Les personnels de l’aviation civile dont les contrôleurs aériens ont programmé une nouvelle grève du 23 au 27 février 2010 pour protester contre la décision des Pouvoirs Publics de participer à la création d’une entité autonome de gestion du « bloc fonctionnel d’espace d’Europe centrale » (FABEC).
Il s’agit de mettre en place une organisation qui permet de regrouper le contrôle aérien de la France, de l’Allemagne, des trois pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) et de la Suisse.
Les fédérations de salariés évoquent avec la création de FABEC, de graves menaces sur les statuts des personnels en raison de la création de cet organisme de navigation aérienne intégré, alors même que FABEC permet d’introduire une modernisation de la gestion du trafic aérien en terme de sécurité, de capacité, d’efficacité voire de défi économique.
Les contrôleurs aériens qui y participeront en retireront eux-mêmes tous les bénéfices.
Cette grève sera lourde de conséquences pour les passagers, les compagnies aériennes et les aéroports.
Il s’agit de mettre en place une organisation qui permet de regrouper le contrôle aérien de la France, de l’Allemagne, des trois pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) et de la Suisse.
Les fédérations de salariés évoquent avec la création de FABEC, de graves menaces sur les statuts des personnels en raison de la création de cet organisme de navigation aérienne intégré, alors même que FABEC permet d’introduire une modernisation de la gestion du trafic aérien en terme de sécurité, de capacité, d’efficacité voire de défi économique.
Les contrôleurs aériens qui y participeront en retireront eux-mêmes tous les bénéfices.
Cette grève sera lourde de conséquences pour les passagers, les compagnies aériennes et les aéroports.
Le transport aérien face à un manque de compétitivité
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Il est prévu des fermetures d’aéroports en province pendant la grève comme à Pau, Biarritz, Grenoble, La Rochelle ou Chambéry et des abattements de vols dans les compagnies aériennes, en particulier sur Orly ou Roissy.
Après la grève des 13 et 14 janvier 2010, celle-ci intervient cette fois alors que les français voyagent à l’occasion des congés scolaires des zones A et C.
Cette grève se place dans un contexte de crise économique où le transport aérien a été particulièrement touché.
Les compagnies aériennes notamment françaises sont fragilisées, des liaisons sont abandonnées et les compagnies régionales demandent la publication d’obligations de service public pour des liaisons d’aménagement du territoire afin de recevoir des subventions des collectivités territoriales déjà en situation difficile.
Dans ce contexte, les aéroports eux-mêmes souffrent financièrement et socialement des effets de la crise.
Les autres catégories de personnels notamment celles qui oeuvrent sur les aéroports vont assumer un surcroît de travail et de stress face aux passagers en déshérence.
Il est un fait que le transport aérien français fait face à un manque de compétitivité et que la France, grand pays aéronautique, ne se situe qu’au quatrième rang en Europe en terme de trafic.
Les personnels de l’aviation civile doivent sortir de leur syndrome de la « tour assiégée » pour mieux prendre pied dans la réalité et participer à l’attractivité de la France pour leur plus grand intérêt, celui des opérateurs comme des passagers.
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