Comme toujours à Dubaï, chiffres et déclarations donnent le tournis.
L’émirat aime les superlatifs : la plus haute tour du monde, le plus grand mall, le plus grand parc à thème, la plus longue piste de ski couverte…
Cette manie des records exprime la volonté farouche de l’« entreprise » Dubaï de se faire une place au soleil.
Car l’ouverture au monde est la raison d’être de cette plateforme stratégiquement située au carrefour de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique : les deux tiers de la population mondiale vivent à quelques heures de vol.
Autrefois petit port de pêche, l’émirat possède aujourd’hui l’économie la plus diversifiée de la région du Golfe reposant sur les transports, le commerce, la finance et le tourisme tandis que le pétrole, qui a permis son développement fulgurant à partir de 1967, ne représente plus qu’une part infime du PIB.
L’émirat aime les superlatifs : la plus haute tour du monde, le plus grand mall, le plus grand parc à thème, la plus longue piste de ski couverte…
Cette manie des records exprime la volonté farouche de l’« entreprise » Dubaï de se faire une place au soleil.
Car l’ouverture au monde est la raison d’être de cette plateforme stratégiquement située au carrefour de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique : les deux tiers de la population mondiale vivent à quelques heures de vol.
Autrefois petit port de pêche, l’émirat possède aujourd’hui l’économie la plus diversifiée de la région du Golfe reposant sur les transports, le commerce, la finance et le tourisme tandis que le pétrole, qui a permis son développement fulgurant à partir de 1967, ne représente plus qu’une part infime du PIB.
La dynamique d’un hub
Dubaï est un hub qui se nourrit de la dynamique des autres. « Sa géolocalisation et son accessibilité sont les clefs de son succès, explique Pascal Maigniez, directeur France et Benelux du Dubaï Department of Tourism and Commerce Marketing (DTCM).
Dubaï poursuit la stratégie de Sheikh Rashid qui, dès les années 1960 et alors que l’électricité et l’eau courante venaient juste d’arriver, répétait qu’il fallait construire des routes, des ports et des aéroports pour inscrire Dubaï sur la carte du monde ».
Le port de Jebel Ali, créé dans les années 1980, est le plus grand port artificiel de la planète, adossé à une zone franche regroupant plus de 7 000 entreprises qui importent et exportent avec une centaine de pays.
Déjà n°1 mondial pour le nombre de voyageurs qui y ont transité en 2015, l’aéroport de Dubaï International s’est offert une extension qui porte sa capacité annuelle de 75 à 90 millions de passagers.
Un deuxième aéroport, Al Maktoum International, encore en développement, a un objectif de 220 millions de passagers et 16 millions de tonnes de cargo à l’horizon 2022.
Un métro aérien ultra-moderne circule le long de Sheikh Zayed Road, une autoroute urbaine à deux fois six voies, et un tramway futuriste a été inauguré fin 2014... Sheikh Rashid, qui dirigea l’émirat jusqu’en 1983, serait heureux de constater que sa vision a pris forme.
Dubaï poursuit la stratégie de Sheikh Rashid qui, dès les années 1960 et alors que l’électricité et l’eau courante venaient juste d’arriver, répétait qu’il fallait construire des routes, des ports et des aéroports pour inscrire Dubaï sur la carte du monde ».
Le port de Jebel Ali, créé dans les années 1980, est le plus grand port artificiel de la planète, adossé à une zone franche regroupant plus de 7 000 entreprises qui importent et exportent avec une centaine de pays.
Déjà n°1 mondial pour le nombre de voyageurs qui y ont transité en 2015, l’aéroport de Dubaï International s’est offert une extension qui porte sa capacité annuelle de 75 à 90 millions de passagers.
Un deuxième aéroport, Al Maktoum International, encore en développement, a un objectif de 220 millions de passagers et 16 millions de tonnes de cargo à l’horizon 2022.
Un métro aérien ultra-moderne circule le long de Sheikh Zayed Road, une autoroute urbaine à deux fois six voies, et un tramway futuriste a été inauguré fin 2014... Sheikh Rashid, qui dirigea l’émirat jusqu’en 1983, serait heureux de constater que sa vision a pris forme.
Zones franches ultralibérales
En 2015, l’émirat s’est hissé à la quatrième place des villes les plus visitées au monde. Parmi ces visiteurs, 60 % viennent faire du tourisme, notamment les ressortissants des pays du Golfe attirés par la libéralité de la place, et 21 % sont des voyageurs d’affaires.
« 70 % des 500 premières fortunes mondiales sont implantées à Dubaï », glisse Pascal Maigniez. L’environnement fiscal y est plus que favorable (« paradisiaque » estiment certains observateurs) et les étrangers peuvent accéder à la propriété dans les zones franches, qui se multiplient.
« 70 % des 500 premières fortunes mondiales sont implantées à Dubaï », glisse Pascal Maigniez. L’environnement fiscal y est plus que favorable (« paradisiaque » estiment certains observateurs) et les étrangers peuvent accéder à la propriété dans les zones franches, qui se multiplient.
Projets pharaoniques
Choisi pour accueillir l’Exposition Universelle de 2020 autour du thème « connecter les esprits, construire le futur », l’émirat renoue avec les projets pharaoniques. Une zone de 145 km2 rebaptisée Dubaï South l’été dernier (ex Dubaï World Central) accueille déjà l’aéroport Al Maktoum ; le site de l’Expo le jouxtera et une nouvelle ville sera construite.
Meydan One est un autre programme extravagant avec une tour résidentielle de plus de 700 mètres de haut, un mall évidemment gigantesque, une piste de ski « indoor », un port de plaisance…
La première phase devrait être achevée pour l’Exposition Universelle. Des îles artificielles sont en cours d’aménagement et Mall of The World, qui doit ouvrir dans une dizaine d’années, aura tout simplement la taille d’une ville. Plus que jamais, Dubaï voit grand.
Meydan One est un autre programme extravagant avec une tour résidentielle de plus de 700 mètres de haut, un mall évidemment gigantesque, une piste de ski « indoor », un port de plaisance…
La première phase devrait être achevée pour l’Exposition Universelle. Des îles artificielles sont en cours d’aménagement et Mall of The World, qui doit ouvrir dans une dizaine d’années, aura tout simplement la taille d’une ville. Plus que jamais, Dubaï voit grand.
La France au 11e rang des échanges
Le French Business Council de Dubaï (10e plus importante chambre de commerce française à l’étranger) compte quelque 700 membres et plus de 15 000 Français sont enregistrés au consulat.
La France figure au 11e rang des échanges commerciaux de l’émirat, avec des entreprises présente dans tous les secteurs, l’hôtellerie, l’industrie pharmaceutique et l’art de vivre caracolant en tête. La règle pour faire des affaires à Dubaï : être très réactif, réaliste par rapport aux marges et aimer travailler dans un environnement extrêmement cosmopolite.
La France figure au 11e rang des échanges commerciaux de l’émirat, avec des entreprises présente dans tous les secteurs, l’hôtellerie, l’industrie pharmaceutique et l’art de vivre caracolant en tête. La règle pour faire des affaires à Dubaï : être très réactif, réaliste par rapport aux marges et aimer travailler dans un environnement extrêmement cosmopolite.
Notre sélection d’hôtels
JW Marriott Marquis
Sur Sheikh Zayed Road, deux tours en forme de palmiers – 72 étages et 355 mètres chacune – hébergent plus de 1 600 chambres et suites. Luxe contemporain, vues panoramiques et généreux espaces de réunion (jusqu’à 1 548 p.).
Oberoi Dubai
Dans le quartier des affaires, Oberoi occupe une tour contemporaine. Il compte 252 chambres et suites et des espaces de réunion (jusqu’à 450 p.). Atmosphère chic et service exceptionnel.
St Regis Dubai
Inauguré en novembre 2015 au sein du complexe d’Al Harboor City, sur Sheikh Zayed Road, cet hôtel de 234 chambres et suites offre un cadre de séjour luxueux à l’élégance classique.
Conrad Dubai
À deux pas du Dubaï World Trade Centre, cet établissement au décor classique contemporain est idéal pour les personnes qui participent à un salon ; 555 chambres et suites, prestations impeccables et espaces de réunion (jusqu’à 1 100 p.).
Sur Sheikh Zayed Road, deux tours en forme de palmiers – 72 étages et 355 mètres chacune – hébergent plus de 1 600 chambres et suites. Luxe contemporain, vues panoramiques et généreux espaces de réunion (jusqu’à 1 548 p.).
Oberoi Dubai
Dans le quartier des affaires, Oberoi occupe une tour contemporaine. Il compte 252 chambres et suites et des espaces de réunion (jusqu’à 450 p.). Atmosphère chic et service exceptionnel.
St Regis Dubai
Inauguré en novembre 2015 au sein du complexe d’Al Harboor City, sur Sheikh Zayed Road, cet hôtel de 234 chambres et suites offre un cadre de séjour luxueux à l’élégance classique.
Conrad Dubai
À deux pas du Dubaï World Trade Centre, cet établissement au décor classique contemporain est idéal pour les personnes qui participent à un salon ; 555 chambres et suites, prestations impeccables et espaces de réunion (jusqu’à 1 100 p.).
Nos bonnes adresses
Al Mahara
Avec sa silhouette en forme de voile et son luxe opulent, l’hôtel Burj al Arab est une icône de l’émirat. Parmi ses différents restaurants, Al Mahara invite à dîner dans un aquarium ; dans l’assiette, on retrouve des spécialités de la mer mais aussi du bœuf japonais « wagyu ». Une expérience « so Dubaï » !
Stay
Les cartes des différents restaurants de l’hôtel One&Only The Palm sont élaborées par Yannick Alleno. Avec sa table d’hôtes permettant de partager les plats, Stay propose un séduisant concept de cuisine conviviale.
At.Mosphère
Dans les hauteurs de Burj Khalifa, c’est une table en vue. La cuisine gastronomique est pilotée par le Chef français Jérôme Lagarde. At.Mosphère, qui se présente comme le restaurant le plus haut du monde, pratique des prix tout aussi élevés : à réserver pour les grandes occasions !
XVA Gallery
La galerie installée à Al Fahidi depuis 2003 a été l’un des précurseurs du renouveau créatif de ce vieux quartier de Dubaï. Expositions pointues, 14 chambres et un restaurant de fine cuisine qui se déguste dans un cadre arty très abouti.
Avec sa silhouette en forme de voile et son luxe opulent, l’hôtel Burj al Arab est une icône de l’émirat. Parmi ses différents restaurants, Al Mahara invite à dîner dans un aquarium ; dans l’assiette, on retrouve des spécialités de la mer mais aussi du bœuf japonais « wagyu ». Une expérience « so Dubaï » !
Stay
Les cartes des différents restaurants de l’hôtel One&Only The Palm sont élaborées par Yannick Alleno. Avec sa table d’hôtes permettant de partager les plats, Stay propose un séduisant concept de cuisine conviviale.
At.Mosphère
Dans les hauteurs de Burj Khalifa, c’est une table en vue. La cuisine gastronomique est pilotée par le Chef français Jérôme Lagarde. At.Mosphère, qui se présente comme le restaurant le plus haut du monde, pratique des prix tout aussi élevés : à réserver pour les grandes occasions !
XVA Gallery
La galerie installée à Al Fahidi depuis 2003 a été l’un des précurseurs du renouveau créatif de ce vieux quartier de Dubaï. Expositions pointues, 14 chambres et un restaurant de fine cuisine qui se déguste dans un cadre arty très abouti.