Dans les traces de Niemeyer
Oubliez l’idée d’organiser un jeu de piste urbain à Brasilia. Avec ses dimensions extra-larges et ses avenues inhumaines (15 kms pour la plus longue), la capitale est d’abord faite pour la voiture.
L’architecte Oscar Niemeyer, à l’origine du mouvement moderne au Brésil, en a conçu les principaux bâtiments, remplaçant la pierre par le béton, multipliant les courbes dans des constructions audacieuses.
L’Eixo Monumental est l’axe symbolique de la ville. Si la perspective semble rapprocher ses bâtiments les plus emblématiques, ils sont en réalité éloignés parfois de plusieurs kilomètres : le dôme blanc du Musée National, la couronne de béton et de verre de la cathédrale Metropolitana, le Palais Itamaraty fameux pour ses fines arches émergeant des eaux, le Palais Présidentiel et le Palais de Justice avec ses « gargouilles » modernes, et surtout le Parlement et ses deux «bols» géants.
À l’intérieur, Niemeyer a également exprimé son talent : reflets sur les sols en granit noir et dans les eaux qui cernent les bâtiments, piliers en acier brossé, plafond du sénat illuminé de 135 000 tuiles d’aluminium.
De salons en couloirs, le Parlement est aussi un lieu d’expression pour de nombreux artistes modernistes : sculptures de Marianne Peretti, mobiliers de Saarinen, l’inventeur de la chaise tulipe, etc...
L’architecte Oscar Niemeyer, à l’origine du mouvement moderne au Brésil, en a conçu les principaux bâtiments, remplaçant la pierre par le béton, multipliant les courbes dans des constructions audacieuses.
L’Eixo Monumental est l’axe symbolique de la ville. Si la perspective semble rapprocher ses bâtiments les plus emblématiques, ils sont en réalité éloignés parfois de plusieurs kilomètres : le dôme blanc du Musée National, la couronne de béton et de verre de la cathédrale Metropolitana, le Palais Itamaraty fameux pour ses fines arches émergeant des eaux, le Palais Présidentiel et le Palais de Justice avec ses « gargouilles » modernes, et surtout le Parlement et ses deux «bols» géants.
À l’intérieur, Niemeyer a également exprimé son talent : reflets sur les sols en granit noir et dans les eaux qui cernent les bâtiments, piliers en acier brossé, plafond du sénat illuminé de 135 000 tuiles d’aluminium.
De salons en couloirs, le Parlement est aussi un lieu d’expression pour de nombreux artistes modernistes : sculptures de Marianne Peretti, mobiliers de Saarinen, l’inventeur de la chaise tulipe, etc...
Une journée au musée
Le Musée National qui trône sur L’Eixo Monumental est un éblouissant dôme blanc autour duquel s’enroule une fragile rampe flottant dans le vide. Le mince filet d’ombre qu’elle projette au sol offre un peu de fraîcheur aux rares passants ; alors que tout autour, la minérale Place de la Culture propose ses espaces écrasés par le soleil aux skaters qui effectuent quelques figures de haut vol.
Pas de porte, on entre ici comme dans un moulin ; la culture accessible à tous en quelque sorte.
A l’intérieur aussi, on est frappé par la légèreté du lieu. Suspendu au plafond par des tubes, l’étage supérieur semble défier l’apesanteur.
L’endroit accueille des expositions d’art contemporain.
Pour les assoiffés de culture, Brasilia possède une bonne vingtaine d’autres musées...
Pas de porte, on entre ici comme dans un moulin ; la culture accessible à tous en quelque sorte.
A l’intérieur aussi, on est frappé par la légèreté du lieu. Suspendu au plafond par des tubes, l’étage supérieur semble défier l’apesanteur.
L’endroit accueille des expositions d’art contemporain.
Pour les assoiffés de culture, Brasilia possède une bonne vingtaine d’autres musées...
D’un observatoire à l’autre
Ce n’est qu’en grimpant au sommet de la tour de télévision en acier de 224 mètres que l’on comprend la folie de Brasilia : une ville où les espaces semblent filer à l’infini, une cité totalement planifiée qui a la forme d’un avion !
Depuis sa conception, elle a largement pris son envol, rassemblant trois millions d’habitants...
Parce que Brasilia demeure une ville en mouvement perpétuel, il convient ensuite de filer jusqu’à la nouvelle tour de TV digital haute de 185 mètres, plantée sur une colline en périphérie.
Juste avant sa mort l’an dernier, Niemeyer y a ajouté deux « pétales » coiffés d’un dôme de verre, pour la rendre plus séduisante.
Le premier pétale abrite un hall d’expositions qui dévoile une maquette de Brasilia ; dans le second, à 110 mètres au dessus du sol, un bar/café dévoile une vue à 360° sur la ville et la nature environnante. Idéal pour un cocktail dans les airs.
Depuis sa conception, elle a largement pris son envol, rassemblant trois millions d’habitants...
Parce que Brasilia demeure une ville en mouvement perpétuel, il convient ensuite de filer jusqu’à la nouvelle tour de TV digital haute de 185 mètres, plantée sur une colline en périphérie.
Juste avant sa mort l’an dernier, Niemeyer y a ajouté deux « pétales » coiffés d’un dôme de verre, pour la rendre plus séduisante.
Le premier pétale abrite un hall d’expositions qui dévoile une maquette de Brasilia ; dans le second, à 110 mètres au dessus du sol, un bar/café dévoile une vue à 360° sur la ville et la nature environnante. Idéal pour un cocktail dans les airs.
Une ville dans la nature
On l’oublie souvent mais les 3⁄4 du territoire de Brasilia sont constitués d’espaces verts, avec 68 parcs urbains voulus par le paysagiste Burle-Marx et surtout le lac artificiel Paranoa, qui enserre la ville.
Avec ses 48 km2, il se prête à de nombreuses joutes aquatiques : canoé, paddle, voile, ski nautique... La rive sud du lac, du côté du parc Pontao do Lago Sul, aligne plusieurs bars/ restaurants, dans une ambiance très jetset qui rappelle parfois Miami, comme le Bier Fass.
Pour le dîner, on pourra opter pour la churrascaria Porcao Brasilia, réputée pour sa carte de... 25 viandes.
Autre lieu, proche de la ville: le parc national de Brasilia, qui s ́étend sur 30 000 hectares. On y organise des randonnées faciles à la découverte des tatous, des singes et des capivaras (grands rongeurs), avant de plonger dans ses piscines naturelles.
Avec ses 48 km2, il se prête à de nombreuses joutes aquatiques : canoé, paddle, voile, ski nautique... La rive sud du lac, du côté du parc Pontao do Lago Sul, aligne plusieurs bars/ restaurants, dans une ambiance très jetset qui rappelle parfois Miami, comme le Bier Fass.
Pour le dîner, on pourra opter pour la churrascaria Porcao Brasilia, réputée pour sa carte de... 25 viandes.
Autre lieu, proche de la ville: le parc national de Brasilia, qui s ́étend sur 30 000 hectares. On y organise des randonnées faciles à la découverte des tatous, des singes et des capivaras (grands rongeurs), avant de plonger dans ses piscines naturelles.