Peu de touristes italiens, peu de groupes, des résa moyennes pour la saison estivale... les professionnels du tourisme corse redoutent une saison touristique nettement en retrait. Certains avancent même déjà le chiffre de -30% par rapport à l'année précédente.
Certes, la météo et les contrôleurs aériens de Figari qui ont profité de la période pour entamer une grève, n'a pas gâté les vacanciers qui avaient décidé de partir en Corse pour le week end pascal.
Cependant, pour un certain nombre, le problème est ailleurs : ils évoquent la montée en charge des pays de l'Est comme la Croatie qui draine nombre de touristes attiré par des tarifs plus compétitifs, mais également la neige tombée en abondance dans les stations de sports d'hiver voire même les effets des attentats de Madrid.
Les transports tirent leur épingle du jeu...
S'il est difficile de tirer des conclusions sur des éléments subjectifs, force est de constater en revanche que l'hôtellerie de l'île n'est pas très compétitive en termes de tarifs... Or, cette donnée est importante pour les Groupes dont les rotations sont programmées longtemps à l'avance. Au niveau du transport, certains professionnels pointent aussi les problèmes liés à la disparition d'Air Littoral.
Pourtant, ce n'étaient pas les sièges qui manquaient puisque plus de 26 000 étaient offerts (dont 15 500 sur le bord à bord) et 10 500 sur le Paris/Corse... et paradoxalement, les indices de remplissage de Corsica Ferries (56 traversées prévues) ou de la Sncm (10 000 passagers prévus), ont été bons au cours du week end.
Mais le paradoxe n'est qu'apparent. En effet, nombre de continentaux ont une maison sur l'île et le tourisme familial et affinitaire est important en Corse. Et ce ne sont pas ceux-là qui remplissent les hôtels ou fréquentent majoritairement les restaurants.
Pierre Marcy, directeur commercial et communication de la Sncm nous a confirmé que la tendance au niveau de la réservation (Corse) était plutôt morose.
Affaire à suivre...
Certes, la météo et les contrôleurs aériens de Figari qui ont profité de la période pour entamer une grève, n'a pas gâté les vacanciers qui avaient décidé de partir en Corse pour le week end pascal.
Cependant, pour un certain nombre, le problème est ailleurs : ils évoquent la montée en charge des pays de l'Est comme la Croatie qui draine nombre de touristes attiré par des tarifs plus compétitifs, mais également la neige tombée en abondance dans les stations de sports d'hiver voire même les effets des attentats de Madrid.
Les transports tirent leur épingle du jeu...
S'il est difficile de tirer des conclusions sur des éléments subjectifs, force est de constater en revanche que l'hôtellerie de l'île n'est pas très compétitive en termes de tarifs... Or, cette donnée est importante pour les Groupes dont les rotations sont programmées longtemps à l'avance. Au niveau du transport, certains professionnels pointent aussi les problèmes liés à la disparition d'Air Littoral.
Pourtant, ce n'étaient pas les sièges qui manquaient puisque plus de 26 000 étaient offerts (dont 15 500 sur le bord à bord) et 10 500 sur le Paris/Corse... et paradoxalement, les indices de remplissage de Corsica Ferries (56 traversées prévues) ou de la Sncm (10 000 passagers prévus), ont été bons au cours du week end.
Mais le paradoxe n'est qu'apparent. En effet, nombre de continentaux ont une maison sur l'île et le tourisme familial et affinitaire est important en Corse. Et ce ne sont pas ceux-là qui remplissent les hôtels ou fréquentent majoritairement les restaurants.
Pierre Marcy, directeur commercial et communication de la Sncm nous a confirmé que la tendance au niveau de la réservation (Corse) était plutôt morose.
Affaire à suivre...