Dans les ventes effectuées par les opérateurs de voyage, la part de la France métropolitaine est passée de 18% du nombre de vacanciers en 2019 à 32% au cours de l’été 2021 - DR : DepositPhotos.com, matfron
A quoi ont ressemblé les vacances d'été 2021 des Français ?
Dans un communiqué, les Entreprises du Voyage dresse un état des lieux des grandes tendances de la saison.
Citant ADN Tourisme, le syndicat y note que "60% des Français sont partis en vacances cet été. Autant qu’en 2019 et 6% de plus qu’en 2020. Ils ont très largement privilégié la France métropolitaine (89% des vacanciers), mais un peu moins fortement qu’en 2020 (94%)."
La météo a favorisé la fréquentation touristique de la partie sud de l'Hexagone, au détriment de la Bretagne et de la Normandie.
"Chez les opérateurs de voyages, la part de la France métropolitaine est naturellement moins importante que pour l’ensemble de la population. On n’a pas besoin d’un intermédiaire pour aller dans sa résidence secondaire !", ajoutent les EDV.
Néanmoins, dans les ventes effectuées par les opérateurs de voyage, la part de la France métropolitaine est passée de 18% du nombre de vacanciers en 2019 à 32% au cours de l’été 2021.
La France est suivie par un top 3 européen : Grèce, Espagne et Italie, alors qu’avant la crise la Tunisie faisait partie du quatuor de tête. "Cet été, les vacances à l’étranger se sont essentiellement limitées à l’Europe", commentent les EDV.
LIRE AUSSI : La Grèce a fait les choux gras des voyagistes
La part des destinations long-courrier, quant à elle, s’effondre, passant de 12% lors de l’été 2019 à 4% cet été. Seules deux destinations résistent : Dubaï et la République Dominicaine.
Dans un communiqué, les Entreprises du Voyage dresse un état des lieux des grandes tendances de la saison.
Citant ADN Tourisme, le syndicat y note que "60% des Français sont partis en vacances cet été. Autant qu’en 2019 et 6% de plus qu’en 2020. Ils ont très largement privilégié la France métropolitaine (89% des vacanciers), mais un peu moins fortement qu’en 2020 (94%)."
La météo a favorisé la fréquentation touristique de la partie sud de l'Hexagone, au détriment de la Bretagne et de la Normandie.
"Chez les opérateurs de voyages, la part de la France métropolitaine est naturellement moins importante que pour l’ensemble de la population. On n’a pas besoin d’un intermédiaire pour aller dans sa résidence secondaire !", ajoutent les EDV.
Néanmoins, dans les ventes effectuées par les opérateurs de voyage, la part de la France métropolitaine est passée de 18% du nombre de vacanciers en 2019 à 32% au cours de l’été 2021.
La France est suivie par un top 3 européen : Grèce, Espagne et Italie, alors qu’avant la crise la Tunisie faisait partie du quatuor de tête. "Cet été, les vacances à l’étranger se sont essentiellement limitées à l’Europe", commentent les EDV.
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La part des destinations long-courrier, quant à elle, s’effondre, passant de 12% lors de l’été 2019 à 4% cet été. Seules deux destinations résistent : Dubaï et la République Dominicaine.
Des secteurs plus ou moins sinistrés en 2021
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Les EDV soulignent également que le niveau d’activité chez les opérateurs de voyages varie par secteur.
Pour les réceptifs spécialisés sur la France, le niveau d’activité des opérateurs est inférieur à 20% de ce qu’il était en 2019, notamment à cause de l'absence des clientèles haute-contribution (Chine, Russie, USA, Golfe…). Paris en a fortement souffert.
Parmi les agences de voyages on et off line, les réservations de vacances pour le troisième quadrimestre en fort recul : - 55% par rapport à 2019 pour les mois de septembre, octobre et novembre et -44% pour décembre.
"Ce recul traduit l’absence d’anticipation et la prise de décision au dernier moment par manque de visibilité sur les destinations possibles", notent les EDV.
D'autres secteurs sont encore plus touchés : pour le segment du voyage d’affaires (déplacements professionnels des entreprises), l'activité est en recul de -50% par rapport à 2019. "On ne retrouvera peut-être jamais le niveau de 2019", précisent les EDV.
Le secteur des voyages scolaires est, quant à lui, "totalement sinistré", tandis que l'évènementiel recule de -65% par rapport à 2019 pour le 3e quadrimestre.
Enfin, l’activité des opérateurs de voyages dans les départements d’outre-mer est quasiment à l’arrêt.
Pour les réceptifs spécialisés sur la France, le niveau d’activité des opérateurs est inférieur à 20% de ce qu’il était en 2019, notamment à cause de l'absence des clientèles haute-contribution (Chine, Russie, USA, Golfe…). Paris en a fortement souffert.
Parmi les agences de voyages on et off line, les réservations de vacances pour le troisième quadrimestre en fort recul : - 55% par rapport à 2019 pour les mois de septembre, octobre et novembre et -44% pour décembre.
"Ce recul traduit l’absence d’anticipation et la prise de décision au dernier moment par manque de visibilité sur les destinations possibles", notent les EDV.
D'autres secteurs sont encore plus touchés : pour le segment du voyage d’affaires (déplacements professionnels des entreprises), l'activité est en recul de -50% par rapport à 2019. "On ne retrouvera peut-être jamais le niveau de 2019", précisent les EDV.
Le secteur des voyages scolaires est, quant à lui, "totalement sinistré", tandis que l'évènementiel recule de -65% par rapport à 2019 pour le 3e quadrimestre.
Enfin, l’activité des opérateurs de voyages dans les départements d’outre-mer est quasiment à l’arrêt.
Moins d’un milliard d’euros d'avoirs à rembourser
Toutefois, les EDV soulignent que pour l'heure, il y a eu "très peu de dépôts de bilan à date", seulement "quelques cessations d’activité chez les TPE".
Quant aux avoirs émis dans le cadre de l’ordonnance du 25 mars 2020, leur montant global est estimé "à moins d’un milliard d’euros". Leur utilisation ou leur remboursement s’échelonneront entre fin septembre 2021 et avril 2022.
LIRE AUSSI : Ordonnance 2020-315 : quelles règles pour le remboursement des avoirs voyage ?
"Le gouvernement a mis en place des Prêts Exceptionnels pour les Petites Entreprises (PEPE) destinés aux entreprises qui éprouveraient des difficultés pour assurer les remboursements", précisent les EDV.
"Les Français sont globalement sevrés de voyages depuis un an et demi. Ils ont envie de voyager. La couverture vaccinale va faciliter la mobilité. Les opérateurs de voyages accompagnent cette envie en facilitant l’adaptation des projets aux contraintes sanitaires", conclut Jean-Pierre Mas, le président des EdV.
Quant aux avoirs émis dans le cadre de l’ordonnance du 25 mars 2020, leur montant global est estimé "à moins d’un milliard d’euros". Leur utilisation ou leur remboursement s’échelonneront entre fin septembre 2021 et avril 2022.
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"Le gouvernement a mis en place des Prêts Exceptionnels pour les Petites Entreprises (PEPE) destinés aux entreprises qui éprouveraient des difficultés pour assurer les remboursements", précisent les EDV.
"Les Français sont globalement sevrés de voyages depuis un an et demi. Ils ont envie de voyager. La couverture vaccinale va faciliter la mobilité. Les opérateurs de voyages accompagnent cette envie en facilitant l’adaptation des projets aux contraintes sanitaires", conclut Jean-Pierre Mas, le président des EdV.