Un pouvoir d'achat en berne, une situation géo-politique inquiétante, le douloureux souvenir du volcan islandais : tous ces évènements incitent les Français à la prudence.
Voulant jouer la carte de la sécurité pour leurs vacances d'été, ils seraient nombreux à rester dans l'Hexagone. Une tendance confirmée par les professionnels interrogés.
Ainsi, les réservations pour l'été sont en hausse de 137% chez Déclic France, en avance de 35% pour La France du Nord au Sud, en progression de 4,5% chez Odalys.
Le chiffre d'affaires de Lagrange progresse 14% et le nombre de semaines réservées de 17%.
« Les gens réservent plus tôt que l'année dernière car ils ont un budget précis et veulent être sûr de pouvoir partir et avoir de la visibilité » estime Line Baudu directrice générale de Lagrange.
Voulant jouer la carte de la sécurité pour leurs vacances d'été, ils seraient nombreux à rester dans l'Hexagone. Une tendance confirmée par les professionnels interrogés.
Ainsi, les réservations pour l'été sont en hausse de 137% chez Déclic France, en avance de 35% pour La France du Nord au Sud, en progression de 4,5% chez Odalys.
Le chiffre d'affaires de Lagrange progresse 14% et le nombre de semaines réservées de 17%.
« Les gens réservent plus tôt que l'année dernière car ils ont un budget précis et veulent être sûr de pouvoir partir et avoir de la visibilité » estime Line Baudu directrice générale de Lagrange.
Budget en baisse ?
D'après le cabinet d'étude Protourisme, le budget moyen consacré aux vacances devrait se replier de 7,2%. Une estimation qui, pour l'instant, ne correspond pas à la réalité.
Chez Leclerc Voyages, le panier moyen (autour de 750€) reste stable, tout comme chez Odalys.
Parfois, il est même supérieur à l'an dernier, en hausse de 5% chez Déclic France et La France du Nord au Sud. Une belle surprise selon Germain Lelarge, le directeur.
« Comme les réservations sont en avance, il y a moins de promotions. Les opérateurs ont compris les nouvelles manières de consommer et ne s'affolent plus concernant les ventes de dernière minute » explique-t-il.
Chez Leclerc Voyages, le panier moyen (autour de 750€) reste stable, tout comme chez Odalys.
Parfois, il est même supérieur à l'an dernier, en hausse de 5% chez Déclic France et La France du Nord au Sud. Une belle surprise selon Germain Lelarge, le directeur.
« Comme les réservations sont en avance, il y a moins de promotions. Les opérateurs ont compris les nouvelles manières de consommer et ne s'affolent plus concernant les ventes de dernière minute » explique-t-il.
Partir moins loin
Coté destinations, la côte Atlantique, favorisée par une avant-saison très douce, est en progression de 6% chez Odalys.
« Avec les coûts de l'essence, les vacanciers vont moins loin. Au lieu de traverser tout le pays, il réserveront plutôt à 250 ou 300km de chez eux » explique Raphaël Sallerin, le directeur des relations publiques. Même constat chez Déclic France, où la côte ouest est en augmentation de 20 à 35%.
La montagne n'est pas en reste, appréciée pour le bon rapport qualité prix de ses produits, mais aussi la diversité de ses activités.
« Il semble en effet que cette année, les vacanciers ne veulent pas bronzer idiot ! » s'exclame Line Baudu, DG de Lagrange.
A la recherche d'occupations, ils se tournent donc vers les clubs de vacances. Une tendance qu'a parfaitement anticipé Declic France, avec la mise en ligne d'une page web dédiée à ce type de produits.
« Avec les coûts de l'essence, les vacanciers vont moins loin. Au lieu de traverser tout le pays, il réserveront plutôt à 250 ou 300km de chez eux » explique Raphaël Sallerin, le directeur des relations publiques. Même constat chez Déclic France, où la côte ouest est en augmentation de 20 à 35%.
La montagne n'est pas en reste, appréciée pour le bon rapport qualité prix de ses produits, mais aussi la diversité de ses activités.
« Il semble en effet que cette année, les vacanciers ne veulent pas bronzer idiot ! » s'exclame Line Baudu, DG de Lagrange.
A la recherche d'occupations, ils se tournent donc vers les clubs de vacances. Une tendance qu'a parfaitement anticipé Declic France, avec la mise en ligne d'une page web dédiée à ce type de produits.
Camping gagnant
Si les clubs sont très demandés, l'hôtellerie de plein air devrait également cartonner cet été. Odalys qui commercialise 36 terrains de mobil-home sous la marque Vitalys, est en hausse de 12%.
Dans la grande distribution, Leclerc Voyages a relancé son opération de vente de mobil-home, qui a déjà dépassé les 12 500 dossiers pour Pâques, mai et juin, soit 15 à 20% de plus que l'an dernier.
Camping toujours sur la France du Nord au Sud, qui progresse de 45%, grâce à l'accroissement de son offre qui recense aujourd'hui 1000 unités. Pourtant, le camping n'est pas toujours un produit bon marché.
Chez Lagrange, on estime qu'il a souffert de la crise et que ce n'est pas forcément bon marché. En effet, le panier moyen pour un séjour en mobil-home en plein été peu atteindre les 1600€ la semaine dans la brochure.
Mais camping ou pas, c'est le moment où jamais pour valoriser la diversité de l'offre française. Pour Germain Lelarge, elle est immanquablement amenée à se développer car « il n'y a pas de risques climatiques ou politiques ».
Cependant, le pays doit attirer par la qualité de ses produits, pour ne pas devenir une destination par défaut.
«Il faut innover et ne pas compter sur le malheur des autres pour gagner des parts de marché » estime Line Baudu.
Dans la grande distribution, Leclerc Voyages a relancé son opération de vente de mobil-home, qui a déjà dépassé les 12 500 dossiers pour Pâques, mai et juin, soit 15 à 20% de plus que l'an dernier.
Camping toujours sur la France du Nord au Sud, qui progresse de 45%, grâce à l'accroissement de son offre qui recense aujourd'hui 1000 unités. Pourtant, le camping n'est pas toujours un produit bon marché.
Chez Lagrange, on estime qu'il a souffert de la crise et que ce n'est pas forcément bon marché. En effet, le panier moyen pour un séjour en mobil-home en plein été peu atteindre les 1600€ la semaine dans la brochure.
Mais camping ou pas, c'est le moment où jamais pour valoriser la diversité de l'offre française. Pour Germain Lelarge, elle est immanquablement amenée à se développer car « il n'y a pas de risques climatiques ou politiques ».
Cependant, le pays doit attirer par la qualité de ses produits, pour ne pas devenir une destination par défaut.
«Il faut innover et ne pas compter sur le malheur des autres pour gagner des parts de marché » estime Line Baudu.