i-tourisme : La première trace qui fait référence à l’open innovation date de 10 ans. Il s’agit d’un ouvrage écrit pas un Anglais : Henry Chesbrough. Inutile de vous dire qu’il fallut du temps pour traverser l’Atlantique. Mais il semble qu’on se rattrape. Le sujet devient à la mode. Quel est votre point de vue : c’est passager ou durable ?
Martin Duval : Durable, car les entreprises n’ont plus le choix.
La question n’est pas le si, mais le comment s’appuyer sur l’open innovation.
i-tourisme : Pourquoi ?
M.D. : Car le monde est devenu trop complexe pour réussir tout seul.
Les consommateurs ont récupéré le pouvoir et leurs influences augmentent sans cesse.
Pour les satisfaire, il faut les impliquer, tester des nouveaux produits en permanence, innover, etc.
Comment, sans recourir au collaboratif, les entreprises pourraient suivre ? Impossible.
C’est pour elles seules : trop cher, trop long, trop complexe.
On va aller de plus en plus loin dans les partenariats et le partage.
Martin Duval : Durable, car les entreprises n’ont plus le choix.
La question n’est pas le si, mais le comment s’appuyer sur l’open innovation.
i-tourisme : Pourquoi ?
M.D. : Car le monde est devenu trop complexe pour réussir tout seul.
Les consommateurs ont récupéré le pouvoir et leurs influences augmentent sans cesse.
Pour les satisfaire, il faut les impliquer, tester des nouveaux produits en permanence, innover, etc.
Comment, sans recourir au collaboratif, les entreprises pourraient suivre ? Impossible.
C’est pour elles seules : trop cher, trop long, trop complexe.
On va aller de plus en plus loin dans les partenariats et le partage.
i-tourisme : C’est-à-dire ?
M.D. : Avec la démarche d’impliquer l’écosystème autour de l’entreprise.
Cela passe en premier lieu par ses collaborateurs, bien entendu, mais aussi ses fournisseurs, ses clients, ses partenaires, les écoles, les chercheurs, les start-ups, etc.
i-tourisme : Pour quelle finalité ?
M.D. : Pour tester de nouveaux produits, avec des cycles plus courts, pour tenter des expériences nouvelles dans un plus grand nombre de situations.
Il faut oser davantage même avec des idées qui ont peu de chance de marcher.
i-tourisme : Quand même, des idées qui ont peu de chance de marcher, vous y allez un peu fort !
M.D. : Non pourquoi ? Qui vous dit que vous n’aurez pas de bonnes surprises et que vous allez trouver, avec cette méthode, un concept auquel vous n’avez pas pensé et qui va préparer votre futur ?
Si vous ne le testez pas, vous ne le saurez jamais.
Si vous restez cantonné dans votre modèle classique vous risquez de ne pas savoir que vos clients sont déjà ailleurs.
i-tourisme : L’open innovation est la réponse ?
M.D. : C’est une réponse et elle est complémentaire au management traditionnel des entreprises.
L’idée n’est pas de dire : j’ai une idée, mais plutôt j’ai un problème et pour le résoudre de vouloir impliquer et mutualiser l’ensemble de la chaîne qui gravite autour de votre entreprise dans un objectif commun.
i-tourisme : C’est très collaboratif.
M.D. : Parfaitement. L’open innovation que, l’on traduit en français par innovation ouverte, reflète cet état d’esprit.
i-tourisme : Et vous pensez que l’open innovation va s’adapter au tourisme ?
M.D. : Oui, et peut-être plus que sur d’autres secteurs.
Votre industrie présente un maillage d’acteurs qui se complètent naturellement : agence de voyages, TO, plate-forme fournisseurs, une large typologie de start-ups, et bien sûr la forte influence des hautes technologies qui renforce ce besoin de connexion entre tous.
Cette interdépendance est favorable au développement de l’open innovation, surtout par rapport au numérique.
i-tourisme : Pourquoi, surtout par rapport au numérique ?
M.D. : Car tout s’accélère : la recherche, les développements technologiques, la course aux solutions innovantes et ça coûte de plus en plus cher.
La mutualisation des moyens devient indispensable.
L’open innovation et son mode d’organisation collaboratif apportent leur lot de solutions en se reposant, par exemple, sur des start-ups innovantes qui recherchent un certain rayonnement et du financement.
Tout le monde y trouve son compte.
i-tourisme : Quel est le niveau d’adoption de l’open innovation dans le tourisme ?
M.D. : Il est encore faible.
Les entreprises du tourisme ne sont pas encore assez matures comme, par exemple, impliquer ses clients.
C’est dommage, car les tests seraient plus faciles à engager. Ça marcherait.
Le tourisme est un sujet qui intéresse tout le monde.
Ce n’est pas comme si vous vouliez motiver votre premier et deuxième cercle sur des concepts industriels !
Mais, comme ce secteur est fortement consommateur de technologies, je pense que l’open innovation va vite se développer dans le tourisme.
M.D. : Avec la démarche d’impliquer l’écosystème autour de l’entreprise.
Cela passe en premier lieu par ses collaborateurs, bien entendu, mais aussi ses fournisseurs, ses clients, ses partenaires, les écoles, les chercheurs, les start-ups, etc.
i-tourisme : Pour quelle finalité ?
M.D. : Pour tester de nouveaux produits, avec des cycles plus courts, pour tenter des expériences nouvelles dans un plus grand nombre de situations.
Il faut oser davantage même avec des idées qui ont peu de chance de marcher.
i-tourisme : Quand même, des idées qui ont peu de chance de marcher, vous y allez un peu fort !
M.D. : Non pourquoi ? Qui vous dit que vous n’aurez pas de bonnes surprises et que vous allez trouver, avec cette méthode, un concept auquel vous n’avez pas pensé et qui va préparer votre futur ?
Si vous ne le testez pas, vous ne le saurez jamais.
Si vous restez cantonné dans votre modèle classique vous risquez de ne pas savoir que vos clients sont déjà ailleurs.
i-tourisme : L’open innovation est la réponse ?
M.D. : C’est une réponse et elle est complémentaire au management traditionnel des entreprises.
L’idée n’est pas de dire : j’ai une idée, mais plutôt j’ai un problème et pour le résoudre de vouloir impliquer et mutualiser l’ensemble de la chaîne qui gravite autour de votre entreprise dans un objectif commun.
i-tourisme : C’est très collaboratif.
M.D. : Parfaitement. L’open innovation que, l’on traduit en français par innovation ouverte, reflète cet état d’esprit.
i-tourisme : Et vous pensez que l’open innovation va s’adapter au tourisme ?
M.D. : Oui, et peut-être plus que sur d’autres secteurs.
Votre industrie présente un maillage d’acteurs qui se complètent naturellement : agence de voyages, TO, plate-forme fournisseurs, une large typologie de start-ups, et bien sûr la forte influence des hautes technologies qui renforce ce besoin de connexion entre tous.
Cette interdépendance est favorable au développement de l’open innovation, surtout par rapport au numérique.
i-tourisme : Pourquoi, surtout par rapport au numérique ?
M.D. : Car tout s’accélère : la recherche, les développements technologiques, la course aux solutions innovantes et ça coûte de plus en plus cher.
La mutualisation des moyens devient indispensable.
L’open innovation et son mode d’organisation collaboratif apportent leur lot de solutions en se reposant, par exemple, sur des start-ups innovantes qui recherchent un certain rayonnement et du financement.
Tout le monde y trouve son compte.
i-tourisme : Quel est le niveau d’adoption de l’open innovation dans le tourisme ?
M.D. : Il est encore faible.
Les entreprises du tourisme ne sont pas encore assez matures comme, par exemple, impliquer ses clients.
C’est dommage, car les tests seraient plus faciles à engager. Ça marcherait.
Le tourisme est un sujet qui intéresse tout le monde.
Ce n’est pas comme si vous vouliez motiver votre premier et deuxième cercle sur des concepts industriels !
Mais, comme ce secteur est fortement consommateur de technologies, je pense que l’open innovation va vite se développer dans le tourisme.