"Les Organisations Syndicales ont été sollicitées par le SNAV pour travailler sur plusieurs chantiers ayant pour objet le « toilettage » de la Convention Collective. La priorité a été donnée à celui qui concerne les classifications et la grille des rémunérations.
En quelques mois, les Organisations Syndicales ont formulé des contre propositions innovantes qui ont pris en compte les attentes de la délégation employeurs. Les revendications des Organisations Syndicales portent sur 4 éléments clés qui ont pour ambition de valoriser les métiers de la branche professionnelle :
1 - Une grille de classification comportant des références aux diplômes existants et aux qualifications professionnelles futures, reconnues au sein de la branche (CQP) pour chaque poste,
2 - Une évolution de carrière pour chaque salarié fondée sur l’expérience professionnelle acquise et sur 3 degrés de compétence : Débutant – Confirmé – Expert,
3 - Une valorisation de la formation professionnelle continue (notamment avec le recours au DIF) identifiée par le SNAV et nécessaire aux entreprises de la branche par le versement de primes soulignant l’effort de formation des salariés.
4 - Un mécanisme simple de rémunération articulé d’une part par la classification de l’emploi et l’expérience professionnelle requise pour l’occuper et d’autre part sur des écarts raisonnables mais significatifs (9% - hors statut Cadre) entre chaque groupe d’emplois.
Le SMIC constituant la référence pour les contrats de professionnalisation, le Salaire Annuel de Branche (SMIC+6% - correspondant au niveau 2 actuel) deviendrait le seuil de la nouvelle grille des rémunérations et le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale fixerait le 1er groupe du Statut de Cadre.
Nos propositions, qui couvrent la quasi majorité des salariés des entreprises de ce secteur et qui reflètent la pratique salariale constatée dans une enquête (Ithaque) de 2003, représentent un modèle de rémunérations bâti sur des éléments connus et objectifs.
En outre, la grille des rémunérations ne comporterait plus que 7 groupes d’emplois (au lieu de 9) dont chacun serait distinct du précédent par un écart significatif d’au moins 9%.
Elle met fin à une pratique salariale incohérente qui contenait des SMCN toujours éloignés de la réalité et très vite rattrapés par le SMIC (Pour mémoire, en juillet 2005, 4 Niveaux – SMCN – étaient en-dessous du SMIC !).
Les Organisations Syndicales ne veulent plus d’un système archaïque et défendent un modèle qui reconnaît le niveau d’exigences attendu par les employeurs, les actionnaires mais aussi par les clients.
Aujourd’hui et contrairement aux propos tenus par le Président du SNAV, les Organisations Syndicales ne font pas de la résistance mais sont force de propositions. Et lorsque Monsieur Colson fait état de tensions dans les négociations, elles viennent probablement des employeurs (Groupes & Réseaux contre Indépendants) qui sont attachés à la nouveauté (introduction de critères classants) sans changer le système de rémunération et non des Organisations Syndicales qui traduisent et soutiennent les attentes des salariés des Agences de Voyages et de Tourisme."
En quelques mois, les Organisations Syndicales ont formulé des contre propositions innovantes qui ont pris en compte les attentes de la délégation employeurs. Les revendications des Organisations Syndicales portent sur 4 éléments clés qui ont pour ambition de valoriser les métiers de la branche professionnelle :
1 - Une grille de classification comportant des références aux diplômes existants et aux qualifications professionnelles futures, reconnues au sein de la branche (CQP) pour chaque poste,
2 - Une évolution de carrière pour chaque salarié fondée sur l’expérience professionnelle acquise et sur 3 degrés de compétence : Débutant – Confirmé – Expert,
3 - Une valorisation de la formation professionnelle continue (notamment avec le recours au DIF) identifiée par le SNAV et nécessaire aux entreprises de la branche par le versement de primes soulignant l’effort de formation des salariés.
4 - Un mécanisme simple de rémunération articulé d’une part par la classification de l’emploi et l’expérience professionnelle requise pour l’occuper et d’autre part sur des écarts raisonnables mais significatifs (9% - hors statut Cadre) entre chaque groupe d’emplois.
Le SMIC constituant la référence pour les contrats de professionnalisation, le Salaire Annuel de Branche (SMIC+6% - correspondant au niveau 2 actuel) deviendrait le seuil de la nouvelle grille des rémunérations et le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale fixerait le 1er groupe du Statut de Cadre.
Nos propositions, qui couvrent la quasi majorité des salariés des entreprises de ce secteur et qui reflètent la pratique salariale constatée dans une enquête (Ithaque) de 2003, représentent un modèle de rémunérations bâti sur des éléments connus et objectifs.
En outre, la grille des rémunérations ne comporterait plus que 7 groupes d’emplois (au lieu de 9) dont chacun serait distinct du précédent par un écart significatif d’au moins 9%.
Elle met fin à une pratique salariale incohérente qui contenait des SMCN toujours éloignés de la réalité et très vite rattrapés par le SMIC (Pour mémoire, en juillet 2005, 4 Niveaux – SMCN – étaient en-dessous du SMIC !).
Les Organisations Syndicales ne veulent plus d’un système archaïque et défendent un modèle qui reconnaît le niveau d’exigences attendu par les employeurs, les actionnaires mais aussi par les clients.
Aujourd’hui et contrairement aux propos tenus par le Président du SNAV, les Organisations Syndicales ne font pas de la résistance mais sont force de propositions. Et lorsque Monsieur Colson fait état de tensions dans les négociations, elles viennent probablement des employeurs (Groupes & Réseaux contre Indépendants) qui sont attachés à la nouveauté (introduction de critères classants) sans changer le système de rémunération et non des Organisations Syndicales qui traduisent et soutiennent les attentes des salariés des Agences de Voyages et de Tourisme."