"Nous constatons que nous sommes les seuls oubliés et incompris dans cette crise. Après un an, nous n’avons eu aucune aide décente ou secours financier, nos situations sont dramatiques..." /crédit DR
"Notre statut est victime d’une grande confusion, souligne le groupement. Nous sommes des intermittents et non des « permittents », contrairement à l’information diffusée par les médias. Cette grossière erreur d’appellation vient renforcer l’incompréhension de nos élus.
Notre fonctionnement est similaire à celui des intermittents du spectacle.
Nos professions s’exercent principalement en contrats courts : CDD & CDDU allant de la demi-journée à plusieurs jours selon les missions. Nous percevons une allocation pour nos périodes d’inactivité et rechargeons nos droits Pôle Emploi grâce aux heures effectives travaillées.
L’allocation chômage ne représente pas pour nous un salaire mais un complément. On ne se pose pas la question pour un intermittent du spectacle qui touche un complément de l’assurance chômage entre deux cachets.
Nous n’avons jamais rien demandé jusqu’à présent car nous avions du travail, nous appartenons à un secteur qui n’a jamais fait de vague, jamais de manifestation, jamais de grève. Nous avons été si discrets que personne ne nous connait ou ne comprend notre fonctionnement.
Outre le fait d’être dénigrés, le Ministère du Travail refuse de nous reconnaitre et s’acharne à nous assimiler aux salariés en CDI, faisant ainsi disparaitre notre particularité.
Nous avons déjà été pénalisés en 2014 après la disparition de l’annexe 4 de l’assurance chômage. Alors que nous étions des intermittents, nous avons été affiliés d’office au régime général qui ne tient pas compte de la spécificité de nos métiers, en nous imposant les règles des salariés en CDI alors que notre système n’est pas comparable avec le leur.
Notre fonctionnement est similaire à celui des intermittents du spectacle.
Nos professions s’exercent principalement en contrats courts : CDD & CDDU allant de la demi-journée à plusieurs jours selon les missions. Nous percevons une allocation pour nos périodes d’inactivité et rechargeons nos droits Pôle Emploi grâce aux heures effectives travaillées.
L’allocation chômage ne représente pas pour nous un salaire mais un complément. On ne se pose pas la question pour un intermittent du spectacle qui touche un complément de l’assurance chômage entre deux cachets.
Nous n’avons jamais rien demandé jusqu’à présent car nous avions du travail, nous appartenons à un secteur qui n’a jamais fait de vague, jamais de manifestation, jamais de grève. Nous avons été si discrets que personne ne nous connait ou ne comprend notre fonctionnement.
Outre le fait d’être dénigrés, le Ministère du Travail refuse de nous reconnaitre et s’acharne à nous assimiler aux salariés en CDI, faisant ainsi disparaitre notre particularité.
Nous avons déjà été pénalisés en 2014 après la disparition de l’annexe 4 de l’assurance chômage. Alors que nous étions des intermittents, nous avons été affiliés d’office au régime général qui ne tient pas compte de la spécificité de nos métiers, en nous imposant les règles des salariés en CDI alors que notre système n’est pas comparable avec le leur.
"Nnous sommes les seuls oubliés et incompris dans cette crise..."
Nous constatons que nous sommes les seuls oubliés et incompris dans cette crise. Après un an, nous n’avons eu aucune aide décente ou secours financier, nos situations sont dramatiques.
Nous avons exposé notre problématique à plusieurs reprises et avons le sentiment désagréable et humiliant d’être considérés comme des profiteurs.
Notre volonté n’est pas de percevoir des allocations chômage à tout prix mais de continuer dignement notre activité professionnelle qui s’exerce principalement en CDD, comme dans le secteur du spectacle.
Nous n’avons pas cessé de multiplier des actions, de communiquer auprès des médias et d’alerter un gouvernement qui depuis des mois continue à fermer les yeux, à penser que nous sommes largement aidés et que nos métiers devraient à l’avenir pouvoir s’exercer avec un CDI annualisé.
Nos revendications :
- Reconnaissance de nos statuts
- Une année blanche comme nos homologues les intermittents du spectacle
- L’annulation de LA TOTALITÉ de la réforme d’assurance chômage et un retour à une annexe spécifique à notre secteur d'activité.
Nous avons exposé notre problématique à plusieurs reprises et avons le sentiment désagréable et humiliant d’être considérés comme des profiteurs.
Notre volonté n’est pas de percevoir des allocations chômage à tout prix mais de continuer dignement notre activité professionnelle qui s’exerce principalement en CDD, comme dans le secteur du spectacle.
Nous n’avons pas cessé de multiplier des actions, de communiquer auprès des médias et d’alerter un gouvernement qui depuis des mois continue à fermer les yeux, à penser que nous sommes largement aidés et que nos métiers devraient à l’avenir pouvoir s’exercer avec un CDI annualisé.
Nos revendications :
- Reconnaissance de nos statuts
- Une année blanche comme nos homologues les intermittents du spectacle
- L’annulation de LA TOTALITÉ de la réforme d’assurance chômage et un retour à une annexe spécifique à notre secteur d'activité.