
Tout de contrôle de Roissy CDG / © Frédéric Fleury
Plusieurs catastrophes aériennes auraient été évitées de justesse à Paris ces dernières années. C'est ce que révèle le Figaro www.figaro.fr dans son édition de mercredi.
Le quotidien national pointe du doigt les pratiques "douteuses" des aiguilleurs du ciel qui mettent en péril les atterrissages et les décollages.
"Les contrôleurs aériens français travaillent quasiment à mi-temps dans la plus parfaite illégalité" affirme le Figaro.
"Les contrôleurs aériens sont censés assurer 24 heures à leur poste par semaine, soit l'équivalent de 160 jours de travail par an", explique une source syndicale. "Mais dans les faits, ils n'assurent souvent que 12 heures hebdomadaires et 80 jours par an". Un système appelé "Clairance".
"Quand un contrôleur doit assurer le poste de plusieurs de ses collègues absents, il doit gérer le trafic et la sécurité de plusieurs zones [...] Pour cela, il doit regrouper des fréquences radio qui, normalement, sont couvertes par un seul contrôleur", ajoute le quotidien.
Le quotidien national pointe du doigt les pratiques "douteuses" des aiguilleurs du ciel qui mettent en péril les atterrissages et les décollages.
"Les contrôleurs aériens français travaillent quasiment à mi-temps dans la plus parfaite illégalité" affirme le Figaro.
"Les contrôleurs aériens sont censés assurer 24 heures à leur poste par semaine, soit l'équivalent de 160 jours de travail par an", explique une source syndicale. "Mais dans les faits, ils n'assurent souvent que 12 heures hebdomadaires et 80 jours par an". Un système appelé "Clairance".
"Quand un contrôleur doit assurer le poste de plusieurs de ses collègues absents, il doit gérer le trafic et la sécurité de plusieurs zones [...] Pour cela, il doit regrouper des fréquences radio qui, normalement, sont couvertes par un seul contrôleur", ajoute le quotidien.
Plusieurs catastrophes évitées
Ainsi, plusieurs catastrophes aériennes auraient été évitées de justesse dans le ciel parisien.
Dernière en date en février 2008, "deux avions d'Air France auraient ainsi pu se percuter au-dessus de Paris. Un Boeing 777 et un Airbus A 320 étaient tous deux au décollage.
Le premier sur la piste la plus au sud de Roissy-Charles-de-Gaulle, le second sur une des deux pistes du nord. L'Airbus A 320 aurait dû réaliser un départ en tournant vers la droite.
Pourtant, après le décollage, le contrôleur aérien lui ordonne d'obliquer vers la gauche".
"L'aéronef se met alors en route de collision avec le Boeing 777 qui décolle à cet instant. Il reçoit aussitôt une alerte de collision".
Les deux collègues se seraient alors évités à vue.
Retrouvez toute l'enquête sur www.figaro.fr
Dernière en date en février 2008, "deux avions d'Air France auraient ainsi pu se percuter au-dessus de Paris. Un Boeing 777 et un Airbus A 320 étaient tous deux au décollage.
Le premier sur la piste la plus au sud de Roissy-Charles-de-Gaulle, le second sur une des deux pistes du nord. L'Airbus A 320 aurait dû réaliser un départ en tournant vers la droite.
Pourtant, après le décollage, le contrôleur aérien lui ordonne d'obliquer vers la gauche".
"L'aéronef se met alors en route de collision avec le Boeing 777 qui décolle à cet instant. Il reçoit aussitôt une alerte de collision".
Les deux collègues se seraient alors évités à vue.
Retrouvez toute l'enquête sur www.figaro.fr