EDV : le Conseil des "opérateurs de croisières" s’est mis au travail

Mis en musique par Patrick Pourbaix, directeur France de MSC, le Conseil des « opérateurs de croisière » s’est déjà réuni deux fois depuis l’élection de Valérie Boned, les 31octobre et les 31 janvier.

Distinct de celui des tour-opérateurs, il est le 8e Conseil du syndicat. « Historiquement, il existait des associations de croisiéristes » rembobine Patrick Pourbaix. « Elles ont été regroupées au sein de de de la Clia, notre maison mère, une organisation mondiale qui compte 98 % de tous les acteurs de la croisière parmi ses adhérents. »

Clia s’appuie sur deux sièges, l’un à Washington et l’autre à Bruxelles, dirigée par la Française Marie-Caroline Laurent et qui opère pour toute l'Europe.

Pour Patrick Pourbaix, il manque des structures complémentaires pour régler les problématiques spécifiques de chaque marché en Europe où « avec des langues et des cultures différentes, cela ne fonctionne pas comme aux Etats-Unis ».

« En France, à la différence de l’Espagne, le président de la Clia n’est pas un salarié », souligne celui qui est aussi vice-président des EDV. « C’est le même cas en Belgique où j’occupe bénévolement cette fonction. » L’idée germe après la fin du Covid.

« Au départ, c’était Le Ponant » qui était demandeur se souvient Patrick Pourbaix. Alors au conseil d’administration d’EDV, en concertation avec le Seto, Il est missionné par Jean-Pierre Mas, le président alors en exercice, pour se pencher sur la création de cette structure.

« Cela tombait bien, les statuts venaient d’être rénovés et j’en ai profité pour demander d’aller plus loin dans la restructuration pour amener un peu plus autour de la table la croisière. Je précise que statutairement trois membres du Seto doivent être représentés au conseil des tour-opérateurs et l’un doit venir obligatoirement des opérateurs de croisières, c’était important que cela soit inscrit dans le marbre pour l’avenir. »

Important, ce huitième conseil ne regroupe pas seulement les seuls croisiéristes mais aussi ceux qui affrètent des bateaux comme Voyages d’Exception, Rivages du Monde ou encore TUI.

Patrick Pourbaix insiste sur le rôle du Conseil qui ne vient pas en opposition à celui de la Clia : « Ses responsables, le président France et la directrice générale Europe, sont des invités permanents du Conseil. On leur partage les procès verbaux. Nous voulons amplifier les messages de la CLIA, avec comme priorité, de favoriser une communication intelligente sur le développement de la transition environnementale ».

La Clia « va aussi partager ses chiffres et statistiques et bénéficier ainsi de notre impact sur le marché français, le Conseil ne deviendra jamais une Clia Bis ». On pourra aussi diffuser des messages spécifiques au marché français « comme des discussions avec les ports ».

Autre but, pouvoir communiquer avec le puissant Conseil des distributeurs pour établir « une relation étroite ». Dans les tuyaux, aussi, outre une participation active au congrès annuel des EDV, la participation à des conventions des chambres régionales.

Avec son expérience, il a été pendant des années le président de l'Association des croisiéristes en Belgique et membre de celle des compagnies en France, Patrick Pourbaix connaît les écueils. « Je serai le gardien pour qu’il n'y ait jamais d'opérations commerciales communes comme cela a pu se faire par le passé avec des réductions accordées lors de la Semaine de la croisière, cela n’est pas le rôle d’une association ».

En revanche, c’est celui de se rapprocher des écoles de tourisme dans le cadre d’une mission de formation.

Les huit Conseils des EDV : Voyage en France, tour-opérateurs, Distributeurs et Assembleurs de voyages, Opérateurs de Croisières, Voyage d’affaires, Organisateurs de voyages de groupes, Organisateurs de séminaires, congrès, incentives, foires et salons, Voyages de jeunes.

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