une attente. On a inauguré Toulouse Nantes et Nice Lyon. D’autres lignes transversales suivront.
La concurrence ne nous fait pas peur. Il y a 200 compagnies aériennes en Europe, et donc sur toutes nos lignes. En France, nous avons transporté 10 millions de passagers, en hausse de 11,5% en 2010.
En 2011, nous adapterons nos capacités. Notre part de marché atteint 10 %. La part de marché des compagnies à bas prix atteint 38% en Europe contre 20 % en France.
Et l’on prévoit que cette part pourra atteindre 50 % en 2020 pour se rapprocher du modèle américain. Résultat dans une conjoncture difficile on a créé 500 emplois en deux ans et avec des contrats français.
A Nice où nous sommes présents depuis 1996 et même si nous n’avons pas de base nous avons l’intention d’ouvrir de nouvelles lignes. Pour des raisons stratégiques, on reste discret.
Mais il y a des opportunités vers l’Espagne, l’Italie l’Europe centrale sans oublier les transversales.
On reste vigilant car d’autres compétiteurs low cost se positionnent sur le marché français comme Vueling par exemple qui va ouvrir Toulouse Nice... »