Selon une étude réalisée par Coach Omnium les chaînes hôtelières intégrées, qui représentent 2.950 hôtels en France, viennent de réaliser au cumul sur les 9 premiers mois de l'année 2006, un résultat de fréquentation en sensible hausse, avec près de 178.000 chambres supplémentaires louées par rapport à la même période de l'année 2005, soit un taux d’occupation à 68,2 % contre 67,9 % en 2005.
Toutefois on note certaines disparités. L’hôtellerie haut de gamme affiche une progression spectaculaire depuis bientôt 2 ans, après 3 années de crise. Celle-ci gagne 5 % de chambres louées à fin septembre 2006/2005.
Plus on descend en gammes, plus les progressions sont minorées. Les catégories super-économiques (0 & 1 étoile) perdent même 1,3 point de taux d'occupation.
Hausse des prix dans le segment super-économique
« Si, comme pour quelques observateurs, on s'en tenait au seul RevPar (revenu par chambre construite), le triomphalisme serait de rigueur, avec des évolutions très positives allant de plus de 3 % selon les catégories et jusqu'à 9,3 % pour le haut de gamme. Cependant, hormis dans cette dernière gamme, c'est surtout grâce à une hausse des prix moyen chambre, et donc essentiellement des tarifs affichés, que les RevPar s'améliorent. » explique Coach Omnium dans son enquête.
« La tendance à donner des coups de pouce sur les prix est devenue une pratique habituelle ; mais la clientèle s'en rend largement compte. Les opérateurs des hôtels très économiques se sont en premier sentis contraints de compenser leur décrue de fréquentation par le levier des hausses tarifaires. C'est une politique devenue dangereuse, sanctionnée par des reculs de fréquentation (- 8 points sur 4 ans), alors que le prix est dans cette gamme un des premiers critères tant pour la clientèle de loisirs que d'affaires. » souligne encore la Société d'études marketing & économiques - spécialisée tourisme, hôtellerie & restauration.
les chaînes hôtelières intégrées ont augmenté leurs tarifs
Depuis 2001, soit sur 5 ans, les chaînes hôtelières intégrées ont augmenté leurs tarifs moyens de 35 % et plus particulièrement de 38 % en hôtellerie super-économique (0 et 1 étoile), contre près de 18 % en moyenne dans les services.
Enfin, il faut relativiser le succès de l'hôtellerie haut de gamme, bien que sa reprise soit rassurante : elle pèse moins de 7 % des hôtels de chaînes pour moins de 14 % du nombre de chambres et seulement 12,6 % du nombre total de chambres louées par l'ensemble des chaînes hôtelières intégrées en France, à fin septembre 2006.
I[Les chaînes hôtelières intégrées en France représentent 16 % du nombre d'hôtels classés, mais plus de 52 % de parts de marché par rapport à l'hôtellerie indépendante, soit plus d'une nuitée hôtelière sur deux.]i
Source Coach Omnium
www.coachomnium.com
Toutefois on note certaines disparités. L’hôtellerie haut de gamme affiche une progression spectaculaire depuis bientôt 2 ans, après 3 années de crise. Celle-ci gagne 5 % de chambres louées à fin septembre 2006/2005.
Plus on descend en gammes, plus les progressions sont minorées. Les catégories super-économiques (0 & 1 étoile) perdent même 1,3 point de taux d'occupation.
Hausse des prix dans le segment super-économique
« Si, comme pour quelques observateurs, on s'en tenait au seul RevPar (revenu par chambre construite), le triomphalisme serait de rigueur, avec des évolutions très positives allant de plus de 3 % selon les catégories et jusqu'à 9,3 % pour le haut de gamme. Cependant, hormis dans cette dernière gamme, c'est surtout grâce à une hausse des prix moyen chambre, et donc essentiellement des tarifs affichés, que les RevPar s'améliorent. » explique Coach Omnium dans son enquête.
« La tendance à donner des coups de pouce sur les prix est devenue une pratique habituelle ; mais la clientèle s'en rend largement compte. Les opérateurs des hôtels très économiques se sont en premier sentis contraints de compenser leur décrue de fréquentation par le levier des hausses tarifaires. C'est une politique devenue dangereuse, sanctionnée par des reculs de fréquentation (- 8 points sur 4 ans), alors que le prix est dans cette gamme un des premiers critères tant pour la clientèle de loisirs que d'affaires. » souligne encore la Société d'études marketing & économiques - spécialisée tourisme, hôtellerie & restauration.
les chaînes hôtelières intégrées ont augmenté leurs tarifs
Depuis 2001, soit sur 5 ans, les chaînes hôtelières intégrées ont augmenté leurs tarifs moyens de 35 % et plus particulièrement de 38 % en hôtellerie super-économique (0 et 1 étoile), contre près de 18 % en moyenne dans les services.
Enfin, il faut relativiser le succès de l'hôtellerie haut de gamme, bien que sa reprise soit rassurante : elle pèse moins de 7 % des hôtels de chaînes pour moins de 14 % du nombre de chambres et seulement 12,6 % du nombre total de chambres louées par l'ensemble des chaînes hôtelières intégrées en France, à fin septembre 2006.
I[Les chaînes hôtelières intégrées en France représentent 16 % du nombre d'hôtels classés, mais plus de 52 % de parts de marché par rapport à l'hôtellerie indépendante, soit plus d'une nuitée hôtelière sur deux.]i
Source Coach Omnium
www.coachomnium.com