« Moi, j’essaie de dissuader nos vendeurs de pousser les produits France qui représentent 35% des ventes mais seulement 12 à 15% du chiffre d’affaires »
Les regroupements divers et variés auxquels s’est adonnée la distribution de voyages au cours de ces dernières semaines laissent E. Leclerc Voyages serein.
Aucune précipitation chez ce réseau à s’adosser, lui aussi, à un des pôles naissant ou existant.
« Il nous est arrivé par le passé en travailler avec d’autres, comme dans le cas du développement de la plate-forme ALP avec Selectour et Afat Voyages.
Mais nous associer à un pôle existant, c’est à des années lumière de ce que souhaite le groupe Edouard Leclerc ».
Bernard Boisson, le directeur général du réseau, considère d’ailleurs certains regroupements comme de simples alliances de façade sur lesquelles on axe la communication et qui permettent ainsi de cacher des informations moins réjouissantes comme les baisses d’activité conséquentes…
Pour autant, la constitution d’un troisième pôle en face des deux grands pôles intégrés que sont TUI et Thomas Cook a au moins un point positif à ses yeux : c’est qu’il vaut mieux avoir trois plutôt que deux concurrents en face…
Aucune précipitation chez ce réseau à s’adosser, lui aussi, à un des pôles naissant ou existant.
« Il nous est arrivé par le passé en travailler avec d’autres, comme dans le cas du développement de la plate-forme ALP avec Selectour et Afat Voyages.
Mais nous associer à un pôle existant, c’est à des années lumière de ce que souhaite le groupe Edouard Leclerc ».
Bernard Boisson, le directeur général du réseau, considère d’ailleurs certains regroupements comme de simples alliances de façade sur lesquelles on axe la communication et qui permettent ainsi de cacher des informations moins réjouissantes comme les baisses d’activité conséquentes…
Pour autant, la constitution d’un troisième pôle en face des deux grands pôles intégrés que sont TUI et Thomas Cook a au moins un point positif à ses yeux : c’est qu’il vaut mieux avoir trois plutôt que deux concurrents en face…
Marmara est le premier fournisseur du réseau
Même si E.Leclerc Voyages a les moyens de se défendre tout seul, face à deux ou trois concurrents directs.
Avec un volume d’affaires de 416 millions d’euros dont 350 millions réalisés en revente Tourisme, le groupe se situe tout juste derrière Thomas Cook.
« Et si l’on retire la part importante de production « maison » chez Thomas Cook et la revente du Club Med, nous devenons le premier réseau de distribution des tour-opérateurs avec 550 000 clients », souligne Bernard Boisson.
Et contrairement aux autres réseaux qui cherchent à réduire le nombre de fournisseurs, Leclerc Voyages entend, au contraire, être le partenaire d’un maximum de tour-opérateurs.
« Cela nous permet de proposer à notre clientèle un choix de voyages le plus large possible, sélectionnés par nos soins ».
Marmara est le premier fournisseur du réseau, suivi, sur une ligne équivalente, par Fram, Look Voyages, Jet tours et Vacances Transat. Et, en attendant le résultat des accords de partenariats privilégiés passés avec AS Voyages, E.Leclerc Voyages reste le premier distributeur du groupe Transat.
Avec un volume d’affaires de 416 millions d’euros dont 350 millions réalisés en revente Tourisme, le groupe se situe tout juste derrière Thomas Cook.
« Et si l’on retire la part importante de production « maison » chez Thomas Cook et la revente du Club Med, nous devenons le premier réseau de distribution des tour-opérateurs avec 550 000 clients », souligne Bernard Boisson.
Et contrairement aux autres réseaux qui cherchent à réduire le nombre de fournisseurs, Leclerc Voyages entend, au contraire, être le partenaire d’un maximum de tour-opérateurs.
« Cela nous permet de proposer à notre clientèle un choix de voyages le plus large possible, sélectionnés par nos soins ».
Marmara est le premier fournisseur du réseau, suivi, sur une ligne équivalente, par Fram, Look Voyages, Jet tours et Vacances Transat. Et, en attendant le résultat des accords de partenariats privilégiés passés avec AS Voyages, E.Leclerc Voyages reste le premier distributeur du groupe Transat.
''En 2001, la moitié de nos clients n’avait jamais voyagé...''
Autre paradoxe que Bernard Boisson regarde d’un œil amusé : l’empressement récent des agents de voyages à vouloir vendre la France coûte que coûte.
« Moi, j’essaie de dissuader nos vendeurs de pousser les produits France qui représentent 35% des ventes mais seulement 12 à 15% du chiffre d’affaires ». Autrement dit, il y a mieux à faire…
Même position en ce qui concerne la billetterie aérienne, peu rémunératrice, pour le temps qu‘on y passe. Avec 60 millions d’euros de volume d’affaires, l’activité est tout à fait marginale.
« Notre vocation n’est pas le voyage d’affaires mais plutôt de vendre des produits touristiques. Mieux encore, de les démocratiser. Il faut savoir qu’en 2001, la moitié de nos clients n’avaient jamais voyagé. Aujourd’hui cette proportion est encore de 30% ! »
Et il faut croire que les amateurs de voyages sont toujours plus nombreux à s’arrêter dans les 175 points de vente E.Leclerc Voyages. Depuis 2001, la progression de l’activité s’établit à + 77% (+58% à périmètre constant).
Le volume d’affaires d’un point de vente ayant plus de deux ans d’ancienneté s’élève à 2,7 millions d’euros en moyenne. Pour de la revente Tourisme, voilà une performance qui pourrait être jalousée par plus d’un réseau…
« Moi, j’essaie de dissuader nos vendeurs de pousser les produits France qui représentent 35% des ventes mais seulement 12 à 15% du chiffre d’affaires ». Autrement dit, il y a mieux à faire…
Même position en ce qui concerne la billetterie aérienne, peu rémunératrice, pour le temps qu‘on y passe. Avec 60 millions d’euros de volume d’affaires, l’activité est tout à fait marginale.
« Notre vocation n’est pas le voyage d’affaires mais plutôt de vendre des produits touristiques. Mieux encore, de les démocratiser. Il faut savoir qu’en 2001, la moitié de nos clients n’avaient jamais voyagé. Aujourd’hui cette proportion est encore de 30% ! »
Et il faut croire que les amateurs de voyages sont toujours plus nombreux à s’arrêter dans les 175 points de vente E.Leclerc Voyages. Depuis 2001, la progression de l’activité s’établit à + 77% (+58% à périmètre constant).
Le volume d’affaires d’un point de vente ayant plus de deux ans d’ancienneté s’élève à 2,7 millions d’euros en moyenne. Pour de la revente Tourisme, voilà une performance qui pourrait être jalousée par plus d’un réseau…