Les hôteliers ont le sourire : les clients ont retrouvé le chemin de leurs établissements.
Une sortie de crise initiée par la clientèle internationale dont ont surtout profité les hôtels 4 et 5 étoiles. « Plus on monte en gamme, plus la croissance du marché est forte » confirme Philippe Gauguier associé chez Deloitte.
Le chiffre d’affaires hébergement de ces catégories a ainsi progressé de 5% à 9% par rapport à 2009.
Paris tire son épingle du jeu avec une progression de 11% du revpar pour les catégories supérieures.
L'ouverture des nouveaux palaces ne risque pas d'enrayer cette dynamique. « Ces chaînes asiatiques n'étaient pas encore présentes sur le marché français et vont générer leur propre clientèle, celle des millionnaires asiatiques » assure Philippe Gauguier.
Une sortie de crise initiée par la clientèle internationale dont ont surtout profité les hôtels 4 et 5 étoiles. « Plus on monte en gamme, plus la croissance du marché est forte » confirme Philippe Gauguier associé chez Deloitte.
Le chiffre d’affaires hébergement de ces catégories a ainsi progressé de 5% à 9% par rapport à 2009.
Paris tire son épingle du jeu avec une progression de 11% du revpar pour les catégories supérieures.
L'ouverture des nouveaux palaces ne risque pas d'enrayer cette dynamique. « Ces chaînes asiatiques n'étaient pas encore présentes sur le marché français et vont générer leur propre clientèle, celle des millionnaires asiatiques » assure Philippe Gauguier.
Timide province
La Côte d'Azur, autre fleuron du luxe français, augmente son revpar de 7% dans le haut de gamme.
Si l'on compare ces chiffres à l'année 2003, cette région reste la plus affectée avec une chute global entre 3 et 7% du revpar. « Elle a du mal à affirmer la qualité de ses produits » explique Philippe Gauguier.
En ce qui concerne l'hôtellerie économique et 2 étoiles, sa fréquentation a continué de reculer et seule la croissance des ses prix moyens a permis de maintenir le chiffre d’affaires hébergement.
Enfin la Province a affiché une reprise plus modeste. C’est surtout l’hôtellerie 3 étoiles qui a bénéficié de l’amélioration de la conjoncture économique.
Si l'on compare ces chiffres à l'année 2003, cette région reste la plus affectée avec une chute global entre 3 et 7% du revpar. « Elle a du mal à affirmer la qualité de ses produits » explique Philippe Gauguier.
En ce qui concerne l'hôtellerie économique et 2 étoiles, sa fréquentation a continué de reculer et seule la croissance des ses prix moyens a permis de maintenir le chiffre d’affaires hébergement.
Enfin la Province a affiché une reprise plus modeste. C’est surtout l’hôtellerie 3 étoiles qui a bénéficié de l’amélioration de la conjoncture économique.
Rattraper les chiffres de 2008
Globalement, le marché de l'hôtellerie va poursuivre sa croissance et retrouver ses niveaux de 2008. La reprise globale des investissements soutiendra le marché des affaires avec l'organisation de congrès et séminaires.
Toutefois, les événements politiques inattendus comme la crise en Grèce ou en Irlande pourraient affecter les établissements haut de gamme. Malgré ces risques, Deloitte envisage pour ce secteur une hausse de 6 à 8% du revpar en 2011.
Concernant le marché des 4 étoiles, les conditions de reprises sont similaires et on peut attendre une hausse de 5 à 8% du revpar.
Les établissements 3 étoiles vont peut être bénéficier des troubles au Maghreb. En effet, suite à l'annulation des séjours en Tunisie et en Egypte, les clients pourront se replier sur une destination plus sûre comme la France, même si elle est plus chère. Deloitte annonce donc une hausse de 4 ou 5% du revpar.
Toutefois, les événements politiques inattendus comme la crise en Grèce ou en Irlande pourraient affecter les établissements haut de gamme. Malgré ces risques, Deloitte envisage pour ce secteur une hausse de 6 à 8% du revpar en 2011.
Concernant le marché des 4 étoiles, les conditions de reprises sont similaires et on peut attendre une hausse de 5 à 8% du revpar.
Les établissements 3 étoiles vont peut être bénéficier des troubles au Maghreb. En effet, suite à l'annulation des séjours en Tunisie et en Egypte, les clients pourront se replier sur une destination plus sûre comme la France, même si elle est plus chère. Deloitte annonce donc une hausse de 4 ou 5% du revpar.
Les hôtels 2 étoiles devront s'armer face à la concurrence des produits alternatifs comme les résidences de tourisme. En effet près de 5000 appartements neufs arrivent chaque année sur le marché, avec des prix moyens entre 20 et 30€.
Il faudra donc trouver des nouveaux leviers de croissance pour faire face. Ces incertitudes pèseront sur les performances de cette catégorie et Deloitte ne prévoit qu'une timide augmentation de 1 à 3%.
Enfin les établissements de 0 et 1 étoile n'ont pas vraiment connu de grosse crise. Mais la tendance globale est à la baisse. Avec leur repositionnent et le développement de concepts ambitieux, les prix ont augmenté mais la clientèle n'a pas forcément suivi. Deloitte lui prédit la plus petite hausse de 0.5 à 1.5%.
Il faudra donc trouver des nouveaux leviers de croissance pour faire face. Ces incertitudes pèseront sur les performances de cette catégorie et Deloitte ne prévoit qu'une timide augmentation de 1 à 3%.
Enfin les établissements de 0 et 1 étoile n'ont pas vraiment connu de grosse crise. Mais la tendance globale est à la baisse. Avec leur repositionnent et le développement de concepts ambitieux, les prix ont augmenté mais la clientèle n'a pas forcément suivi. Deloitte lui prédit la plus petite hausse de 0.5 à 1.5%.