Georges Leiber président des Voyages Lesage à Mulhouse et sa fille Véronique.
Georges Lieber, le premier parce que, basé à Mulhouse, est résolument européen et le second Pierre-Yves Maureau, parce que depuis la Réunion, très éloigné de la métropole, porte un regard sans a priori sur ses confrères et l’évolution de la profession.
Passer de 16 représentants élus à 3 pour siéger au conseil était une réforme pas si facile que cela à accepter par les présidents de régions.
Mais ne pas avoir droit au chapitre pour l’élection du futur président était une pilule impossible à avaler. Aujourd’hui les choses sont rentrées dans l’ordre. Les trois représentants élus des régions (sur 16) représenteront les trois métiers (un producteur, un distributeur et un réceptif) et participeront bien à l’élection du futur président du Conseil.
Les statuts ont-ils les bonnes structures ?
La question est posée par Pierre-Yves Maureau, président de la Chambre Syndicale Régionale de l’île de la Réunion. Venu de loin, sans remettre en cause les nouveaux statuts, il a son point de vue sur le SNAV et sa réforme.
Passer de 16 représentants élus à 3 pour siéger au conseil était une réforme pas si facile que cela à accepter par les présidents de régions.
Mais ne pas avoir droit au chapitre pour l’élection du futur président était une pilule impossible à avaler. Aujourd’hui les choses sont rentrées dans l’ordre. Les trois représentants élus des régions (sur 16) représenteront les trois métiers (un producteur, un distributeur et un réceptif) et participeront bien à l’élection du futur président du Conseil.
Les statuts ont-ils les bonnes structures ?
La question est posée par Pierre-Yves Maureau, président de la Chambre Syndicale Régionale de l’île de la Réunion. Venu de loin, sans remettre en cause les nouveaux statuts, il a son point de vue sur le SNAV et sa réforme.
Pierre-Yves Maureau président de la CSR Réunion et Catherine Frécaut, sa vice-présidente
« A l’origine le SNAV représentait les petites agences. Les réseaux et les groupes importants se sont ensuite affiliés. Leurs intérêts et leurs priorités ne sont pas les mêmes. Il ne faudrait pas que les uns prennent trop d’ascendant sur les autres. On peut craindre un déséquilibre. Le choix et la qualité des futurs élus seront très importants ».
A propos de la Convention de Biarritz : "Il est toujours intéressant de voir comment évolue le métier. J’ai été particulièrement intéressé par l’atelier consacré à internet et la société du multimédia animé par Emmanuel Guirado. Nous vivons un changement en profondeur capital. Pour nous qui sommes loin, internet est un moyen encore plus essentiel pour rester dans l’action. "
Etre fort et crédible devant ceux qui nous gouvernent
Georges Lieber, président des Voyages Lesage (Starter) est un producteur frontalier qui travaille avec les marchés allemand, suisse et français. Pour lui, le problème français relève d’un choix de société. Face à nos voisins, nos 35 heures et nos RTT font toujours débat. « Peu d’hommes politiques ont le courage de mettre le problème sur la table » insiste Georges Lieber.
A propos de la réforme du SNAV, il estime que le pire de tout aurait été de ne rien faire. « Même si je regrette que les présidents de régions ne soient plus que trois au lieu de seize, je trouve qu’il est fondamental de mettre en place un organe qui puisse prendre des décisions rapidement et qui sache s’adapter aux situations. Il est capital que notre profession dispose d’une représentation forte et crédible capable de faire valoir ses revendications et de dialoguer avec les pouvoirs publics, avec Iata, avec Bruxelles, avec les syndicats etc. »
A propos de la Convention de Biarritz : « J’aurais aimé avoir des intervenants extérieurs pour animer certaines tables rondes. Je trouve que dans l’atelier qui mettait face à face producteurs et distributeurs Antoine Cachin a relevé une évidence. Nous nous partageons un marché qui stagne. Si le marché était en expansion il n’y aurait aucune tension entre nous. »
A propos de la Convention de Biarritz : "Il est toujours intéressant de voir comment évolue le métier. J’ai été particulièrement intéressé par l’atelier consacré à internet et la société du multimédia animé par Emmanuel Guirado. Nous vivons un changement en profondeur capital. Pour nous qui sommes loin, internet est un moyen encore plus essentiel pour rester dans l’action. "
Etre fort et crédible devant ceux qui nous gouvernent
Georges Lieber, président des Voyages Lesage (Starter) est un producteur frontalier qui travaille avec les marchés allemand, suisse et français. Pour lui, le problème français relève d’un choix de société. Face à nos voisins, nos 35 heures et nos RTT font toujours débat. « Peu d’hommes politiques ont le courage de mettre le problème sur la table » insiste Georges Lieber.
A propos de la réforme du SNAV, il estime que le pire de tout aurait été de ne rien faire. « Même si je regrette que les présidents de régions ne soient plus que trois au lieu de seize, je trouve qu’il est fondamental de mettre en place un organe qui puisse prendre des décisions rapidement et qui sache s’adapter aux situations. Il est capital que notre profession dispose d’une représentation forte et crédible capable de faire valoir ses revendications et de dialoguer avec les pouvoirs publics, avec Iata, avec Bruxelles, avec les syndicats etc. »
A propos de la Convention de Biarritz : « J’aurais aimé avoir des intervenants extérieurs pour animer certaines tables rondes. Je trouve que dans l’atelier qui mettait face à face producteurs et distributeurs Antoine Cachin a relevé une évidence. Nous nous partageons un marché qui stagne. Si le marché était en expansion il n’y aurait aucune tension entre nous. »
Snav : le déséquilibre possible d’une réforme
Dans un souci d’efficacité les nouveaux statuts vont resserrer la représentativité et le poids des différents métiers dans le futur conseil d’administration. A Biarritz, ce rééquilibrage à minima faisait débat notamment du côté des distributeurs indépendants qui craignent de perdre leur représentativité.
Dans l’actuelle structure, ils sont 18 administrateurs issus de la distribution à siéger au Conseil National (6 pour les indépendants, 6 pour les réseaux volontaires et 6 pour les réseaux industriels). Dans la future structure ils ne seront plus que trois. Et c’est là que le bât blesse.
Franck Vauragen, président des agences indépendantes – soit 340 licences - explique :
« Je souhaite que les trois élus qui siégeront au titre des distributeurs représentent nos trois structures : un indépendant, un réseau intégré et un réseau industriel. Dans le texte actuel, il n’y a pas cette obligation et nous prenons le risque que l’un d’entre nous ne soit pas représenté. On ne bâtira jamais un syndicat fort en laissant des confrères au bord de la route. » Franck Vauragen ne veut fermer aucune porte pour la profession en général et sa famille en particulier. M.S.
Dans un souci d’efficacité les nouveaux statuts vont resserrer la représentativité et le poids des différents métiers dans le futur conseil d’administration. A Biarritz, ce rééquilibrage à minima faisait débat notamment du côté des distributeurs indépendants qui craignent de perdre leur représentativité.
Dans l’actuelle structure, ils sont 18 administrateurs issus de la distribution à siéger au Conseil National (6 pour les indépendants, 6 pour les réseaux volontaires et 6 pour les réseaux industriels). Dans la future structure ils ne seront plus que trois. Et c’est là que le bât blesse.
Franck Vauragen, président des agences indépendantes – soit 340 licences - explique :
« Je souhaite que les trois élus qui siégeront au titre des distributeurs représentent nos trois structures : un indépendant, un réseau intégré et un réseau industriel. Dans le texte actuel, il n’y a pas cette obligation et nous prenons le risque que l’un d’entre nous ne soit pas représenté. On ne bâtira jamais un syndicat fort en laissant des confrères au bord de la route. » Franck Vauragen ne veut fermer aucune porte pour la profession en général et sa famille en particulier. M.S.