Les professionnels du tourisme corse font grise mine car les résultats de la saison estivale n’ont pas été à la hauteur de leurs attentes.
Au mois de juillet, le nombre de nuitées en hôtellerie était en baisse de 3 %, par rapport à l'année record 2010. Même chute chez les gîtes de France, dont les réservations sont en baisse de 6% sur le mois de juillet. Le taux d’occupation s’est en revanche maintenu au mois d’août.
« On va terminer l’année à moins 4% » estime Dominique Colonna d’Istria, la directrice des gîtes de France Corse.
L’agence spécialiste de la destination, Corse Voyage a également perdu 17% en juillet sur les individuels et 6% pour les groupes d’avril à juillet.
Quant au camping, il a souffert d’une météo peu favorable. Dans le journal Corse Matin les professionnels déplorent une chute de 18 à 20% des nuitées, tandis que l’Agence du Tourisme de la Corse (ATC) estime cette baisse à 3%.
Le taux d’occupation suit la même tendance négative, avec 14.5 semaines réservées chez les gîtes de France, contre 15.5 en 2010.
« C’est une déception, car on espérait un report des clientèles de l’Afrique du Nord. Mais ce n’est ni la même clientèle, ni la même distribution » se désole Dominique Colonna d’Istria.
Les vacanciers qui ont préféré dormir sous la tente sont restés seulement 9 jours, au lieu des deux semaines habituelles.
Au mois de juillet, le nombre de nuitées en hôtellerie était en baisse de 3 %, par rapport à l'année record 2010. Même chute chez les gîtes de France, dont les réservations sont en baisse de 6% sur le mois de juillet. Le taux d’occupation s’est en revanche maintenu au mois d’août.
« On va terminer l’année à moins 4% » estime Dominique Colonna d’Istria, la directrice des gîtes de France Corse.
L’agence spécialiste de la destination, Corse Voyage a également perdu 17% en juillet sur les individuels et 6% pour les groupes d’avril à juillet.
Quant au camping, il a souffert d’une météo peu favorable. Dans le journal Corse Matin les professionnels déplorent une chute de 18 à 20% des nuitées, tandis que l’Agence du Tourisme de la Corse (ATC) estime cette baisse à 3%.
Le taux d’occupation suit la même tendance négative, avec 14.5 semaines réservées chez les gîtes de France, contre 15.5 en 2010.
« C’est une déception, car on espérait un report des clientèles de l’Afrique du Nord. Mais ce n’est ni la même clientèle, ni la même distribution » se désole Dominique Colonna d’Istria.
Les vacanciers qui ont préféré dormir sous la tente sont restés seulement 9 jours, au lieu des deux semaines habituelles.
Une île difficile d’accès
Les professionnels mettent en cause les difficultés d’accès à l’île, qui seraient selon eux responsables de cette mauvaise saison.
La grève de la compagnie SNCM, qui a duré sept semaines entre janvier et février dernier, aurait impacté les réservations du printemps selon Dominique Colonna d’Istria.
Même constat chez Corse Voyages. « Corsica Ferries a augmenté ses tarifs de 25 à 30% et beaucoup de promotions n’ont pas été programmées » regrette Jean Ferrandini, le directeur.
Le trafic maritime a également souffert d’un calendrier scolaire peu favorable. Il a ainsi perdu 94 774 passagers sur le seul mois de mai faute de ponts.
En terme de chiffres, près de 655 783 passagers ont traversé la Méditerranée en juillet, soit la même chose que l’année précédente. En revanche, le mois d'août a reculé de 3,8 %.
Du coté de l’aérien, le trafic a progressé de 7,4% en juillet et de seulement 1% en août. Les vols de week-end sont très souvent complets trois semaines à l’avance. « Ce qui bride les réservations de dernière minute » explique Dominique Colonna d’Istria.
Pour stimuler le secteur, l’ATC prévoit de mieux promouvoir l’arrière saison, encore peu vendue sur l’île, mais également d'attirer de nouvelles nationalités de voyageurs.
La grève de la compagnie SNCM, qui a duré sept semaines entre janvier et février dernier, aurait impacté les réservations du printemps selon Dominique Colonna d’Istria.
Même constat chez Corse Voyages. « Corsica Ferries a augmenté ses tarifs de 25 à 30% et beaucoup de promotions n’ont pas été programmées » regrette Jean Ferrandini, le directeur.
Le trafic maritime a également souffert d’un calendrier scolaire peu favorable. Il a ainsi perdu 94 774 passagers sur le seul mois de mai faute de ponts.
En terme de chiffres, près de 655 783 passagers ont traversé la Méditerranée en juillet, soit la même chose que l’année précédente. En revanche, le mois d'août a reculé de 3,8 %.
Du coté de l’aérien, le trafic a progressé de 7,4% en juillet et de seulement 1% en août. Les vols de week-end sont très souvent complets trois semaines à l’avance. « Ce qui bride les réservations de dernière minute » explique Dominique Colonna d’Istria.
Pour stimuler le secteur, l’ATC prévoit de mieux promouvoir l’arrière saison, encore peu vendue sur l’île, mais également d'attirer de nouvelles nationalités de voyageurs.