Space Perspective : Déjà plus de 1 200 billets ont été vendus pour les premiers vols attendus d'ici fin 2024 - Photo Space Perspective capture écran
Pourra t-on bientôt se marier dans l'espace ?
Cette idée n’est pas nouvelle, puisque déjà en 2003, le cosmonaute russe Yuri Malenchenko et Ekaterina Dmitriev s'étaient dit "oui" via une connexion satellite entre l'ISS et le QG de la NASA.
Si l’agence spatiale russe Rosaviakosmos avait donné son accord que du bout des lèvres à la cérémonie, son porte-parole, Sergueï Gorbounov, a par la suite et très rapidement averti qu'à l'avenir « les mariages dans l'espace seraient interdits et que cette clause serait mentionnée explicitement dans les contrats des cosmonautes ».
C’est à ce jour l’unique et dernier mariage dans l’espace.
Cette idée n’est pas nouvelle, puisque déjà en 2003, le cosmonaute russe Yuri Malenchenko et Ekaterina Dmitriev s'étaient dit "oui" via une connexion satellite entre l'ISS et le QG de la NASA.
Si l’agence spatiale russe Rosaviakosmos avait donné son accord que du bout des lèvres à la cérémonie, son porte-parole, Sergueï Gorbounov, a par la suite et très rapidement averti qu'à l'avenir « les mariages dans l'espace seraient interdits et que cette clause serait mentionnée explicitement dans les contrats des cosmonautes ».
C’est à ce jour l’unique et dernier mariage dans l’espace.
Mariage dans l'espace : 1,45 M€ en 2007 avec First Advantage
Les mariages dans l'espace font leur retour avec Space Perspective avec le Spaceship Neptune - Photo Space Perspective capture écran
Il a fallu attendre 2007 pour que l’entreprise tokyoïte First Advantage ouvre les réservations pour les époux ou futurs époux, prêts à dépenser quelque 240 millions de yens (1,45 million d’euros) pour prendre place à bord d’une petite navette spatiale propulsée à une altitude de 100 kilomètres.
First Advantage gérant ces vols en partenariat avec l'entreprise américaine Rocketplane , qui envisageait de faire décoller les navettes depuis un aéroport privé dans l'Oklahoma (centre des Etats-Unis).
A cette époque, First Advantage outre le marché japonais visait l’essentiel des demandes de la part de riches chinois et arabes du Golfe persique.
Malheureusement fin 2007 et après avoir racheté Kistler Aerospace Corporation, la société Rocketplane Limited Inc. Cessait ses activités….
First Advantage gérant ces vols en partenariat avec l'entreprise américaine Rocketplane , qui envisageait de faire décoller les navettes depuis un aéroport privé dans l'Oklahoma (centre des Etats-Unis).
A cette époque, First Advantage outre le marché japonais visait l’essentiel des demandes de la part de riches chinois et arabes du Golfe persique.
Malheureusement fin 2007 et après avoir racheté Kistler Aerospace Corporation, la société Rocketplane Limited Inc. Cessait ses activités….
2009, un mariage en gravité zéro
Ce n’était que partie remise puisque en 2009, un couple d’américain célébrait leur mariage en gravité zéro. Bien qu’ils n’aient pas pu être dans l’espace réel, ils ont pu avoir les mêmes sensations.
Pour cela ils avaient contacté Zero G, une entreprise privée qui, avec l’accord des forces aériennes d’Amérique du nord, offre à ses clients un vol parabolique dans un Boeing 727-200 et, par conséquent la possibilité d’expérimenter la sensation d’apesanteur.
La cérémonie fut officialisée par l’ex-astronaute et co-fondateur de l’entreprise (Zéro G) Richard Garriott et s’est déroulée comme une cérémonie normale, avec l’échange des alliances, le lancé du bouquet, et le bisou des mariés.
Depuis plus de vingt ans, rien de très sérieux jusqu’à l’annonce dernièrement de la société "Space Perspective" annonçant qu’elle pourrait être la première entreprise du secteur spatial à proposer un service de mariage dans l’espace.
Pour cela ils avaient contacté Zero G, une entreprise privée qui, avec l’accord des forces aériennes d’Amérique du nord, offre à ses clients un vol parabolique dans un Boeing 727-200 et, par conséquent la possibilité d’expérimenter la sensation d’apesanteur.
La cérémonie fut officialisée par l’ex-astronaute et co-fondateur de l’entreprise (Zéro G) Richard Garriott et s’est déroulée comme une cérémonie normale, avec l’échange des alliances, le lancé du bouquet, et le bisou des mariés.
Depuis plus de vingt ans, rien de très sérieux jusqu’à l’annonce dernièrement de la société "Space Perspective" annonçant qu’elle pourrait être la première entreprise du secteur spatial à proposer un service de mariage dans l’espace.
Le retour des mariages dans l'espace : déjà plus de 1 200 billets ont été vendus
« Le vaisseau spatial Neptune a été conçu pour être le plus accessible, le plus durable et le plus sûr des vaisseaux spatiaux spatial » a déclaré Jane Poynter, cofondatrice de Space Perspective, poursuivant « Neptune est transporté dans l’espace par le SpaceBalloon, propulsé par de l’hydrogène renouvelable, sans fusées et sans l’empreinte carbone associée ».
Le Spaceship Neptune intègre neuf sièges inclinables (pour huit passagers et un pilote), des fenêtres panoramiques, une connexion Wi-Fi ainsi qu’un bar. Un mobilier qui ne pose aucun problème, puisqu’au lieu de décoller, le ballon et son vaisseau montent tranquillement jusqu'à atteindre 100 000 pieds (30 kilomètres) à une vitesse de 20 km/h, « rendant l'expérience accessible à toute personne apte à voler avec une compagnie aérienne commerciale ».
Déjà plus de 1 200 billets ont été vendus pour les premiers vols attendus d'ici fin 2024, mais l’annonce de Space Perspective de pouvoir se marier dans l’espace a provoqué un véritable rush « puisqu’un couple pourrait devenir le premier à se marier dans l’espace », rapporte le New York Post. Tarif : $125 000 par personne !
On connaissait déjà les voyages de noces spatiaux dans les listes de mariage, sans aucun doute cette possibilité de se marier dans l’espace va donner des idées à certains compétiteurs dans le domaine des ballon stratosphériques comme : Zero2infinity, Space Perspective, World View Enterprises ou les français Stratoflight et Zéphalto.
Le Spaceship Neptune intègre neuf sièges inclinables (pour huit passagers et un pilote), des fenêtres panoramiques, une connexion Wi-Fi ainsi qu’un bar. Un mobilier qui ne pose aucun problème, puisqu’au lieu de décoller, le ballon et son vaisseau montent tranquillement jusqu'à atteindre 100 000 pieds (30 kilomètres) à une vitesse de 20 km/h, « rendant l'expérience accessible à toute personne apte à voler avec une compagnie aérienne commerciale ».
Déjà plus de 1 200 billets ont été vendus pour les premiers vols attendus d'ici fin 2024, mais l’annonce de Space Perspective de pouvoir se marier dans l’espace a provoqué un véritable rush « puisqu’un couple pourrait devenir le premier à se marier dans l’espace », rapporte le New York Post. Tarif : $125 000 par personne !
On connaissait déjà les voyages de noces spatiaux dans les listes de mariage, sans aucun doute cette possibilité de se marier dans l’espace va donner des idées à certains compétiteurs dans le domaine des ballon stratosphériques comme : Zero2infinity, Space Perspective, World View Enterprises ou les français Stratoflight et Zéphalto.
Reste cependant un problème : l’aspect juridique
SpaceBalloon, propulsé par de l’hydrogène renouvelable intègre neuf sièges inclinables (pour huit passagers et un pilote), des fenêtres panoramiques, une connexion Wi-Fi ainsi qu’un bar. - Photo Space Perspective
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Théoriquement et juridiquement, un mariage réellement effectué à bord de la station spatiale ou un autre type de vaisseau peut avoir lieu, dans la mesure où l’on est censé pouvoir accomplir tous les actes de la vie civile en orbite et que l’on respecte les procédures puisqu’on est en fait sur des prolongements de territoires terrestres.
Par exemple le cosmonaute russe Iouri Malentchenko s’est marié, alors qu’il était à bord de la station, avec sa compagne qui se trouvait, elle, à Houston, au Texas. Cette union, d’un point de vue juridique, a eu lieu au Texas, selon le droit texan, qui autorise les mariages lorsque l’un des époux est absent. Donc oui, on pourrait se marier à bord de la station.
En France, par exemple, il faut passer devant un officier d’État civil, qui est habilité à cet effet. Il n’est pas certain qu’à bord, il y ait un passager voire un pilote qui dispose du pouvoir de marier deux personnes, à moins d’embarquer le Maire ou un de ses adjoints… Donc en pratique, mettre en œuvre les procédures de mariage propres à chaque État dans l’espace, parait encore difficile.
Mais pour l’industrie spatiale rien ne semble impossible, les Japonais semblent d’ailleurs déjà avoir résolu ce problème
Par exemple le cosmonaute russe Iouri Malentchenko s’est marié, alors qu’il était à bord de la station, avec sa compagne qui se trouvait, elle, à Houston, au Texas. Cette union, d’un point de vue juridique, a eu lieu au Texas, selon le droit texan, qui autorise les mariages lorsque l’un des époux est absent. Donc oui, on pourrait se marier à bord de la station.
En France, par exemple, il faut passer devant un officier d’État civil, qui est habilité à cet effet. Il n’est pas certain qu’à bord, il y ait un passager voire un pilote qui dispose du pouvoir de marier deux personnes, à moins d’embarquer le Maire ou un de ses adjoints… Donc en pratique, mettre en œuvre les procédures de mariage propres à chaque État dans l’espace, parait encore difficile.
Mais pour l’industrie spatiale rien ne semble impossible, les Japonais semblent d’ailleurs déjà avoir résolu ce problème
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française et "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, ainsi qu'en 2022 "Tourisme Spatial et Ecologie" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française et "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, ainsi qu'en 2022 "Tourisme Spatial et Ecologie" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.