British Airways, compagnie du groupe IAG, passe un début d'été 2017 compliqué.
Quelques jours après que le dépôt par le syndicat Unite d'un préavis de grève pour la période du samedi 1er au dimanche 16 juillet 2017 inclus, la compagnie nationale britannique commence à annuler des vols.
Selon la presse britannique, une soixantaine de vols au départ de Londres-Heathrow seront touchés par cette grève. Les passagers affectés commencent à être transférés sur d'autres liaisons, notamment chez les partenaires de British au sein d'IAG (Iberia, Vueling) ou d'ailleurs (Qatar Airways).
"Nous allons fusionner certains vols sur Heathrow, et tous les clients concernés seront contactés à l'avance", veut rassurer un porte parole de BA cité par le Sun.
Quelques jours après que le dépôt par le syndicat Unite d'un préavis de grève pour la période du samedi 1er au dimanche 16 juillet 2017 inclus, la compagnie nationale britannique commence à annuler des vols.
Selon la presse britannique, une soixantaine de vols au départ de Londres-Heathrow seront touchés par cette grève. Les passagers affectés commencent à être transférés sur d'autres liaisons, notamment chez les partenaires de British au sein d'IAG (Iberia, Vueling) ou d'ailleurs (Qatar Airways).
"Nous allons fusionner certains vols sur Heathrow, et tous les clients concernés seront contactés à l'avance", veut rassurer un porte parole de BA cité par le Sun.
Des PNC sous-payés ?
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Promettant que la grève ne l'empêchera pas "encore, une fois, d'emmener tous les clients vers leurs destinations malgré l'action industrielle de Unite", la direction a également annoncé qu'elle louerait, pour contrer le mouvement des PNC, des avions à Qatar Airways, dont de nombreux appareils sont cloués au sol en raison de la crise diplomatique avec ses voisins du Golfe.
La compagnie qatarienne aurait accepté de louer à British neuf Airbus A320 avec équipage.
De leurs côtés, les PNC de la flotte mixte basés à l'aéroport de Londres-Heathrow réclament une nouvelle fois des augmentations salariales. Il s'agit de leur troisième mouvement de grève sur la seule année 2017 (26 jours au total), après celles de début juin et de janvier dernier.
D'après le syndicat, qui menace également de poursuivre la compagnie en justice "au nom des 1 400 membres des équipages de cabines", le revenu moyen des PNC British Airways se situerait autour de 16 000 £ par an (18 300 euros), à raison de 1000 £ par mois plus les heures de vol.
D'après la direction, qui a proposé une augmentation de salaire de 2%, le salaire moyen de ses hôtesses et stewards serait plutôt de 21 000 £ avec les bonus.
La compagnie qatarienne aurait accepté de louer à British neuf Airbus A320 avec équipage.
De leurs côtés, les PNC de la flotte mixte basés à l'aéroport de Londres-Heathrow réclament une nouvelle fois des augmentations salariales. Il s'agit de leur troisième mouvement de grève sur la seule année 2017 (26 jours au total), après celles de début juin et de janvier dernier.
D'après le syndicat, qui menace également de poursuivre la compagnie en justice "au nom des 1 400 membres des équipages de cabines", le revenu moyen des PNC British Airways se situerait autour de 16 000 £ par an (18 300 euros), à raison de 1000 £ par mois plus les heures de vol.
D'après la direction, qui a proposé une augmentation de salaire de 2%, le salaire moyen de ses hôtesses et stewards serait plutôt de 21 000 £ avec les bonus.
Une amende et 90 millions d'euros de pertes
Par ailleurs, pour aggraver ce climat de tensions sociales, l'autorité italienne de la concurrence vient d'infliger, vendredi 23 juin 2017, une amende totale d'un million d'euros à la compagnie anglaise pour "pratique commerciale incorrecte".
La raison : un défaut d'information des passagers sur son site internet au sujet de la règle de "no-show" (non présentation du passager à l'aéroport).
D'après les explications de l'AFP, la compagnie ne prévoyait pas de procédure spécifique pour permettre à ses clients de bénéficier quand même du retour d'un vol dans le cas où ils auraient manqué l'aller.
Pour couronner le tout, un mois tout juste après la panne informatique géante qui avait forcé British à annuler 726 vols sur un week-end et provoqué le chaos à Heathrow et Gatwick, le directeur général, Willie Walsh, a livré une première estimation des pertes engendrées.
"Une estimation initiale du coût brut de l'incident s'élève à quelque 80 millions de livres", soit 90 millions d'euros, a-t-il expliqué lors de la dernière assemblée générale d'IAG à Madrid.
Et d'après les dernières explications de M. Walsh, la panne serait finalement liée à une erreur humaine, un technicien aurait coupé puis remis le courant d'un centre de données de la compagnie "de façon désordonnée".
La raison : un défaut d'information des passagers sur son site internet au sujet de la règle de "no-show" (non présentation du passager à l'aéroport).
D'après les explications de l'AFP, la compagnie ne prévoyait pas de procédure spécifique pour permettre à ses clients de bénéficier quand même du retour d'un vol dans le cas où ils auraient manqué l'aller.
Pour couronner le tout, un mois tout juste après la panne informatique géante qui avait forcé British à annuler 726 vols sur un week-end et provoqué le chaos à Heathrow et Gatwick, le directeur général, Willie Walsh, a livré une première estimation des pertes engendrées.
"Une estimation initiale du coût brut de l'incident s'élève à quelque 80 millions de livres", soit 90 millions d'euros, a-t-il expliqué lors de la dernière assemblée générale d'IAG à Madrid.
Et d'après les dernières explications de M. Walsh, la panne serait finalement liée à une erreur humaine, un technicien aurait coupé puis remis le courant d'un centre de données de la compagnie "de façon désordonnée".