Sur le marché flamand, il faudra à la marque un certain temps pour effacer son image française, voire parisienne. En illustration antonio d'Apote, pdg de Domatello.
En recoupant nos informations dans le secteur, il semble que si pour l’année calendrier 2005 cet objectif ne sera pas atteint, par contre pour l’année volante allant d’avril 2005 à avril 2006, ce sera le cas.
Si l’on se tourne vers les résultats de Raffaello, la branche italienne du TO belge Christoffair, qui tout comme Donatello a été lancée en Belgique au moment de la déconfiture de la CIT Evasion, les responsables ont le sourire.
Jean Luc Hans, CEO « Nous sommes enchanté des résultats de ce département. Les objectifs ont largement été dépassés. Objectifs aussi bien en terme quantitatifs que de rentabilité »
Ce qui fait la différence
Si les productions des deux opérateurs sont sensiblement très proches, Raffaello dispose d’un avantage certain remarquablement exploité.
Son directeur général, Jean Luc Hans est également le président de l’ABTO, l’Association Belge des Tour-Opérateurs, jouit en effet d’une image de confiance et d’une notoriété très forte dans le secteur.
Autre argument, le principal product manager de Raffaello n’est autre que Marco Fillipin, un ancien cadre de la CIT Evasion Belgium qui a réussit à ne pas être éclaboussé par la déconfiture de cette dernière.
Enfin dernier avantage pour Raffaello, comme les dirigeants et le personnel sont tous des belges, ils savent réagir plus rapidement que Donatello aux demandes du marché national. Par exemple, ils maîtrisent parfaitement la double face néerlandophone et francophone de la Belgique.
Donatello trop "français" ?
Chez Donatello, la notoriété qualitative des produits, qui ne fait aucun doute, a aidé à la pénétration en Belgique.
Mais il faut noter que celle-ci se réalise plus lentement. Logique, car par exemple, sur le marché flamand, il faudra à la marque un certain temps pour effacer son image française, voire parisienne.
En d’autres mots, les AGV et les clients voudront être certains que les réactions de Donatello en cas de litiges seront conformes à la législation du pays.
Pour rappel, en Belgique, les AGV ne sont pas responsables des produits qu’elles vendent aux touristes. Cette responsabilité étant du seul ressort du TO.
Avec comme conséquence que les opérateurs étrangers s’implantant en Belgique doivent donner une large autonomie de gestion aux responsables belges de leur filiale.
Les flops du britannique Airtours lors de la reprise de Sunair ou de l’ancienne Marmara-Belgique à l’époque appartenant au groupe Tekker, sont symptomatiques de ce manque d’adaptation aux conditions locales..
Tous comme à contrario, la réussite de Nouvelles Frontières Belgique a été nettement due à la qualité d’indépendance de décision, par rapport à Paris, de l’ancienne direction.
Comme un combat de boxe
Si la première année d’exploitation des deux opérateurs pourrait être comparée à un combat de boxe, nous dirions que le premier round a été une année d’observation de la réaction des marchés face à leurs arrivées dans les linéaires des AGV. Nous dirions également que les deux TO peuvent considérer avec satisfaction les résultats obtenus.
Quant au second round, il faudra attendre septembre 2006 pour connaître les points marqués.
Donatello a ainsi déjà annoncé qu’il lancera une deuxième brochure sur le marché belge avec la destination Malte. Il nous semble que cette offre risque de rencontrer un certain succès.
En effet, en dehors des deux groupes généralistes, Thomas Cook et Jetair, et du groupe Mediterra, très peu de spécialistes travaillent cette destination.
Si l’on se tourne vers les résultats de Raffaello, la branche italienne du TO belge Christoffair, qui tout comme Donatello a été lancée en Belgique au moment de la déconfiture de la CIT Evasion, les responsables ont le sourire.
Jean Luc Hans, CEO « Nous sommes enchanté des résultats de ce département. Les objectifs ont largement été dépassés. Objectifs aussi bien en terme quantitatifs que de rentabilité »
Ce qui fait la différence
Si les productions des deux opérateurs sont sensiblement très proches, Raffaello dispose d’un avantage certain remarquablement exploité.
Son directeur général, Jean Luc Hans est également le président de l’ABTO, l’Association Belge des Tour-Opérateurs, jouit en effet d’une image de confiance et d’une notoriété très forte dans le secteur.
Autre argument, le principal product manager de Raffaello n’est autre que Marco Fillipin, un ancien cadre de la CIT Evasion Belgium qui a réussit à ne pas être éclaboussé par la déconfiture de cette dernière.
Enfin dernier avantage pour Raffaello, comme les dirigeants et le personnel sont tous des belges, ils savent réagir plus rapidement que Donatello aux demandes du marché national. Par exemple, ils maîtrisent parfaitement la double face néerlandophone et francophone de la Belgique.
Donatello trop "français" ?
Chez Donatello, la notoriété qualitative des produits, qui ne fait aucun doute, a aidé à la pénétration en Belgique.
Mais il faut noter que celle-ci se réalise plus lentement. Logique, car par exemple, sur le marché flamand, il faudra à la marque un certain temps pour effacer son image française, voire parisienne.
En d’autres mots, les AGV et les clients voudront être certains que les réactions de Donatello en cas de litiges seront conformes à la législation du pays.
Pour rappel, en Belgique, les AGV ne sont pas responsables des produits qu’elles vendent aux touristes. Cette responsabilité étant du seul ressort du TO.
Avec comme conséquence que les opérateurs étrangers s’implantant en Belgique doivent donner une large autonomie de gestion aux responsables belges de leur filiale.
Les flops du britannique Airtours lors de la reprise de Sunair ou de l’ancienne Marmara-Belgique à l’époque appartenant au groupe Tekker, sont symptomatiques de ce manque d’adaptation aux conditions locales..
Tous comme à contrario, la réussite de Nouvelles Frontières Belgique a été nettement due à la qualité d’indépendance de décision, par rapport à Paris, de l’ancienne direction.
Comme un combat de boxe
Si la première année d’exploitation des deux opérateurs pourrait être comparée à un combat de boxe, nous dirions que le premier round a été une année d’observation de la réaction des marchés face à leurs arrivées dans les linéaires des AGV. Nous dirions également que les deux TO peuvent considérer avec satisfaction les résultats obtenus.
Quant au second round, il faudra attendre septembre 2006 pour connaître les points marqués.
Donatello a ainsi déjà annoncé qu’il lancera une deuxième brochure sur le marché belge avec la destination Malte. Il nous semble que cette offre risque de rencontrer un certain succès.
En effet, en dehors des deux groupes généralistes, Thomas Cook et Jetair, et du groupe Mediterra, très peu de spécialistes travaillent cette destination.