Campagne électorale oblige…
Ce lundi matin, le ministre régional Serge Kubla, qui a en charge les portefeuilles du tourisme et de l’économie en Wallonie et naturellement candidat aux prochaines élections, est venu présenter le plan général du renouveau du site.
« Nous avons décidé de travailler en deux temps. Depuis quelques années, nous avons racheté ou passé des accords à très long terme avec les différents propriétaires des biens immobiliers entourant la butte: une quinzaine d’hectares. Puis nous avons effectué différents appels d’offre auprès de sociétés privées pour effectuer les différentes restructurations indispensables. A côté des deux entreprises retenues, BEAI au niveau architecture et urbanisme et Culture Espaces en ce qui concerne la gestion du nouveau site, nous avons également mis en place un comité historique composé de scientifique provenant cinq pays différents. »
Avec du vieux faisons du neuf
BEAI a décidé de littéralement nettoyer le site et de ne garder que les constructions utiles du hameau entourant la bute. Dans la plupart des cas, toutes les annexes inesthétiques seront détruites. Un parking (Cars et voitures privées) extérieur transformera l’ensemble en un espace piétonnier.
L’objectif prioritaire étant de dégager au maximum le Lion et de permettre une animation cohérente du lieu.
En dehors du parking, un nouveau centre d’accueil est prévu: « Le Mémorial » qui avec le panorama, une immense toile circulaire de 110 mètres représentant la bataille au moment de la charge du maréchal Ney, et du musée de cire seront les seuls lieux d’expositions permanente et temporaires. Dans les autres bâtiments, on retrouvera les traditionnels restaurants, cafeteria, boutiques souvenirs, centre de documentation, …
Le projet culturel
Pour Culture Espaces, il s’agit de transmettre aux générations présentes et futures, de façon rigoureuse, un moment fort de l’histoire européenne. Il s’agit également de respecter le pluralisme des points de vue historiques. Projet ambitieux car, actuellement, le visiteur a plus l’impression de découvrir un espace consacré à la gloire de Napoléon qu’à celle des vainqueurs. (ndlr : dans certaines boutiques de souvenirs, il n’existe pas un seul objet ou livre rappelant que Wellington et Blücher ont réellement existé et que se sont eux qui ont triomphé de l’impérialisme français de l’époque).
Quant à l’exposition permanente, elle entend remettre les visiteurs dans les différents contextes qui ont précédé la bataille et l’ont suivis. Les différents thèmes étant présentés de manière dynamique (pe : spectacle en 3D de 15 à 20 minutes, cartes interactives ou animées, etc…)
Les professionnels du tourisme pas oubliés
Contrairement à ce qui se fait d’habitude en mains endroits, les autocaristes n’ont pas été oubliés par les concepteurs. Ainsi, en plus de disposer d’un parking réservé, il est prévu un lieu d’accueil réservé pour les chauffeurs.
Des chiffres et des lettres
Le budget total:
Pouvoirs publics: 30 millions euros dont 5 ont déjà été dépensés pour les différents rachats ou expropriations. Culture Espaces: au maximum 1,5 millions euros (un plan de redevances à la fois fixe et variable est mis en place)
Pour les autorités locales, communes et intercommunales, les sommes engagées sont telles que les reconstitutions de la bataille, regroupant près de 5.000 figurants, qui avaient lieu tous les cinq ans seront annulées aussi longtemps que les travaux seront en cours.
Les travaux: Pendant toute la durée du chantier, le site restera ouvert. Théoriquement l’ensemble rénové sera opérationnel pour 2008.
Nombre de visiteurs attendus: 4.000 visiteurs par jour, soit passer de 300.000 annuels actuellement à 500.000.
Transports publics: en plus des parkings, la société régionale wallonne étudie actuellement la mise en place d’une navette en bus reliant la gare de Waterloo au site de la bataille à raison de 9 rotations quotidiennes.
Anecdotes: Il ne faut pas se tromper de villes puisqu’il existerait pas moins de 120 villes dans le monde à porter le même nom.
La butte du Lion: 300.000 mètres cubes, 520 mètres de tour à la base, 40 mètres de haut, un escalier de 226 marches. Le lion proprement dit pèse 28 tonnes. Le tumulus se situe à l’endroit où le prince d’Orange, héritier du roi de Hollande, a été blessé par un balle française.
Un culte du souvenir savamment entretenu: la bataille de Waterloo et surtout Napoléon ont inspiré de nombreux écrivains. Parmi ceux-ci: les « contres » comme mme de Staël, Chateaubriand, Vigny… parmi les « pour », Victor Hugo, Balzac, Stendhal, Nietzsche, … Quant au cinéma, on ne compte plus les films consacrés à l’époque napoléonienne….
Au final: selon certains historiens, la bataille de Waterloo coûta la vie à plus de 49.000 soldats (25.000 français, 16.000 anglais et 8.000 prussiens) et ce sans compter les morts des batailles précédentes de Ligny, des Quatre-Bras et de Wavre. A noter qu’à la fin de ce que l’on appelle l’épopée napoléonienne, pas moins de 900.000 français avaient été sacrifiés à la « gloire » et l’ « ambition » de l’Empereur.
Ce lundi matin, le ministre régional Serge Kubla, qui a en charge les portefeuilles du tourisme et de l’économie en Wallonie et naturellement candidat aux prochaines élections, est venu présenter le plan général du renouveau du site.
« Nous avons décidé de travailler en deux temps. Depuis quelques années, nous avons racheté ou passé des accords à très long terme avec les différents propriétaires des biens immobiliers entourant la butte: une quinzaine d’hectares. Puis nous avons effectué différents appels d’offre auprès de sociétés privées pour effectuer les différentes restructurations indispensables. A côté des deux entreprises retenues, BEAI au niveau architecture et urbanisme et Culture Espaces en ce qui concerne la gestion du nouveau site, nous avons également mis en place un comité historique composé de scientifique provenant cinq pays différents. »
Avec du vieux faisons du neuf
BEAI a décidé de littéralement nettoyer le site et de ne garder que les constructions utiles du hameau entourant la bute. Dans la plupart des cas, toutes les annexes inesthétiques seront détruites. Un parking (Cars et voitures privées) extérieur transformera l’ensemble en un espace piétonnier.
L’objectif prioritaire étant de dégager au maximum le Lion et de permettre une animation cohérente du lieu.
En dehors du parking, un nouveau centre d’accueil est prévu: « Le Mémorial » qui avec le panorama, une immense toile circulaire de 110 mètres représentant la bataille au moment de la charge du maréchal Ney, et du musée de cire seront les seuls lieux d’expositions permanente et temporaires. Dans les autres bâtiments, on retrouvera les traditionnels restaurants, cafeteria, boutiques souvenirs, centre de documentation, …
Le projet culturel
Pour Culture Espaces, il s’agit de transmettre aux générations présentes et futures, de façon rigoureuse, un moment fort de l’histoire européenne. Il s’agit également de respecter le pluralisme des points de vue historiques. Projet ambitieux car, actuellement, le visiteur a plus l’impression de découvrir un espace consacré à la gloire de Napoléon qu’à celle des vainqueurs. (ndlr : dans certaines boutiques de souvenirs, il n’existe pas un seul objet ou livre rappelant que Wellington et Blücher ont réellement existé et que se sont eux qui ont triomphé de l’impérialisme français de l’époque).
Quant à l’exposition permanente, elle entend remettre les visiteurs dans les différents contextes qui ont précédé la bataille et l’ont suivis. Les différents thèmes étant présentés de manière dynamique (pe : spectacle en 3D de 15 à 20 minutes, cartes interactives ou animées, etc…)
Les professionnels du tourisme pas oubliés
Contrairement à ce qui se fait d’habitude en mains endroits, les autocaristes n’ont pas été oubliés par les concepteurs. Ainsi, en plus de disposer d’un parking réservé, il est prévu un lieu d’accueil réservé pour les chauffeurs.
Des chiffres et des lettres
Le budget total:
Pouvoirs publics: 30 millions euros dont 5 ont déjà été dépensés pour les différents rachats ou expropriations. Culture Espaces: au maximum 1,5 millions euros (un plan de redevances à la fois fixe et variable est mis en place)
Pour les autorités locales, communes et intercommunales, les sommes engagées sont telles que les reconstitutions de la bataille, regroupant près de 5.000 figurants, qui avaient lieu tous les cinq ans seront annulées aussi longtemps que les travaux seront en cours.
Les travaux: Pendant toute la durée du chantier, le site restera ouvert. Théoriquement l’ensemble rénové sera opérationnel pour 2008.
Nombre de visiteurs attendus: 4.000 visiteurs par jour, soit passer de 300.000 annuels actuellement à 500.000.
Transports publics: en plus des parkings, la société régionale wallonne étudie actuellement la mise en place d’une navette en bus reliant la gare de Waterloo au site de la bataille à raison de 9 rotations quotidiennes.
Anecdotes: Il ne faut pas se tromper de villes puisqu’il existerait pas moins de 120 villes dans le monde à porter le même nom.
La butte du Lion: 300.000 mètres cubes, 520 mètres de tour à la base, 40 mètres de haut, un escalier de 226 marches. Le lion proprement dit pèse 28 tonnes. Le tumulus se situe à l’endroit où le prince d’Orange, héritier du roi de Hollande, a été blessé par un balle française.
Un culte du souvenir savamment entretenu: la bataille de Waterloo et surtout Napoléon ont inspiré de nombreux écrivains. Parmi ceux-ci: les « contres » comme mme de Staël, Chateaubriand, Vigny… parmi les « pour », Victor Hugo, Balzac, Stendhal, Nietzsche, … Quant au cinéma, on ne compte plus les films consacrés à l’époque napoléonienne….
Au final: selon certains historiens, la bataille de Waterloo coûta la vie à plus de 49.000 soldats (25.000 français, 16.000 anglais et 8.000 prussiens) et ce sans compter les morts des batailles précédentes de Ligny, des Quatre-Bras et de Wavre. A noter qu’à la fin de ce que l’on appelle l’épopée napoléonienne, pas moins de 900.000 français avaient été sacrifiés à la « gloire » et l’ « ambition » de l’Empereur.