TourMaG.com - L’enquête débute quelles sont les différentes pistes qui vont être étudiées, et comment l’enquête va t-elle s’organiser ?
Christophe Hardin : A ce stade et sans aucun élément concret aucune piste n’est privilégiée.
On sait que certaines victimes sont françaises. La France va donc engager des moyens efficaces pour aider à l’enquête. L’avion disparu étant un Airbus, le BEA français devrait également être légitime pour participer à l’enquête.
TourMaG.com - Nous avons encore peu d'éléments, toutefois y a t-il certains indices qui pourraient privilégier la piste accidentelle ou au contraire celle d'un attentat ?
Christophe Hardin : Quelques heures après le drame, nous ne pouvons privilégier aucune piste.
Pour l’instant sans avoir retrouvé quoi que ce soit et notamment les deux boites noires, nous ne pouvons avancer aucune piste, même si la disparition brutale de l’avion, sans message de l’équipage, nous fait penser à une explosion et donc peut être à un attentat.
Christophe Hardin : A ce stade et sans aucun élément concret aucune piste n’est privilégiée.
On sait que certaines victimes sont françaises. La France va donc engager des moyens efficaces pour aider à l’enquête. L’avion disparu étant un Airbus, le BEA français devrait également être légitime pour participer à l’enquête.
TourMaG.com - Nous avons encore peu d'éléments, toutefois y a t-il certains indices qui pourraient privilégier la piste accidentelle ou au contraire celle d'un attentat ?
Christophe Hardin : Quelques heures après le drame, nous ne pouvons privilégier aucune piste.
Pour l’instant sans avoir retrouvé quoi que ce soit et notamment les deux boites noires, nous ne pouvons avancer aucune piste, même si la disparition brutale de l’avion, sans message de l’équipage, nous fait penser à une explosion et donc peut être à un attentat.
TourMaG.com - Quels sont les éléments qui vont être recherchés en premier lieu ?
Christophe Hardin : En premier lieu les recherches vont s'orienter vers la zone correspondant aux derniers points de la route émis par l’avion. Des survols sont organisés.
Vue d'en haut, des débris ou des traces de kérosène peuvent être repérés, mais également d'éventuels signaux émis par les boites noires et les balises de détresse qui équipent l'appareil, peuvent être captés.
TourMaG.com - Il y a des informations contradictoires concernant le signal de détresse. L'appareil aurait émis un signal de détresse, intercepté par les autorités militaires égyptiennes. Toutefois l'information a été ensuite démentie. Que pouvons-nous en déduire ?
Christophe Hardin : Sans trop rentrer dans les détails, l’avion est doté d’une balise de détresse qui peut se déclencher soit à l’initiative de l’équipage soit automatiquement lorsqu’il y a un impact.
La balise (qui en principe doit pouvoir résister à un crash) va émettre un signal de détresse sur des fréquences civiles et militaires.
Si c’est l’équipage qui déclenche le fonctionnement de cette balise, on peut penser qu’ils sont également dans la capacité de signaler par radio une situation d’urgence. Si c’est juste une balise qui commence à émettre sans message de l’équipage, on peut penser à une dislocation de l’appareil en vol.
Christophe Hardin : En premier lieu les recherches vont s'orienter vers la zone correspondant aux derniers points de la route émis par l’avion. Des survols sont organisés.
Vue d'en haut, des débris ou des traces de kérosène peuvent être repérés, mais également d'éventuels signaux émis par les boites noires et les balises de détresse qui équipent l'appareil, peuvent être captés.
TourMaG.com - Il y a des informations contradictoires concernant le signal de détresse. L'appareil aurait émis un signal de détresse, intercepté par les autorités militaires égyptiennes. Toutefois l'information a été ensuite démentie. Que pouvons-nous en déduire ?
Christophe Hardin : Sans trop rentrer dans les détails, l’avion est doté d’une balise de détresse qui peut se déclencher soit à l’initiative de l’équipage soit automatiquement lorsqu’il y a un impact.
La balise (qui en principe doit pouvoir résister à un crash) va émettre un signal de détresse sur des fréquences civiles et militaires.
Si c’est l’équipage qui déclenche le fonctionnement de cette balise, on peut penser qu’ils sont également dans la capacité de signaler par radio une situation d’urgence. Si c’est juste une balise qui commence à émettre sans message de l’équipage, on peut penser à une dislocation de l’appareil en vol.
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TourMaG.com - Egyptair a communiqué sur l’expérience des pilotes (6275 heures de vol dont 2101 sur A320 pour le pilote. Le co-pilote en avait quant à lui 2766) et sur l’ancienneté de l’appareil (livré fin 2003, il comptait 48 000 heures de vol). L'appareil peut-il être considéré comme ancien ? Le pilote semblait expérimenté ?
Christophe Hardin : Un A320 d’une compagnie nationale qui n’est pas sur la liste des compagnies interdites en Europe est réputé fiable sans aucun problème.
Bien entretenu, un A320 dit "ancien" reste une machine absolument fiable. Le nombre d’heures de vol sur la machine du commandant de bord et du copilote autorise à penser qu’ils étaient expérimentés.
TourMaG.com - Quand on pense à la disparition d’un appareil on pense tout de suite au vol MH 370 de Malaysia Airlines qui n’a jamais été retrouvé. N’y a-t-il pas un moyen technique pour connaître en permanence, même en cas de crash, la position de l'appareil ?
Christophe Hardin : Pour ce vol d’Egyptair qui évoluait dans une zone couverte par les radars, la localisation ne devrait pas poser de problème.
Très probablement et selon les spécialistes, à bord de l’avion de la Malaysia Airlines, il y a eu une action humaine pour rendre "invisible" l’appareil en déconnectant volontairement ses systèmes d’identification que sont le transpondeur et le système l’ACARS (Aircraft Communication Adressing and Reporting System).
Dans le cas de l’avion d’Egyptair, il semble que ces systèmes de suivi étaient opérationnels. De plus, nous sommes dans une région très observée notamment par les militaires. La localisation de l’avion se fera certainement très vite.
TourMaG.com - En octobre dernier une bombe avait été placée à bord d’un appareil d'une compagnie russe MetroJet au départ de Charm El-Cheikh. Peut on imaginer que cela soit plausible au départ de la France ?
Christophe Hardin : On dit souvent qu’en matière de sécurité, le risque zéro n’existe pas. C’est vrai aussi en matière de sureté même si au départ de la France et surtout d’un aéroport parisien toutes les mesures sont prises pour protéger l’avion.
Je suis catégorique sur le sérieux des procédures. Si explosif il y a eu, a-t-il été introduit ailleurs qu’en France ? Dans une voiture contenant les repas consommés pour le vol aller et embarqués en Egypte par exemple ?
N’allons pas trop vite. L’avion sera retrouvé. Il "parlera" c’est sûr.
Christophe Hardin : Un A320 d’une compagnie nationale qui n’est pas sur la liste des compagnies interdites en Europe est réputé fiable sans aucun problème.
Bien entretenu, un A320 dit "ancien" reste une machine absolument fiable. Le nombre d’heures de vol sur la machine du commandant de bord et du copilote autorise à penser qu’ils étaient expérimentés.
TourMaG.com - Quand on pense à la disparition d’un appareil on pense tout de suite au vol MH 370 de Malaysia Airlines qui n’a jamais été retrouvé. N’y a-t-il pas un moyen technique pour connaître en permanence, même en cas de crash, la position de l'appareil ?
Christophe Hardin : Pour ce vol d’Egyptair qui évoluait dans une zone couverte par les radars, la localisation ne devrait pas poser de problème.
Très probablement et selon les spécialistes, à bord de l’avion de la Malaysia Airlines, il y a eu une action humaine pour rendre "invisible" l’appareil en déconnectant volontairement ses systèmes d’identification que sont le transpondeur et le système l’ACARS (Aircraft Communication Adressing and Reporting System).
Dans le cas de l’avion d’Egyptair, il semble que ces systèmes de suivi étaient opérationnels. De plus, nous sommes dans une région très observée notamment par les militaires. La localisation de l’avion se fera certainement très vite.
TourMaG.com - En octobre dernier une bombe avait été placée à bord d’un appareil d'une compagnie russe MetroJet au départ de Charm El-Cheikh. Peut on imaginer que cela soit plausible au départ de la France ?
Christophe Hardin : On dit souvent qu’en matière de sécurité, le risque zéro n’existe pas. C’est vrai aussi en matière de sureté même si au départ de la France et surtout d’un aéroport parisien toutes les mesures sont prises pour protéger l’avion.
Je suis catégorique sur le sérieux des procédures. Si explosif il y a eu, a-t-il été introduit ailleurs qu’en France ? Dans une voiture contenant les repas consommés pour le vol aller et embarqués en Egypte par exemple ?
N’allons pas trop vite. L’avion sera retrouvé. Il "parlera" c’est sûr.
Christophe Hardin a à son actif plus de vingt années au service de plusieurs compagnies aériennes.
Il est le créateur du site www.terciqual.fr partenaire des transporteurs pour l'évaluation de la qualité, le respect des standards de service et le professionnalisme des équipes au contact du passager.
Il dispense également des conseils aux postulants à la fonction de PNC pour optimiser leur candidature et une préparation adaptée et efficace.
Il est le créateur du site www.terciqual.fr partenaire des transporteurs pour l'évaluation de la qualité, le respect des standards de service et le professionnalisme des équipes au contact du passager.
Il dispense également des conseils aux postulants à la fonction de PNC pour optimiser leur candidature et une préparation adaptée et efficace.