Quel est le but de votre visite à Maurice ?
Michael Frenzel : TUI accueille chaque année 18 millions de visiteurs à travers le monde. Le groupe est le leader mondial de l’activité voyagiste, notamment sur les marchés français et allemand. Nous voulons étendre nos activités long-courrier et, plus particulièrement, sur la destination mauricienne. Nous voulons, sur deux ans, doubler le nombre de visiteurs à Maurice où nous accueillons déjà 45 000 visiteurs par an, en provenance de plusieurs marchés. Actuellement, nous engageons des discussions avec les autorités mauriciennes. L’île a un grand potentiel…
La compagnie Corsair, l’une de vos filiales, devrait desservir Maurice. Qu’avez-vous prévu ?
Eric Debry : Nous sommes très heureux que le gouvernement mauricien soutienne Corsair. Mais le choix n’est pas encore officiel, nous devons donc patienter. Nous avons la possibilité de desservir Maurice deux fois par semaine avec des Boeing 747-400, pouvant accueillir une classe économique et une classe affaires. Mais sur le marché britannique, par exemple, c’est Air Mauritius qui transporte tous nos clients. TUI entretient une longue relation avec Air Mauritius.
Corsair est perçue comme une compagnie “low cost”…
M.F. : Nous sommes une compagnie de réputation internationale qui offre des services de qualité.
Que comptez-vous faire pour aider à la promotion de la destination mauricienne ?
M.F. : Nous allons inclure les établissements mauriciens dans les brochures de notre groupe qui compte 3 200 tour-opérateurs en Europe. Déjà, nous remarquons que Maurice a une bonne image auprès de notre clientèle.
C’est une destination d’avenir, avec un bon climat, de bons hôtels, un bon service, sans problème de santé publique.
Maurice est une destination parfaite. La clientèle la plus porteuse pour les années à venir, ceux qui ont 55 ans et plus, recherchent le bien-être et la remise en forme, les sports légers, de bons hôtels.
Il faudrait développer le produit pour ce genre de clientèle.
Le gouvernement mauricien veut ouvrir Maurice aux opérateurs touristiques étrangers. Allez-vous vous positionner ?
M.F. : Nous sommes déjà positionnés avec notre partenaire local Summertimes. Donc, s’il y a une augmentation des parts de marchés, cela se fera à travers Summertimes.
Maurice n’est-elle pas une destination trop chère sur le marché mondial ?
M.F. : Il n’y a pas que la question de prix qui compte. Maurice est une destination de haut rang et sa tarification est différente des autres. Elle ne pourra jamais devenir une destination low cost. L’île est de grande qualité. Quant à nous, nos partenaires sont en majorité des quatre-étoiles. Ce ne serait pas une bonne idée que l’île devienne une destination économique.
Avez-vous l’intention de travailler avec les PME du tourisme mauricien ?
E.D. : Bien sûr ! Il y a une demande pour ce type de produit sur les marchés, notamment pour les hôtels de charme. Nous serions heureux de pouvoir en faire la promotion.
Michael Frenzel : TUI accueille chaque année 18 millions de visiteurs à travers le monde. Le groupe est le leader mondial de l’activité voyagiste, notamment sur les marchés français et allemand. Nous voulons étendre nos activités long-courrier et, plus particulièrement, sur la destination mauricienne. Nous voulons, sur deux ans, doubler le nombre de visiteurs à Maurice où nous accueillons déjà 45 000 visiteurs par an, en provenance de plusieurs marchés. Actuellement, nous engageons des discussions avec les autorités mauriciennes. L’île a un grand potentiel…
La compagnie Corsair, l’une de vos filiales, devrait desservir Maurice. Qu’avez-vous prévu ?
Eric Debry : Nous sommes très heureux que le gouvernement mauricien soutienne Corsair. Mais le choix n’est pas encore officiel, nous devons donc patienter. Nous avons la possibilité de desservir Maurice deux fois par semaine avec des Boeing 747-400, pouvant accueillir une classe économique et une classe affaires. Mais sur le marché britannique, par exemple, c’est Air Mauritius qui transporte tous nos clients. TUI entretient une longue relation avec Air Mauritius.
Corsair est perçue comme une compagnie “low cost”…
M.F. : Nous sommes une compagnie de réputation internationale qui offre des services de qualité.
Que comptez-vous faire pour aider à la promotion de la destination mauricienne ?
M.F. : Nous allons inclure les établissements mauriciens dans les brochures de notre groupe qui compte 3 200 tour-opérateurs en Europe. Déjà, nous remarquons que Maurice a une bonne image auprès de notre clientèle.
C’est une destination d’avenir, avec un bon climat, de bons hôtels, un bon service, sans problème de santé publique.
Maurice est une destination parfaite. La clientèle la plus porteuse pour les années à venir, ceux qui ont 55 ans et plus, recherchent le bien-être et la remise en forme, les sports légers, de bons hôtels.
Il faudrait développer le produit pour ce genre de clientèle.
Le gouvernement mauricien veut ouvrir Maurice aux opérateurs touristiques étrangers. Allez-vous vous positionner ?
M.F. : Nous sommes déjà positionnés avec notre partenaire local Summertimes. Donc, s’il y a une augmentation des parts de marchés, cela se fera à travers Summertimes.
Maurice n’est-elle pas une destination trop chère sur le marché mondial ?
M.F. : Il n’y a pas que la question de prix qui compte. Maurice est une destination de haut rang et sa tarification est différente des autres. Elle ne pourra jamais devenir une destination low cost. L’île est de grande qualité. Quant à nous, nos partenaires sont en majorité des quatre-étoiles. Ce ne serait pas une bonne idée que l’île devienne une destination économique.
Avez-vous l’intention de travailler avec les PME du tourisme mauricien ?
E.D. : Bien sûr ! Il y a une demande pour ce type de produit sur les marchés, notamment pour les hôtels de charme. Nous serions heureux de pouvoir en faire la promotion.