Depuis que les ressortissants de l'Union européenne (UE) font l'objet de contrôles renforcés aux frontières extérieures de l'UE en raison du nouveau règlement adopté par le Conseil de l'UE le 7 mars 2017, les conditions d’accueil des passagers dans les aéroports sont dégradées, estime l'Union des aéroports français (UAF).
Dans un communiqué diffusé ce jeudi 20 avril 2017, l'UAF appelle les pouvoirs publics à agir pour répondre rapidement aux besoins en matériel des services pour procéder efficacement aux contrôles documentaires renforcés en vigueur.
L'UAF rappelle que, contrairement à la police aux frontières (PAF), la douane ne dispose pas de matériels performants pour faire face à ce renforcement. Ce qui allonge les temps d'attente dans de nombreux aéroports, en région où les contrôles aux frontières sont exclusivement effectués par les services douaniers.
Des difficultés que l'UAF ne comprend pas car les modifications des règles européennes "étaient connues depuis de nombreux mois".
Si les autorités ne répondent pas aux besoins des services de contrôle, "il appartiendra aux pouvoirs publics d'activer la clause de dérogation aux nouvelles obligations européennes, pour une période transitoire de 6 mois, comme prévu par le nouveau code frontières Schengen", poursuit l'Union.
Surtout que, depuis l'activation de l'état d'urgence en France, le contrôle des vols en provenance ou à destination de l'espace Schengen est actuellement en vigueur, "sans affectation de ressources humaines supplémentaires", conclut l'UAF.
Dans un communiqué diffusé ce jeudi 20 avril 2017, l'UAF appelle les pouvoirs publics à agir pour répondre rapidement aux besoins en matériel des services pour procéder efficacement aux contrôles documentaires renforcés en vigueur.
L'UAF rappelle que, contrairement à la police aux frontières (PAF), la douane ne dispose pas de matériels performants pour faire face à ce renforcement. Ce qui allonge les temps d'attente dans de nombreux aéroports, en région où les contrôles aux frontières sont exclusivement effectués par les services douaniers.
Des difficultés que l'UAF ne comprend pas car les modifications des règles européennes "étaient connues depuis de nombreux mois".
Si les autorités ne répondent pas aux besoins des services de contrôle, "il appartiendra aux pouvoirs publics d'activer la clause de dérogation aux nouvelles obligations européennes, pour une période transitoire de 6 mois, comme prévu par le nouveau code frontières Schengen", poursuit l'Union.
Surtout que, depuis l'activation de l'état d'urgence en France, le contrôle des vols en provenance ou à destination de l'espace Schengen est actuellement en vigueur, "sans affectation de ressources humaines supplémentaires", conclut l'UAF.
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