Il y a une semaine, les ministres des Finances sont tombés d'acccord sur le "principe d'une contribution modique" des passagers aériens, obligatoire ou volontaire suivant les pays, pour financer des projets de développement dans les pays pauvres. Cette "contribution" pourrait être d'un à deux euros par billet d'avion.
L'AEA, qui a tenu son assemblée de printemps vendredi à Bruxelles, demande aux ministres des Finances, qui doivent réévoquer le sujet le 7 juin, "de reconnaître la contribution qu'apportent déjà les compagnies aériennes aux économies de par le monde et de s'abstenir de prendre une mesure qui, par la suite, pourrait mettre en péril cette contribution".
Des compagnies qui désenclavent déjà
"Nous sommes censés croire que l'UE est profondément dévouée à la défense de la compétitivité européenne, mais comment se fait-il alors que des Etats membres puissent proposer de telles mesures ?", s'est interrogé vendredi le président de l'association et patron de la TAP, Fernando Pinto.
"Bien sûr les pays en voie de développement ont besoin d'aide, mais pourquoi cibler les compagnies aériennes", a-t-il encore demandé. Selon lui, les compagnies aériennes, en reliant l'Europe au reste du monde, ont contribué financièrement au développement des pays pauvres, "à travers le commerce et le tourisme".
Et les pays en voie de développement profiteront bien plus à l'avenir de l'expansion des réseaux aériens existants que "de charges administratives imposées aux compagnies et de coûts additionnels aux passagers".
L'AEA, qui a tenu son assemblée de printemps vendredi à Bruxelles, demande aux ministres des Finances, qui doivent réévoquer le sujet le 7 juin, "de reconnaître la contribution qu'apportent déjà les compagnies aériennes aux économies de par le monde et de s'abstenir de prendre une mesure qui, par la suite, pourrait mettre en péril cette contribution".
Des compagnies qui désenclavent déjà
"Nous sommes censés croire que l'UE est profondément dévouée à la défense de la compétitivité européenne, mais comment se fait-il alors que des Etats membres puissent proposer de telles mesures ?", s'est interrogé vendredi le président de l'association et patron de la TAP, Fernando Pinto.
"Bien sûr les pays en voie de développement ont besoin d'aide, mais pourquoi cibler les compagnies aériennes", a-t-il encore demandé. Selon lui, les compagnies aériennes, en reliant l'Europe au reste du monde, ont contribué financièrement au développement des pays pauvres, "à travers le commerce et le tourisme".
Et les pays en voie de développement profiteront bien plus à l'avenir de l'expansion des réseaux aériens existants que "de charges administratives imposées aux compagnies et de coûts additionnels aux passagers".