"Surprenant et inquiétant", voilà comme Christophe Pérot, patron de Tourinter résume la situation.
"Il y a un an pendant la crise Antilles nous a coûté en perte de marge des centaines de milliers d'euros et plus de 6 millions en perte de chiffre d'affaires.
"Le Ministre nous a reçu, a organisé plusieurs réunions, nous a fait remplir des dossiers avec les évaluations de nos pertes... Tout cela pour rien.
Un an après cette crise déjà énorme, l'Etat malgré ses promesses d'alors n'a pas donné "1 cent d'aide".
Nous avons l'impression de revivre la même histoire.
Sans une pression monumentale orchestrée de toute urgence par nos représentants et l'ensemble du monde du tourisme français (TO, agences de voyages, compagnies aériennes...), le gouvernement va une nouvelle fois nous "endormir doucement", faire des réunions, demander des rapports, laisser passer la crise... et ne rien faire !
Il suffit pour s'en convaincre de se rappeler les premières déclaration de Dominique Bussereau samedi dernier sur Europe 1.
Ayant une bien piètre connaissance de notre profession, nous étions - selon lui - les nantis de l'économie, le volcan n'était pas un cas de force majeure et l'Etat n'avait pas à intervenir...
"Il y a un an pendant la crise Antilles nous a coûté en perte de marge des centaines de milliers d'euros et plus de 6 millions en perte de chiffre d'affaires.
"Le Ministre nous a reçu, a organisé plusieurs réunions, nous a fait remplir des dossiers avec les évaluations de nos pertes... Tout cela pour rien.
Un an après cette crise déjà énorme, l'Etat malgré ses promesses d'alors n'a pas donné "1 cent d'aide".
Nous avons l'impression de revivre la même histoire.
Sans une pression monumentale orchestrée de toute urgence par nos représentants et l'ensemble du monde du tourisme français (TO, agences de voyages, compagnies aériennes...), le gouvernement va une nouvelle fois nous "endormir doucement", faire des réunions, demander des rapports, laisser passer la crise... et ne rien faire !
Il suffit pour s'en convaincre de se rappeler les premières déclaration de Dominique Bussereau samedi dernier sur Europe 1.
Ayant une bien piètre connaissance de notre profession, nous étions - selon lui - les nantis de l'économie, le volcan n'était pas un cas de force majeure et l'Etat n'avait pas à intervenir...
Ridicule et scandaleux !
Ridicule et scandaleux ! Heureusement, le gouvernement a dès samedi après-midi - sous la férule de notre Premier Ministre Monsieur Fillon - infléchit cette première position officielle du matin.
Il serait bon que notre Président de la République s'empare d'urgence du dossier pour sortir notre profession du gouffre.
Nous avons eu la crise mondiale, pour certains la crise des Antilles, la terrible crise de la grippe H1NI et maintenant la crise du volcan islandais...
Cela commence à faire beaucoup pour la même profession !
Oui, nous avons besoin de l'Etat et il faut le dire haut et fort ! Comme à d'autres moments l'automobile, les banquiers, les agriculteurs et tant d'autres professions ont eu eux aussi besoin de l'Etat."
Il serait bon que notre Président de la République s'empare d'urgence du dossier pour sortir notre profession du gouffre.
Nous avons eu la crise mondiale, pour certains la crise des Antilles, la terrible crise de la grippe H1NI et maintenant la crise du volcan islandais...
Cela commence à faire beaucoup pour la même profession !
Oui, nous avons besoin de l'Etat et il faut le dire haut et fort ! Comme à d'autres moments l'automobile, les banquiers, les agriculteurs et tant d'autres professions ont eu eux aussi besoin de l'Etat."
Concernant ses clients bloqués sur place dont les vols ont été annulés et en attente de retour, Tourinter suit au mieux les dossiers avec les compagnies aériennes et ses représentants et bureaux sur place.
C'est très compliqué car les vols normaux de retour sont quasi complets (vacances scolaires). Certaines compagnies (AF et MK sur Maurice....) mettent des vols spéciaux pour rapatrier les clients dans l'ordre d'attente (ceux du 16 avril, puis du 17, du 18......).
Mais, rappelle-t-il, "Certaines destinations restent à ce matin problématiques car aucun vol spécial n'a été mis en place (AF sur Rep Dom, Qatar sur Maldives....), nous faisons pression auprès des compagnies pour envoyer d'urgence un vol spécial tout en comprenant leur problématique car ils ne peuvent pas mettre des vols spéciaux partout (pas assez d'avions).
A ce matin, nous avons rapatrié 63% de nos clients bloqués et travaillons sur les 37% qui son encore sur place.
En conclusion : nous faisons notre maximum (la cellule de crise est ouverte depuis vendredi sans
interruption) mais les clients sur place doivent rester en contact permanent avec les compagnies. »
C'est très compliqué car les vols normaux de retour sont quasi complets (vacances scolaires). Certaines compagnies (AF et MK sur Maurice....) mettent des vols spéciaux pour rapatrier les clients dans l'ordre d'attente (ceux du 16 avril, puis du 17, du 18......).
Mais, rappelle-t-il, "Certaines destinations restent à ce matin problématiques car aucun vol spécial n'a été mis en place (AF sur Rep Dom, Qatar sur Maldives....), nous faisons pression auprès des compagnies pour envoyer d'urgence un vol spécial tout en comprenant leur problématique car ils ne peuvent pas mettre des vols spéciaux partout (pas assez d'avions).
A ce matin, nous avons rapatrié 63% de nos clients bloqués et travaillons sur les 37% qui son encore sur place.
En conclusion : nous faisons notre maximum (la cellule de crise est ouverte depuis vendredi sans
interruption) mais les clients sur place doivent rester en contact permanent avec les compagnies. »
Tourinter est le TO N°2 français des vacances dans les îles. Le Groupe lyonnais avec Aventuria et Objectif appartient à TUI Travel Plc et réalise 90 millions de CA.