Cette exposition, organisée dans l’un des pavillons du Clos Lucé, là même où est décédé Léonard de Vinci en 1519, plonge le visiteur au cœur de ses recherches et de ses découvertes en anatomie.
Il a passé près de 30 ans de sa vie à apprendre comment fonctionne le corps humain dans ses moindres détails, disséquant une trentaine de cadavres sur cette période pour décrypter les attaches des muscles, des tendons, la place des organes, leurs liaisons les uns avec les autres, l’origine du mouvement et le fonctionnement organique.
Au-delà de la curiosité scientifique, il y avait le désir de transcrire avec minutie et exactitude dans ses peintures le volume des muscles, le placement, la proportion et le mouvement des corps.
Il a passé près de 30 ans de sa vie à apprendre comment fonctionne le corps humain dans ses moindres détails, disséquant une trentaine de cadavres sur cette période pour décrypter les attaches des muscles, des tendons, la place des organes, leurs liaisons les uns avec les autres, l’origine du mouvement et le fonctionnement organique.
Au-delà de la curiosité scientifique, il y avait le désir de transcrire avec minutie et exactitude dans ses peintures le volume des muscles, le placement, la proportion et le mouvement des corps.
La Royal Collection de Charles III a autorisé la sortie de documents uniques
Une installation artistique de La Cène pour montrer aussi la précision des représentations et l'expression des personnages à travers leurs mains (©Clos Lucé)
La démonstration en est faite dans l’analyse d’une fresque majeure, La Cène%C3%A9onard_de_Vinci), le dernier repas du Christ entouré de ses 12 apôtres. La position des corps et surtout celle des mains est d’une précision anatomique, presque photographique comme le montre cette présentation.
Une grande majorité des planches de dissection, qui reproduisent la vision de Léonard après le travail minutieux sur les corps humains, se trouve aujourd’hui dans la collection privée de la Couronne d’Angleterre. Plus de 200 dessins qui ne peuvent sortir des collections mais dont des fac-similés d’une précision à s’y méprendre ont trouvé le chemin d'Amboise.
Une grande majorité des planches de dissection, qui reproduisent la vision de Léonard après le travail minutieux sur les corps humains, se trouve aujourd’hui dans la collection privée de la Couronne d’Angleterre. Plus de 200 dessins qui ne peuvent sortir des collections mais dont des fac-similés d’une précision à s’y méprendre ont trouvé le chemin d'Amboise.
Etude du foetus par Léonard de Vinci (©Clos Lucé)
Salle après salle, on se rend compte de la volonté de Léonardo da Vinci de rentrer au plus intime du corps humain, inventant avant l’heure le scanner ou l’IRM pour en présenter plusieurs facettes sous plusieurs angles sur un même croquis.
Lire aussi : Le Saint Jérôme de Léonard de Vinci, clou de la saison culturelle du Clos Lucé
La précision du dessin, la minutie des descriptions écrites selon une technique qui lui était familière : de droite à gauche indistinctement avec la main droite ou gauche (encore un talent génial du Maître).
Lus avec un miroir, ces commentaires en langue toscane livrent les explications et les observations du génie italien.
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La précision du dessin, la minutie des descriptions écrites selon une technique qui lui était familière : de droite à gauche indistinctement avec la main droite ou gauche (encore un talent génial du Maître).
Lus avec un miroir, ces commentaires en langue toscane livrent les explications et les observations du génie italien.
Léonard de Vinci, un précurseur des techniques d'examen du corps humain
D’un abord qui pourrait sembler rébarbatif, ces planches de dissections sont de vraies œuvres d’art et on peut deviner l’usage qu’il en fera pour donner encore plus de réalisme à ces tableaux.
L’exposition a été notamment organisée par deux commissaires, experts de Léonard de Vinci, Dominique Le Nen, chirurgien et professeur des universités, et Pascal Brioist, professeur d’histoire moderne à l’université de Tours. Leurs regards croisés associent la connaissance historique et la technique chirurgicale.
Les deux experts ne tarissent pas d’éloge et d’admiration pour la précision et la modernité des techniques déployées par Léonard de Vinci à la Renaissance.
Elles préfigurent souvent des inventions dans l’univers chirurgical qui n’apparaîtront que des siècles plus tard.
L’exposition a été notamment organisée par deux commissaires, experts de Léonard de Vinci, Dominique Le Nen, chirurgien et professeur des universités, et Pascal Brioist, professeur d’histoire moderne à l’université de Tours. Leurs regards croisés associent la connaissance historique et la technique chirurgicale.
Les deux experts ne tarissent pas d’éloge et d’admiration pour la précision et la modernité des techniques déployées par Léonard de Vinci à la Renaissance.
Elles préfigurent souvent des inventions dans l’univers chirurgical qui n’apparaîtront que des siècles plus tard.
Clos Lucé : en profiter pour visiter la galerie immersive des chefs d'œuvre du maître
Visiter cette exposition est aussi une opportunité de profiter du parc du Clos Lucé, qui propose aux visiteurs de faire fonctionner une douzaine de « machines » inventées par le génie italien, des préfigurations encore du sous-marin ou de l’hélicoptère au pont tournant.
Les Galeries Léonard proposent aussi sa vision comme architecte, dessinant le palais idéal qui n’a jamais vu le jour ou des fortifications qui ont résisté au temps. Une salle réunit aussi en réalité immersive les 17 chefs d’œuvre qu’on lui a attribué avec une évocation poétique et lyrique de chaque tableau remis en contexte.
Lire aussi : Les châteaux de la Loire, des joyaux Renaissance à voir et à revoir
Les Galeries Léonard proposent aussi sa vision comme architecte, dessinant le palais idéal qui n’a jamais vu le jour ou des fortifications qui ont résisté au temps. Une salle réunit aussi en réalité immersive les 17 chefs d’œuvre qu’on lui a attribué avec une évocation poétique et lyrique de chaque tableau remis en contexte.
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Publié par Bruno Courtin
Responsable rubrique Partez en France - TourMaG.com
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