Jamais, dans l’histoire de l’Humanité, il n’y a eu autant d’hommes qui ont franchi les frontières. A la fin de l’année, un milliard d’êtres humains auront acquis le statut de voyageur, selon les critères de l’Organisation mondiale du tourisme. /photo JDL
Internet est devenu un élément indissociable de l’industrie et de l’univers du voyage.
La Toile, avec ses centaines de millions de vidéos, ses Google earth et ses milliards de photos et de vidéos, constitue le plus fabuleux catalogue de voyages qui soit.
La planète et ses place must to be, sont désormais cartographiées en détail sur le réseau des réseaux. Les Internautes y rêvent, planifient, bâtissent et achètent leurs voyages.
Avec le développement de la mobilité et de ses applis, smartphones et tablettes ont pris le relais et permettent désormais aux voyageurs de ne plus couper le « lien ».
En voyage, ils restent « omniconnectés », partagent leurs impressions, images et vécu sur les réseaux sociaux. Le déplacement n’est plus un aboutissement mais une suite ininterrompue d’étapes qui mêle étroitement virtuel et réel.
Des nouveaux comportements, en résultent qui bouleversent profondément l’industrie du tourisme et ses acteurs.
La Toile, avec ses centaines de millions de vidéos, ses Google earth et ses milliards de photos et de vidéos, constitue le plus fabuleux catalogue de voyages qui soit.
La planète et ses place must to be, sont désormais cartographiées en détail sur le réseau des réseaux. Les Internautes y rêvent, planifient, bâtissent et achètent leurs voyages.
Avec le développement de la mobilité et de ses applis, smartphones et tablettes ont pris le relais et permettent désormais aux voyageurs de ne plus couper le « lien ».
En voyage, ils restent « omniconnectés », partagent leurs impressions, images et vécu sur les réseaux sociaux. Le déplacement n’est plus un aboutissement mais une suite ininterrompue d’étapes qui mêle étroitement virtuel et réel.
Des nouveaux comportements, en résultent qui bouleversent profondément l’industrie du tourisme et ses acteurs.
Une révolution copernicienne se déroule sous nos yeux
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I. Les influenceurs, nouveaux apporteurs d’affaires du tourisme ?
C’est justement cette révolution copernicienne, qui se déroule sous nos yeux, que Challenge Tourisme a abordé ce week end lors de son voyage d’études annuel à Cracovie (Pologne) sur le thème : « Quand le monde virtuel bouleverse le monde réel ».
Il s’agissait moins d’une énième conférence sur les réseaux sociaux que d’essayer d’analyser et de comprendre pourquoi et comment les changements socio-technologiques, impactaient les métiers du tourisme.
Force est de constater que les professionnels en général et les agences de voyages traditionnelles en particulier, peinent à suivre la cadence infernale des mutations en cours.
A peine le Web digéré, les voici confrontées à la multiplication des Facebook, Twitter, Foursquare et autre Pinterest.
Le tout cuisiné à la sauce très relevée de smartphones et tablettes de plus en plus puissants et dégainés à tout bout de champ pour rester au contact de la « tribu »…
Conclusion : il va falloir s’adapter (très vite) ou mourir. Inventer de nouveaux produits différenciants, prendre en compte une clientèle mutante et protéiforme, marquer à la culotte les comportements déviants et investir ces nouveaux territoires de l’homo touristicus que sont devenus les réseaux sociaux et leurs appendices matériels.
« C’est parce que nous changeons que les technologies changent, rappelait le sociologue Jean Viard, directeur de recherche au CNRS.
Il s’agissait moins d’une énième conférence sur les réseaux sociaux que d’essayer d’analyser et de comprendre pourquoi et comment les changements socio-technologiques, impactaient les métiers du tourisme.
Force est de constater que les professionnels en général et les agences de voyages traditionnelles en particulier, peinent à suivre la cadence infernale des mutations en cours.
A peine le Web digéré, les voici confrontées à la multiplication des Facebook, Twitter, Foursquare et autre Pinterest.
Le tout cuisiné à la sauce très relevée de smartphones et tablettes de plus en plus puissants et dégainés à tout bout de champ pour rester au contact de la « tribu »…
Conclusion : il va falloir s’adapter (très vite) ou mourir. Inventer de nouveaux produits différenciants, prendre en compte une clientèle mutante et protéiforme, marquer à la culotte les comportements déviants et investir ces nouveaux territoires de l’homo touristicus que sont devenus les réseaux sociaux et leurs appendices matériels.
« C’est parce que nous changeons que les technologies changent, rappelait le sociologue Jean Viard, directeur de recherche au CNRS.
Technologie : une résultante des mutations identitaires
Invité par Challenge Tourisme, cet expert, fin observateurs des mutations socio-touristiques, plante le décor : « On n’a pas idée de la vitesse et de l’accélération de la société actuelle. Jamais le monde n’a évolué aussi vite et les bouleversements technologiques été aussi rapides… »
Mais la technologie n’en est qu’une résultante car elle est précédée de mutations identitaires.
Des mutations qui prennent racine dans la durée moyenne de l’espérance de vie, en augmentation constante, la multiplication des richesses et le temps et le budget alloué aux loisirs.
« Nous sommes dans une civilisation de manque de temps alors qu’on n’en a jamais eu autant.
Plus on est productif et plus on en ressent le manque. (…) L’accélération est telle que nous regardons la société actuelle déjà avec les yeux du passé (…) A tel point que certains se demandent maintenant si ça vaut la peine d’aller aussi vite… »
Et le tourisme dans tout cela ?
Force est de constater que la crise actuelle n’est pas la crise du tourisme mais seulement celle des produits et des process classiques.
Mais la technologie n’en est qu’une résultante car elle est précédée de mutations identitaires.
Des mutations qui prennent racine dans la durée moyenne de l’espérance de vie, en augmentation constante, la multiplication des richesses et le temps et le budget alloué aux loisirs.
« Nous sommes dans une civilisation de manque de temps alors qu’on n’en a jamais eu autant.
Plus on est productif et plus on en ressent le manque. (…) L’accélération est telle que nous regardons la société actuelle déjà avec les yeux du passé (…) A tel point que certains se demandent maintenant si ça vaut la peine d’aller aussi vite… »
Et le tourisme dans tout cela ?
Force est de constater que la crise actuelle n’est pas la crise du tourisme mais seulement celle des produits et des process classiques.
Faire que les clients deviennent acteurs de leur propre voyage
Jamais, dans l’histoire de l’Humanité, il n’y a eu autant d’hommes qui ont franchi les frontières. A la fin de l’année, un milliard d’êtres humains auront acquis le statut de voyageur, selon les critères de l’Organisation mondiale du tourisme.
Un chiffre qui se traduit par une croissance de 7% en 2012, alors que les PIB des pays industriels européens les plus développées flirtent péniblement avec des ratio inférieurs au… 1% !
« On vit une crise, on a perdu des emplois mais ce qui est important c’est de savoir comme on en sort… »
C’est précisément ici qu’entrent en scène les professionnels du tourisme. Si la prospective est un exercice à haut risque en la matière, une chose est certaine : le rôle des pros est de faire en sorte que les clients deviennent les acteurs de leur propre voyage.
Suivre, baliser, rassurer, suggérer et accompagner, voilà la valeur ajoutée de l’agent de voyages virtuo-compatible.
Un AGV susceptible de rester au contact avant, pendant et après le déplacement de son client.
Un chiffre qui se traduit par une croissance de 7% en 2012, alors que les PIB des pays industriels européens les plus développées flirtent péniblement avec des ratio inférieurs au… 1% !
« On vit une crise, on a perdu des emplois mais ce qui est important c’est de savoir comme on en sort… »
C’est précisément ici qu’entrent en scène les professionnels du tourisme. Si la prospective est un exercice à haut risque en la matière, une chose est certaine : le rôle des pros est de faire en sorte que les clients deviennent les acteurs de leur propre voyage.
Suivre, baliser, rassurer, suggérer et accompagner, voilà la valeur ajoutée de l’agent de voyages virtuo-compatible.
Un AGV susceptible de rester au contact avant, pendant et après le déplacement de son client.
Tout est techniquement possible…
Vaste programme ? Certes. Mais il y a des outils pour ça : CRM, applis, réseaux B2B, passerelles multi réseaux sociaux et autres programmes logiciels qui permettent aujourd’hui de coller à l’hétérogénéité d’une population « multi-plateformes ».
Tout est techniquement possible… à condition d’y mettre le temps et les moyens nécessaires.
Il reste maintenant à convaincre des distributeurs manifestement dépassés par les évènements, malformés et débordés par un quotidien chronophage.
La quadrature du cercle ? Cela y ressemble fort. mais la capacité d’adaptation et la « plasticité » des agences de voyages n’est plus à démontrer.
Elles ont déjà survécu au Minitel, à la Loi de 92 et à son l’inflation de responsabilité de tous ordres, à la suppression des commissions sur l’aérien, aux agences en ligne et au nuage de cendres.
Who’s next ?
Tout est techniquement possible… à condition d’y mettre le temps et les moyens nécessaires.
Il reste maintenant à convaincre des distributeurs manifestement dépassés par les évènements, malformés et débordés par un quotidien chronophage.
La quadrature du cercle ? Cela y ressemble fort. mais la capacité d’adaptation et la « plasticité » des agences de voyages n’est plus à démontrer.
Elles ont déjà survécu au Minitel, à la Loi de 92 et à son l’inflation de responsabilité de tous ordres, à la suppression des commissions sur l’aérien, aux agences en ligne et au nuage de cendres.
Who’s next ?
Challenge Tourisme : « mutualiser les intelligences… » et découvrir de nouvelles destinations
La recette de la réussite de l’Association s’appuie sur un président consensuel, des sujets de réflexion pointus et la découverte, autant que possible, de nouvelles destinations... /photo JDL
Au fil des années, l’Association Challenge Tourisme s’est transformée en une sorte de think thank de la profession.
Toujours à la pointe des défis qui guettent les professionnels, ce Groupement présidé par Lucien Salemi, président du Snav Méditerranée et patron de Vivarel Voyages et du CRM LS Tourisme, compte environ 150 membres représentatifs de la profession.
La recette de la réussite de l’Association s’appuie sur un président consensuel, des sujets de réflexion pointus et la découverte, autant que possible, de nouvelles destinations.
Le tout avec des ingrédients tels des experts pointus dans leur domaine, des déplacements en petit comité avec des pros qui s’apprécient (ou ont noué de solides complicités) et du travail sérieux dans une ambiance décontractée…
Après Istanbul et le m-commerce, après Tallinn (Estonie) et les réseaux sociaux b2B en 2011, les participants planchaient cette année sur le thème « Quand le monde virtuel bouleverse le monde réel » à Cracovie, avec Fabrice Nidiau (Tourismes.TV) en Monsieur Loyal facétieux et Richard Soubielle (Travelplan) en zébulon inspiré.
Organisée aux petits oignons par Alest Voyage, la Convention a permis aux participants de découvrir Cracovie, véritable joyau de l’Europe centrale qui regorge de monuments, églises, musées et palais plus somptueux les uns que les autres. (voir diaporama)
La 2e ville de Pologne a joué aussi un rôle de premier plan au Moyen âge et aime à se comparer à Prague dont elle n’a rien à envier sur le plan de la richesse architecturale.
Son incroyable mine de sel dont les puits les plus profonds atteignent 300 mètres de profondeur, a assuré la richesse et la puissance des rois de Pologne qui, au XVIe siècle, ont bâti le symbole de leur pouvoir et de leur réussite sur la colline de Wawel.
Bref, une destination à conseiller de toute urgence à des clients à la recherche de week ends sympa et/ou de city breaks avec un dépaysement garanti à 2h de Paris avec la LOT.
Toujours à la pointe des défis qui guettent les professionnels, ce Groupement présidé par Lucien Salemi, président du Snav Méditerranée et patron de Vivarel Voyages et du CRM LS Tourisme, compte environ 150 membres représentatifs de la profession.
La recette de la réussite de l’Association s’appuie sur un président consensuel, des sujets de réflexion pointus et la découverte, autant que possible, de nouvelles destinations.
Le tout avec des ingrédients tels des experts pointus dans leur domaine, des déplacements en petit comité avec des pros qui s’apprécient (ou ont noué de solides complicités) et du travail sérieux dans une ambiance décontractée…
Après Istanbul et le m-commerce, après Tallinn (Estonie) et les réseaux sociaux b2B en 2011, les participants planchaient cette année sur le thème « Quand le monde virtuel bouleverse le monde réel » à Cracovie, avec Fabrice Nidiau (Tourismes.TV) en Monsieur Loyal facétieux et Richard Soubielle (Travelplan) en zébulon inspiré.
Organisée aux petits oignons par Alest Voyage, la Convention a permis aux participants de découvrir Cracovie, véritable joyau de l’Europe centrale qui regorge de monuments, églises, musées et palais plus somptueux les uns que les autres. (voir diaporama)
La 2e ville de Pologne a joué aussi un rôle de premier plan au Moyen âge et aime à se comparer à Prague dont elle n’a rien à envier sur le plan de la richesse architecturale.
Son incroyable mine de sel dont les puits les plus profonds atteignent 300 mètres de profondeur, a assuré la richesse et la puissance des rois de Pologne qui, au XVIe siècle, ont bâti le symbole de leur pouvoir et de leur réussite sur la colline de Wawel.
Bref, une destination à conseiller de toute urgence à des clients à la recherche de week ends sympa et/ou de city breaks avec un dépaysement garanti à 2h de Paris avec la LOT.