"Nous avons une crainte concernant le chômage partiel : que la direction en profite ensuite pour mettre en place un PSE", explique Lazare Razkallah- DR : A.B.
Une délégation du Comité Social et Economique (CSE) de TUI France a été reçue à Bercy ce jeudi 12 mars 2020 par Marc Glita, délégué interministériel aux restructurations d’entreprise auprès de Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie et des Finances.
Ce dernier a salué cette démarche selon Lazare Razkallah, secrétaire du Comité Social et Economique. "C'est la première fois que M. Glita avait la vision de la crise du point de vue des représentants des salariés. Habituellement, il rencontre davantage les représentants du patronat".
L'entretien qui a duré un peu plus de 1h30 s'est focalisé sur la communication "catastrophique" du quai d’Orsay réalisée autour du coronavirus recommandant aux français de différer leurs déplacements à l’étranger, l'impact sur l'activité et les réservations, les éventuelles conséquences sur l'emploi mais également sur les mesures accordées par le gouvernement.
Le CSE a ainsi présenté des éléments chiffrés de l’impact financier du Coronavirus sur les ventes tous canaux confondus : "La baisse est générale, doublée d’un tsunami d’annulation" peut-on lire dans une communication envoyée aux salariés et dont nous avons eu connaissance.
"Nous avons évoqué la manière dont le gouvernement pourrait nous aider. TUI France a redressé la situation sur l'hiver et l'été se présentait bien.
Les marges étaient revenues. Mais désormais le virus impacte lourdement le carnet de commandes. M. Glita nous a assuré que l'économie reste une priorité et que le scénario italien ne serait pas mis en place en France", précise le représentant du personnel.
Ce dernier a salué cette démarche selon Lazare Razkallah, secrétaire du Comité Social et Economique. "C'est la première fois que M. Glita avait la vision de la crise du point de vue des représentants des salariés. Habituellement, il rencontre davantage les représentants du patronat".
L'entretien qui a duré un peu plus de 1h30 s'est focalisé sur la communication "catastrophique" du quai d’Orsay réalisée autour du coronavirus recommandant aux français de différer leurs déplacements à l’étranger, l'impact sur l'activité et les réservations, les éventuelles conséquences sur l'emploi mais également sur les mesures accordées par le gouvernement.
Le CSE a ainsi présenté des éléments chiffrés de l’impact financier du Coronavirus sur les ventes tous canaux confondus : "La baisse est générale, doublée d’un tsunami d’annulation" peut-on lire dans une communication envoyée aux salariés et dont nous avons eu connaissance.
"Nous avons évoqué la manière dont le gouvernement pourrait nous aider. TUI France a redressé la situation sur l'hiver et l'été se présentait bien.
Les marges étaient revenues. Mais désormais le virus impacte lourdement le carnet de commandes. M. Glita nous a assuré que l'économie reste une priorité et que le scénario italien ne serait pas mis en place en France", précise le représentant du personnel.
Pas de chômage partiel pour l'instant
La délégation reçue à Bercy - DR
Autres articles
-
TUI Stores : où ouvriront les 16 nouvelles agences ? [ABO]
-
TUI France : Romain Rortais nommé directeur produits TUI Sélection
-
TUI France : trois nouveaux Clubs Lookea ouvrent cet hiver
-
Odyssée Nouvelles Frontières : "Nous voulions marquer les esprits"
-
TUI : Nouvelles Frontières va refaire ses gammes en 2024
Autre sujet : la mise en place de l'activité partielle.
"Nous avons une crainte concernant le chômage partiel : que la direction en profite ensuite pour mettre en place un PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) de grande envergure", explique Lazare Razkallah avant d'ajouter : "pour l'instant, la direction de TUI France est davantage dans l'optique de faire prendre aux salariés leurs congés payés que celle du chômage partiel. M. Glita nous a assuré qu'il resterait attentif à notre situation et a rappelé que le recours au chômage partiel était justement fait pour maintenir les emplois".
La crise traversée par le secteur du tourisme et du voyage est sans précédent.
Et l'annonce du Président des Etats-Unis de fermer ses frontières aux ressortissants qui se sont rendus dans certains pays européens dans les 14 jours, dont la France, est un nouveau coup de massue.
Ce qui fait dire au représentant du CSE que "seuls les plus gros résisteront..."
"Nous avons une crainte concernant le chômage partiel : que la direction en profite ensuite pour mettre en place un PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) de grande envergure", explique Lazare Razkallah avant d'ajouter : "pour l'instant, la direction de TUI France est davantage dans l'optique de faire prendre aux salariés leurs congés payés que celle du chômage partiel. M. Glita nous a assuré qu'il resterait attentif à notre situation et a rappelé que le recours au chômage partiel était justement fait pour maintenir les emplois".
La crise traversée par le secteur du tourisme et du voyage est sans précédent.
Et l'annonce du Président des Etats-Unis de fermer ses frontières aux ressortissants qui se sont rendus dans certains pays européens dans les 14 jours, dont la France, est un nouveau coup de massue.
Ce qui fait dire au représentant du CSE que "seuls les plus gros résisteront..."