Abandonnée en 1971 par la SNCF et actuellement propriété d'un Syndicat Mixte regroupant les collectivités locales concernées, la ligne Anduze/St-Jean du Gard renaît dès 1982 à l'initiative de la municipalité de St-Jean-du Gard. Après trois année d'exploitation associative et une fréquentation de 30 000 visiteurs dès la première année , la gestion en est confiée en 1986 à une société privée, la CITEV.
Ce partenariat efficace qui dure depuis 20 ans, a permis de proposer un moyen alternatif à l'automobile pour découvrir la région (en reliant les sites touristiques d'Anduze à ceux de St-Jean du Gard, avec notamment l'arrêt à la Bambouseraie de Prafrance) et générer
un flux touristique conséquent, puisque la fréquentation de ces dernières années s'établit en moyenne autour de 150 000 visiteurs (+15% pour les 4 premiers mois de 2006 par rapport à la même période de 2005).
Un partenariat efficace entre public et privé
Le chiffre d'affaires tourne autour de 1,5 M € et la société a créé 13 emplois annuels à temps plein, ainsi que 16 emplois saisonniers. Ces retombées directes sont à majorer puisque une étude au niveau national montre que "un euro dépensé sur le site d'un chemin de fer touristique génère un euro de marge brute dans l'économie locale".
A l'instar de ses homologues en France, le Train à Vapeur des Cévennes contribue au maintien du patrimoine ferroviaire. La voie de 13 kms et les ouvrages d'art (3 gares, 4 tunnels, 8 viaducs) sont entretenus par le Syndicat mixte, grâce à des contributions des communes, des subventions et la redevance payée par l'exploitant (76000 € par an).
Ainsi en 20 ans, 10kms de rails ont été remplacés, 15000 traverses renouvelées… pour un budget de 1,25 M € (coût d'entretien moyen : 3500 €/km/an). La CITEV, elle, joue le rôle d'un véritable conservatoire avec, en circulation, deux machines à vapeur, deux locomotives diesel, un autorail et 14 voitures passagers.
Trois locomotives à vapeur sont en rénovation par le personnel local, formé sur place, véritable gardien d'un savoir-faire en voie de disparition mais renforcé depuis peu par l'entrée dans l'Europe des pays de l'Est qui conservent des techniques de fabrication disparues chez nous.
Un patrimoine sauvé et entretenu
L'organisation du 5 au 8 mai à Thoiras du "1er Salon Français des Chemins de Fer Touristiques", qui a réuni 32 des 80 trains touristiques fédérés au sein de l'Union des Exploitants de Chemins de Fers Touristiques, marque la reconnaissance du dynamisme du Train à Vapeur des Cévennes.
Après l'obtention du label "Tourisme et Handicap" (seul train en France), les projets de développement s'orientent vers la mise en place de service en qualité de délégataire ou de prestataire aux collectivités sur l'ensemble du territoire.
Grâce à ses machines en rénovation, son personnel formé et son savoir-faire en matière de gestion de réseau, la CITEV offre un moyen de sauvegarder des milliers de kilomètres de voies abandonnées et une alternative à leur transformation en "voies vertes" aux retombées économiques souvent minimes.
Contact : CITEV Place de la Gare 30140 Anduze Tél : 04 66 60 59 00
Site : www.citev.com
Ce partenariat efficace qui dure depuis 20 ans, a permis de proposer un moyen alternatif à l'automobile pour découvrir la région (en reliant les sites touristiques d'Anduze à ceux de St-Jean du Gard, avec notamment l'arrêt à la Bambouseraie de Prafrance) et générer
un flux touristique conséquent, puisque la fréquentation de ces dernières années s'établit en moyenne autour de 150 000 visiteurs (+15% pour les 4 premiers mois de 2006 par rapport à la même période de 2005).
Un partenariat efficace entre public et privé
Le chiffre d'affaires tourne autour de 1,5 M € et la société a créé 13 emplois annuels à temps plein, ainsi que 16 emplois saisonniers. Ces retombées directes sont à majorer puisque une étude au niveau national montre que "un euro dépensé sur le site d'un chemin de fer touristique génère un euro de marge brute dans l'économie locale".
A l'instar de ses homologues en France, le Train à Vapeur des Cévennes contribue au maintien du patrimoine ferroviaire. La voie de 13 kms et les ouvrages d'art (3 gares, 4 tunnels, 8 viaducs) sont entretenus par le Syndicat mixte, grâce à des contributions des communes, des subventions et la redevance payée par l'exploitant (76000 € par an).
Ainsi en 20 ans, 10kms de rails ont été remplacés, 15000 traverses renouvelées… pour un budget de 1,25 M € (coût d'entretien moyen : 3500 €/km/an). La CITEV, elle, joue le rôle d'un véritable conservatoire avec, en circulation, deux machines à vapeur, deux locomotives diesel, un autorail et 14 voitures passagers.
Trois locomotives à vapeur sont en rénovation par le personnel local, formé sur place, véritable gardien d'un savoir-faire en voie de disparition mais renforcé depuis peu par l'entrée dans l'Europe des pays de l'Est qui conservent des techniques de fabrication disparues chez nous.
Un patrimoine sauvé et entretenu
L'organisation du 5 au 8 mai à Thoiras du "1er Salon Français des Chemins de Fer Touristiques", qui a réuni 32 des 80 trains touristiques fédérés au sein de l'Union des Exploitants de Chemins de Fers Touristiques, marque la reconnaissance du dynamisme du Train à Vapeur des Cévennes.
Après l'obtention du label "Tourisme et Handicap" (seul train en France), les projets de développement s'orientent vers la mise en place de service en qualité de délégataire ou de prestataire aux collectivités sur l'ensemble du territoire.
Grâce à ses machines en rénovation, son personnel formé et son savoir-faire en matière de gestion de réseau, la CITEV offre un moyen de sauvegarder des milliers de kilomètres de voies abandonnées et une alternative à leur transformation en "voies vertes" aux retombées économiques souvent minimes.
Contact : CITEV Place de la Gare 30140 Anduze Tél : 04 66 60 59 00
Site : www.citev.com