Transavia va desservir Tel Aviv à partir du 10 avril prochain, avec des tarifs à partir de 145 euros AR.
L'histoire commence en juin dernier, lorsque l'Union Européenne officialise la signature d'un accord de ciel ouvert avec Israël, qui permettra d'accroître des vols directs sur Tel Aviv à raison de trois fréquences hebdomadaires supplémentaires.
La ville était auparavant desservie par Air France et Air Méditerranée coté Français, ainsi qu'El Al et Arkia Israeli Airlines en Israël.
En 2012, ces compagnies ont transporté 744 813 passagers, en légère baisse de 1,8%.
Pour rafler une part du gâteau israélien, trois opérateurs ont donc envoyé leur dossier à la DGAC : easyJet, Transavia et Vueling. Cette dernière a cependant postulé après la date limite.
easyJet proposait une desserte depuis CDG en A320, à raison de six fréquences par semaine, pour une capacité de 112 320 sièges et des recettes attendues de 14,6 M€. Cette proposition excède de trois fréquences le cahier des charges.
Quant à Transavia, elle volerait depuis Orly en B 737-800 pour 56 700 sièges et 8,1 M€ de recettes.
Une proposition qui a séduit la DGAC.
"Une desserte au départ d’Orly constitue une alternative intéressante à l’offre régulière actuelle des deux pavillons, qui est exclusivement au départ de CDG" explique l'administration dans un rapport.
Cette solution "offre des possibilités de correspondances avec le réseau court/moyen courrier intérieur d’Air France permettant d’améliorer l’accès à Tel-Aviv depuis les aéroports de province".
La compagnie propose également de démarrer des services concomitamment sur la liaison Lyon – Tel-Aviv si son offre est retenue sur Paris.
La ville était auparavant desservie par Air France et Air Méditerranée coté Français, ainsi qu'El Al et Arkia Israeli Airlines en Israël.
En 2012, ces compagnies ont transporté 744 813 passagers, en légère baisse de 1,8%.
Pour rafler une part du gâteau israélien, trois opérateurs ont donc envoyé leur dossier à la DGAC : easyJet, Transavia et Vueling. Cette dernière a cependant postulé après la date limite.
easyJet proposait une desserte depuis CDG en A320, à raison de six fréquences par semaine, pour une capacité de 112 320 sièges et des recettes attendues de 14,6 M€. Cette proposition excède de trois fréquences le cahier des charges.
Quant à Transavia, elle volerait depuis Orly en B 737-800 pour 56 700 sièges et 8,1 M€ de recettes.
Une proposition qui a séduit la DGAC.
"Une desserte au départ d’Orly constitue une alternative intéressante à l’offre régulière actuelle des deux pavillons, qui est exclusivement au départ de CDG" explique l'administration dans un rapport.
Cette solution "offre des possibilités de correspondances avec le réseau court/moyen courrier intérieur d’Air France permettant d’améliorer l’accès à Tel-Aviv depuis les aéroports de province".
La compagnie propose également de démarrer des services concomitamment sur la liaison Lyon – Tel-Aviv si son offre est retenue sur Paris.
easyJet furieuse, Transavia favorisée
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L'ensemble de ces critères a donc fait pencher la balance du coté de la filiale low-cost d'Air France.
Une décision qui doit réjouir Frédéric Gagey le PDG qui a déclaré aux Echos vouloir faire de Transavia "la première compagnie à l'international au départ d'Orly".
Mais cette attribution a entraîné la colère d'easyjet.
Dans un communiqué, la compagnie britannique déplore la décision de la DGAC, se considérant comme "la mieux placée pour encourager le développement du tourisme français, tandis que les autres compagnies concurrentes candidates n'ont aucune notoriété ni opération sur cette route".
Elle assure être le second plus grand opérateur étranger en Israël, avec 330 000 passagers sur Tel Aviv l'an passé. Elle a d'ailleurs récemment décroché de nouveaux droits de trafic à Berlin ainsi qu'à Milan.
Et se réserve ainsi le droit de faire appel de cette décision.
Une décision qui doit réjouir Frédéric Gagey le PDG qui a déclaré aux Echos vouloir faire de Transavia "la première compagnie à l'international au départ d'Orly".
Mais cette attribution a entraîné la colère d'easyjet.
Dans un communiqué, la compagnie britannique déplore la décision de la DGAC, se considérant comme "la mieux placée pour encourager le développement du tourisme français, tandis que les autres compagnies concurrentes candidates n'ont aucune notoriété ni opération sur cette route".
Elle assure être le second plus grand opérateur étranger en Israël, avec 330 000 passagers sur Tel Aviv l'an passé. Elle a d'ailleurs récemment décroché de nouveaux droits de trafic à Berlin ainsi qu'à Milan.
Et se réserve ainsi le droit de faire appel de cette décision.