Les acteurs de l'hôtellerie de plein air recrutent eux aussi massivement des animateurs. - DR Azureva
Synonymes de convivialité, les séjours en camping séduisent toujours autant les vacanciers.
D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la fréquentation des campings a augmenté de 25 % entre 2008 et 2017, pour atteindre 429 millions de nuitées en 2017.
L’hôtellerie de plein air s’est ainsi imposée au cours des 20 dernières années comme moteur de l’industrie du tourisme.
Les campings représentent 49.7 % des lits marchands en France selon les données de Fédération Française des Campeurs, Caravaniers et Camping-caristes. L’Hexagone compte 7 937 campings aménagés en 2019, ce qui en fait… Cocorico, le premier parc de campings en Europe.
Les acteurs de l’hôtellerie de plein air investissent ces dernières années pour équiper leurs emplacements et le domaine de l’animation n’est pas négligé. En 2016, le secteur employait 37 000 salariés.
D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la fréquentation des campings a augmenté de 25 % entre 2008 et 2017, pour atteindre 429 millions de nuitées en 2017.
L’hôtellerie de plein air s’est ainsi imposée au cours des 20 dernières années comme moteur de l’industrie du tourisme.
Les campings représentent 49.7 % des lits marchands en France selon les données de Fédération Française des Campeurs, Caravaniers et Camping-caristes. L’Hexagone compte 7 937 campings aménagés en 2019, ce qui en fait… Cocorico, le premier parc de campings en Europe.
Les acteurs de l’hôtellerie de plein air investissent ces dernières années pour équiper leurs emplacements et le domaine de l’animation n’est pas négligé. En 2016, le secteur employait 37 000 salariés.
L’animation au cœur de l’hôtellerie de plein air
Activités sportives ou de loisir, prestations de proximité dont l’accueil dédiés aux enfants…, les services des campings se rapprochent de ceux des villages de vacances et autres clubs.
L’hôtellerie de plein air recrute, elle aussi, des animateurs, à l’instar de Vacansoleil, qui emploie 1500 saisonniers par an, dont 300 animateurs, pour ses 500 campings en Europe. Le tour-opérateur propose des CDD de minimum deux mois.
Au sein de ses villages à thème, villages club et villages vacances, Azureva propose une animation et notamment des clubs enfants.
Cette année, 213 personnes sont en charge de l’animation des différents établissements. Soit une centaine de saisonniers sur des postes d’animateurs et chefs d’équipe pour des contrats de quatre à huit mois, le reste de l’équipe étant en CDI.
Chez Sunêlia, 180 saisonniers assureront l’animation des 27 campings de la marque.
Quelques postes restent à pourvoir chez ces différents acteurs de l’HPA.
L’hôtellerie de plein air recrute, elle aussi, des animateurs, à l’instar de Vacansoleil, qui emploie 1500 saisonniers par an, dont 300 animateurs, pour ses 500 campings en Europe. Le tour-opérateur propose des CDD de minimum deux mois.
Au sein de ses villages à thème, villages club et villages vacances, Azureva propose une animation et notamment des clubs enfants.
Cette année, 213 personnes sont en charge de l’animation des différents établissements. Soit une centaine de saisonniers sur des postes d’animateurs et chefs d’équipe pour des contrats de quatre à huit mois, le reste de l’équipe étant en CDI.
Chez Sunêlia, 180 saisonniers assureront l’animation des 27 campings de la marque.
Quelques postes restent à pourvoir chez ces différents acteurs de l’HPA.
De nombreuses offres d’emploi
La surenchère d’offres complexifie les recrutements. « La durée des contrats de deux mois, la question du logement et la maîtrise de langues étrangères rendent difficile les recrutements", résume Sylvie de Carvahlo, responsable formation et qualité chez Flower Camping.
« Selon le poste, animateur ou chef animateur, la difficulté ne sera pas la même. Il y a une forte concurrence des clubs, des croisières, des hôtels. Il faut réussir à intéresser les candidats, leur vendre le produit, l’entreprise, le camping où ils vont travailler », remarque Ludovic Pierru, de Vacansoleil.
Le constat est le même pour Marc Canavaggia, directeur de Sunêlia. « Nous recherchons les mêmes profils, demandons de l’expérience, au minimum le BAFA, un brevet d’état en sport », précise-t-il.
Un profil auquel s’ajoute la maîtrise d’une ou plusieurs langues, des qualités relationnelles.
La différence va se faire sur le positionnement et les valeurs de la marque selon Marc Canavaggia, directeur de Sunêlia.
« Le tourisme et l’animation sont des secteurs assez concurrentiels, ce qui implique de fait un turn over naturel. Il y a beaucoup d’offres. Le temps de recherche est plus important, sur des compétences d’animateurs pour nos villages à thèmes. Par exemple, on va recruter des personnes qui ont des connaissances sur les médiévales, la danse, le bien-être, le surf ou encore l’univers canin », énumère Audrey Lefebvre, DRH chez Azureva.
« Selon le poste, animateur ou chef animateur, la difficulté ne sera pas la même. Il y a une forte concurrence des clubs, des croisières, des hôtels. Il faut réussir à intéresser les candidats, leur vendre le produit, l’entreprise, le camping où ils vont travailler », remarque Ludovic Pierru, de Vacansoleil.
Le constat est le même pour Marc Canavaggia, directeur de Sunêlia. « Nous recherchons les mêmes profils, demandons de l’expérience, au minimum le BAFA, un brevet d’état en sport », précise-t-il.
Un profil auquel s’ajoute la maîtrise d’une ou plusieurs langues, des qualités relationnelles.
La différence va se faire sur le positionnement et les valeurs de la marque selon Marc Canavaggia, directeur de Sunêlia.
« Le tourisme et l’animation sont des secteurs assez concurrentiels, ce qui implique de fait un turn over naturel. Il y a beaucoup d’offres. Le temps de recherche est plus important, sur des compétences d’animateurs pour nos villages à thèmes. Par exemple, on va recruter des personnes qui ont des connaissances sur les médiévales, la danse, le bien-être, le surf ou encore l’univers canin », énumère Audrey Lefebvre, DRH chez Azureva.
La formation, axe de fidélisation
Pour ses recrutements et formations, le tour-opérateur Vacansoleil s’adjoint les services de sa société sœur European leisure support (ELS).
« On recrute au niveau européen, car la qualité première que l’on demande est de savoir parler plusieurs langues. Cela permet également d’élargir le vivier de candidats», précise Ludovic Pierru, directeur de Vacansoleil France.
Professionnels de l’animation, les recrues de Vacansoleil sont formées par la même entité. Des programmes de formation selon les âges des vacanciers sont pensés en interne. Une démarche qui permet de fidéliser les animateurs d’une saison à l’autre selon son directeur France.
Le groupe Azureva s’est, lui, imposé un objectif de moderniser l’animation de ses établissements, de casser les codes.
« On a cherché à créer des équipes pluridisciplinaires, dynamiques, qualifiés, avec des profils différents provenant d’écoles d’animation ou des profils artistiques, ayant une expérience dans le sport, le bien-être, la nature, etc… mais par-dessus tout des personnes créatives. Nous recherchons des personnalités, assure la DRH d’Azureva. Nous avons noué un partenariat avec l’école The Village, chaque année, nous formons vingt alternants. »
Flower Camping forme chaque recrue à son ADN et à l’animation.
« On recrute au niveau européen, car la qualité première que l’on demande est de savoir parler plusieurs langues. Cela permet également d’élargir le vivier de candidats», précise Ludovic Pierru, directeur de Vacansoleil France.
Professionnels de l’animation, les recrues de Vacansoleil sont formées par la même entité. Des programmes de formation selon les âges des vacanciers sont pensés en interne. Une démarche qui permet de fidéliser les animateurs d’une saison à l’autre selon son directeur France.
Le groupe Azureva s’est, lui, imposé un objectif de moderniser l’animation de ses établissements, de casser les codes.
« On a cherché à créer des équipes pluridisciplinaires, dynamiques, qualifiés, avec des profils différents provenant d’écoles d’animation ou des profils artistiques, ayant une expérience dans le sport, le bien-être, la nature, etc… mais par-dessus tout des personnes créatives. Nous recherchons des personnalités, assure la DRH d’Azureva. Nous avons noué un partenariat avec l’école The Village, chaque année, nous formons vingt alternants. »
Flower Camping forme chaque recrue à son ADN et à l’animation.
Des perspectives d’évolution
Chez Sunélia, comme Azureva, les métiers de l’animation ne signifient pas précarité.
« Les responsables animateurs sont embauchés en CDI. Cela permet d’attirer plus de candidats et de fidéliser des collaborateurs », complète Lefebvre, DRH d’Azureva.
Il y a des possibilités d’évolution. « Les métiers de l’animation se sophistiquent, il s’agit moins aujourd’hui du côté spectacle que des activités liées au sport, ou encore aux nouvelles technologies. Il y a des perspectives d’évolution , dans la gestion d’équipes, de budget », note Marc Canavaggia, directeur de Sunêlia, pour qui le poste d’animateur reste attractif.
D’ailleurs, la rémunération ne serait pas un frein selon lui. « Depuis deux ans, nous observons une inflation des salaires, c’est notamment vrai sur les fronts de mer ou en Corse. »
Là encore, il semblerait que le candidat soit roi.
« Les responsables animateurs sont embauchés en CDI. Cela permet d’attirer plus de candidats et de fidéliser des collaborateurs », complète Lefebvre, DRH d’Azureva.
Il y a des possibilités d’évolution. « Les métiers de l’animation se sophistiquent, il s’agit moins aujourd’hui du côté spectacle que des activités liées au sport, ou encore aux nouvelles technologies. Il y a des perspectives d’évolution , dans la gestion d’équipes, de budget », note Marc Canavaggia, directeur de Sunêlia, pour qui le poste d’animateur reste attractif.
D’ailleurs, la rémunération ne serait pas un frein selon lui. « Depuis deux ans, nous observons une inflation des salaires, c’est notamment vrai sur les fronts de mer ou en Corse. »
Là encore, il semblerait que le candidat soit roi.