A mesure que le coronavirus gagne du terrain, le tourisme recule - Crédit photo : Depositphotos @solarseven
Entre le nouveau et l'ancien monde, rien ne change ou presque.
Pendant que les chaînes d'information en continu abreuvent les téléspectateurs de reportages anxiogènes, sur la propagation du coronavirus, Twitter place en tête des tendances pour la France le hastag covid-19.
Ce dernier a même vu son utilisation s'accroître de 86% à travers le monde, juste sur le mois dernier, selon le site hashtagify, et plus de 5,2 millions d'impressions.
Si Twitter est un indicateur de la frénésie ambiante, il ne permet pas réellement de décrypter le comportement des internautes.
Pour cela, nous sommes allés faire un tour sur le moteur de recherche centralisant près de 92,3% des requêtes, et même 97,20% des recherches des internautes français sur mobile, à savoir Google.
Et dans le monde magique de la firme de Mountain View, nous apprenons tout d'abord que le coronavirus est apparu dans les requêtes seulement à partir du 20 janvier, entamant alors sa croissance inexorable.
Avant cela, il n'existait pas ou presque, comptabilisant 198 cas diagnostiqués, dont 3 cas mortels, les recherches à travers le monde ne vont cesser d'augmenter pour atteindre un premier pic le 31 janvier 2020, avant d'observer une longue décrue jusqu'au 20 février 2020.
Alors que les internautes du monde entier montraient un attrait moins grand pour la maladie, que s'est-il passé ? La Chine venait de changer de méthode de détection du virus, faisait exploser le nombre de cas.
Un nouveau pic est atteint le 26 février, en raison du 18e cas détecté en France, mais surtout d'une progression peu contrôlée de la maladie en Italie.
Pendant que les chaînes d'information en continu abreuvent les téléspectateurs de reportages anxiogènes, sur la propagation du coronavirus, Twitter place en tête des tendances pour la France le hastag covid-19.
Ce dernier a même vu son utilisation s'accroître de 86% à travers le monde, juste sur le mois dernier, selon le site hashtagify, et plus de 5,2 millions d'impressions.
Si Twitter est un indicateur de la frénésie ambiante, il ne permet pas réellement de décrypter le comportement des internautes.
Pour cela, nous sommes allés faire un tour sur le moteur de recherche centralisant près de 92,3% des requêtes, et même 97,20% des recherches des internautes français sur mobile, à savoir Google.
Et dans le monde magique de la firme de Mountain View, nous apprenons tout d'abord que le coronavirus est apparu dans les requêtes seulement à partir du 20 janvier, entamant alors sa croissance inexorable.
Avant cela, il n'existait pas ou presque, comptabilisant 198 cas diagnostiqués, dont 3 cas mortels, les recherches à travers le monde ne vont cesser d'augmenter pour atteindre un premier pic le 31 janvier 2020, avant d'observer une longue décrue jusqu'au 20 février 2020.
Alors que les internautes du monde entier montraient un attrait moins grand pour la maladie, que s'est-il passé ? La Chine venait de changer de méthode de détection du virus, faisait exploser le nombre de cas.
Un nouveau pic est atteint le 26 février, en raison du 18e cas détecté en France, mais surtout d'une progression peu contrôlée de la maladie en Italie.
La France et le Coronavirus vu par les internautes du monde entier
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Pendant que la psychose monte en France, en Italie elle est à son paroxysme, même s'il n'est pas possible pour Google de compiler les statistiques des internautes chinois.
En effet, la Botte représente le pays où l'intérêt pour le sujet est le plus important, devant Singapour, la Suisse, l'Espagne, l'Irlande et... la France.
Parmi les requêtes associées figurent en tête de liste des progressions : china coronavirus, china, coronavirus news, coronavirus update et encore coronavirus italia.
La première recherche associée à la France arrive seulement en 14e position, sans doute la meilleure nouvelle pour les réceptifs français.
Toutefois, si les voyageurs se font moins nombreux chez nous, la propagation du virus inquiète, autour des recherches sur "travel france", la première requête associée est "coronavirus in france", en progression continue depuis le 2 mars 2020.
Après avoir regardé en dehors de nos frontières, les Français sont observés par les pays du monde, pour savoir si nous serons en mesure de contenir la propagation de la maladie.
Les rôles se sont inversés.
En effet, la Botte représente le pays où l'intérêt pour le sujet est le plus important, devant Singapour, la Suisse, l'Espagne, l'Irlande et... la France.
Parmi les requêtes associées figurent en tête de liste des progressions : china coronavirus, china, coronavirus news, coronavirus update et encore coronavirus italia.
La première recherche associée à la France arrive seulement en 14e position, sans doute la meilleure nouvelle pour les réceptifs français.
Toutefois, si les voyageurs se font moins nombreux chez nous, la propagation du virus inquiète, autour des recherches sur "travel france", la première requête associée est "coronavirus in france", en progression continue depuis le 2 mars 2020.
Après avoir regardé en dehors de nos frontières, les Français sont observés par les pays du monde, pour savoir si nous serons en mesure de contenir la propagation de la maladie.
Les rôles se sont inversés.
En France le coronavirus chasse le voyage...
Si en dehors de l'Hexagone, nous représentons dorénavant une menace de santé publique pour les autres pays, qu'en est-il chez nous ?
Il est intéressant de noter qu'à mesure, où les médias ont intensifié le traitement du coronavirus, les requêtes autour de la question n'ont cessé de croître.
La psychose n'est pas seulement médiatique.
Mais là, n'est pas le principal enseignement, car dans le même temps les recherches effectuées autour du mot "voyage" ont observé une dégringolade quasiment linéaire. La courbe des deux requêtes "coronavirus et "voyage" se croise le 24 février 2020, pour se recroiser le 27 février.
A partir de cette dernière date, la maladie surclasse les envies de vacances des internautes, expliquant sans doute la baisse des réservations observées dans les agences .
Cette chute devrait peut-être s'observer auprès des agences en ligne.
Au niveau des recherches connexes au mot voyage figure : voyages scolaires italie, hegire voyage, voyages scolaires annules...
Ce n'est pas tout, car en regardant un peu le comportement des internautes, Air France a connu une baisse de sa recherche sur le web quasiment continue depuis le 24 février, et surtout la progression de la requête associée à savoir Air France réclamation (+140%).
Dans le même temps, les Français ont abandonné leur quête de "billet d'avion". Après un pic de fréquentation le 23 février, indice 100 (taux d'utilisation de ce mot clé est le plus élevé), la requête a dégringolé pour atteindre un indice de 35 le 3 mars dernier.
Pour finir, cela ne vous surprendra pas non plus de voir le mot clé remboursement connaître une croissance incessante, avec pour première requête associée "remboursement voyage coronavirus."
Et depuis le 24 février la courbe des mots clés "billet d'avion" et "remboursement billet d'avion" ne cesse de se rapprocher, pour même se croiser dès le 3 mars 2020, à la faveur de cette dernière combinaison de mots.
Cette démonstration des recherches des internautes démontrent que le coronavirus n'est pas seulement un emballement médiatique, mais correspondant à une problématique importante pour tous, mais aussi qu'elle a une influence forte sur le tourisme.
Si nous ne pouvons pas comparer avec les ventes ou les réservations, cette étude permet de donner un indicateur.
Il est intéressant de noter qu'à mesure, où les médias ont intensifié le traitement du coronavirus, les requêtes autour de la question n'ont cessé de croître.
La psychose n'est pas seulement médiatique.
Mais là, n'est pas le principal enseignement, car dans le même temps les recherches effectuées autour du mot "voyage" ont observé une dégringolade quasiment linéaire. La courbe des deux requêtes "coronavirus et "voyage" se croise le 24 février 2020, pour se recroiser le 27 février.
A partir de cette dernière date, la maladie surclasse les envies de vacances des internautes, expliquant sans doute la baisse des réservations observées dans les agences .
Cette chute devrait peut-être s'observer auprès des agences en ligne.
Au niveau des recherches connexes au mot voyage figure : voyages scolaires italie, hegire voyage, voyages scolaires annules...
Ce n'est pas tout, car en regardant un peu le comportement des internautes, Air France a connu une baisse de sa recherche sur le web quasiment continue depuis le 24 février, et surtout la progression de la requête associée à savoir Air France réclamation (+140%).
Dans le même temps, les Français ont abandonné leur quête de "billet d'avion". Après un pic de fréquentation le 23 février, indice 100 (taux d'utilisation de ce mot clé est le plus élevé), la requête a dégringolé pour atteindre un indice de 35 le 3 mars dernier.
Pour finir, cela ne vous surprendra pas non plus de voir le mot clé remboursement connaître une croissance incessante, avec pour première requête associée "remboursement voyage coronavirus."
Et depuis le 24 février la courbe des mots clés "billet d'avion" et "remboursement billet d'avion" ne cesse de se rapprocher, pour même se croiser dès le 3 mars 2020, à la faveur de cette dernière combinaison de mots.
Cette démonstration des recherches des internautes démontrent que le coronavirus n'est pas seulement un emballement médiatique, mais correspondant à une problématique importante pour tous, mais aussi qu'elle a une influence forte sur le tourisme.
Si nous ne pouvons pas comparer avec les ventes ou les réservations, cette étude permet de donner un indicateur.