Entre les deux actionnaires principaux, Marie-Christine Chaubet et son demi-frère Georges Colson, les relations touchent le point de non retour et la rupture est consommée.
La maison Fram fait partie de notre patrimoine professionnel. Elle est la dernière entreprise française privée et indépendante de stature nationale. Elle figure dans le top cinq des voyagistes français et tout ce qui la touche nous interpelle.
Patron charismatique, à la fois visionnaire et pionnier, Philippe Poderman avait imposé des valeurs fortes à son entreprise. Discipline, rigueur, productivité et esprit d’équipe furent pendant plusieurs décennies au cœur de la culture « Fram ».
Cet esprit maison est taillé pour perdurer car la maison Fram porte haut ses couleurs. Elle a une identité, de l’expérience et du métier. Elle a des (bons) résultats et des réserves. Elle a la confiance du marché et sa culture du client est difficilement exportable.
Sans doute a-t-elle une peu trop de concentration familiale. Sans doute lui a-t-il manqué le sens du dialogue et une confiance partagée entre ses dirigeants. Aujourd’hui entre les deux actionnaires principaux, Marie-Christine Chaubet et son demi-frère Georges Colson, les relations touchent le point de non retour et la rupture est consommée.
Il serait insupportable que les turbulences traversées par le voyagiste démoralisent l’équipage et inquiètent le public. La maison Fram en arrive à une incontournable nécessité d’évolution. C’est pourquoi à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise chacun attend maintenant la nouvelle donne.
Des valeurs profondément ancrées
On attend du sang nouveau, une vision nouvelle. On attend un changement d’équipe savamment dosé qui concilierait modernité et culture d’entreprise. On attend l’homme ou la femme qui mettrait les bonnes expertises aux bons endroits. On attend celui ou celle qui construirait une passerelle entre une culture d’entreprise et un avenir prospère en sachant que in fine, c’est le marché qui décidera.
Alors qui sera-t-elle ou lui ? Plusieurs noms ont circulé, bien sûr. On a évoqué celui de Florence Parly, directeur de la stratégie des investissements à la Direction Financière d'Air France et qui siège au Conseil de Surveillance. Information aussitôt démentie.
Patron charismatique, à la fois visionnaire et pionnier, Philippe Poderman avait imposé des valeurs fortes à son entreprise. Discipline, rigueur, productivité et esprit d’équipe furent pendant plusieurs décennies au cœur de la culture « Fram ».
Cet esprit maison est taillé pour perdurer car la maison Fram porte haut ses couleurs. Elle a une identité, de l’expérience et du métier. Elle a des (bons) résultats et des réserves. Elle a la confiance du marché et sa culture du client est difficilement exportable.
Sans doute a-t-elle une peu trop de concentration familiale. Sans doute lui a-t-il manqué le sens du dialogue et une confiance partagée entre ses dirigeants. Aujourd’hui entre les deux actionnaires principaux, Marie-Christine Chaubet et son demi-frère Georges Colson, les relations touchent le point de non retour et la rupture est consommée.
Il serait insupportable que les turbulences traversées par le voyagiste démoralisent l’équipage et inquiètent le public. La maison Fram en arrive à une incontournable nécessité d’évolution. C’est pourquoi à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise chacun attend maintenant la nouvelle donne.
Des valeurs profondément ancrées
On attend du sang nouveau, une vision nouvelle. On attend un changement d’équipe savamment dosé qui concilierait modernité et culture d’entreprise. On attend l’homme ou la femme qui mettrait les bonnes expertises aux bons endroits. On attend celui ou celle qui construirait une passerelle entre une culture d’entreprise et un avenir prospère en sachant que in fine, c’est le marché qui décidera.
Alors qui sera-t-elle ou lui ? Plusieurs noms ont circulé, bien sûr. On a évoqué celui de Florence Parly, directeur de la stratégie des investissements à la Direction Financière d'Air France et qui siège au Conseil de Surveillance. Information aussitôt démentie.
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Antoine Cachin est la personnalité la plus « nominée » comme successeur éventuel de M.C. Chaubet-Polderman
Un autre grand serviteur de Fram a été cité : Richard Soubielle, qui a passé 25 ans chez le TO dont il était membre du Directoire et Directeur de la production jusqu’en 2005 ou encore (last but not least), Antoine Cachin, ancien directeur marketing du Club Méditerranée, président d'Havas Voyages (Thomas Cook) jusqu'au printemps 2004, et qui exerce désormais une activité de consulting pour son propre compte chez Itac.
Fidèle de Georges Colson, c’est son nom qui revient le plus souvent comme le futur prétendant au poste de PDG du TO toulousain.
De son côté, Marie-Christine Chaubet Polderman, reconnaît que toute réconciliation est désormais impossible.
Trop de rancunes accumulées et des discordes familiales sous fond de pouvoir ont, lentement mais sûrement, sapé les liens du sang.
On assiste chez Fram à une véritable tragédie racinienne, qui pourrait plonger l’entreprise dans une grave crise sociale.
Quel pacte ont conclu Georges Colson et Air France ?
C’est du moins ce que laisse entendre M.C. Chaubet-Polderman, qui a, au cours de cette semaine, a mis en place une véritable guérilla juridique en vue de l’Assemblée générale de ce jeudi. « Il n’y avait pas de syndicats chez FRAM, rappelle-t-elle, et bien je crois que c’est une période révolue. Il ne m’étonnerait pas non plus que des mouvements sociaux aient lieu dans les semaines à venir… »
Bien entendu, il reste a savoir quel pacte ont conclu Georges Colson et Air France et à quel moment se fera le renvoi d’ascenseur. Car la compagnie a joué un rôle très actif dans cette révolution de palais, en soutenant l’actuel président du Snav.
Mieux : en refusant de vendre dernièrement ses parts (8,6%) à M.C. Chaubet-Polderman, le transporteur a clairement fait comprendre qu’il entendait peser de tout son poids dans le devenir du voyagiste toulousain.
Le décor est donc planté. Aujourd’hui, chacun va abattre ses cartes. Une seule quasi certitude : le départ de l’actuel PDG M.C. Chaubet-Polderman, semble inéluctable.
Fidèle de Georges Colson, c’est son nom qui revient le plus souvent comme le futur prétendant au poste de PDG du TO toulousain.
De son côté, Marie-Christine Chaubet Polderman, reconnaît que toute réconciliation est désormais impossible.
Trop de rancunes accumulées et des discordes familiales sous fond de pouvoir ont, lentement mais sûrement, sapé les liens du sang.
On assiste chez Fram à une véritable tragédie racinienne, qui pourrait plonger l’entreprise dans une grave crise sociale.
Quel pacte ont conclu Georges Colson et Air France ?
C’est du moins ce que laisse entendre M.C. Chaubet-Polderman, qui a, au cours de cette semaine, a mis en place une véritable guérilla juridique en vue de l’Assemblée générale de ce jeudi. « Il n’y avait pas de syndicats chez FRAM, rappelle-t-elle, et bien je crois que c’est une période révolue. Il ne m’étonnerait pas non plus que des mouvements sociaux aient lieu dans les semaines à venir… »
Bien entendu, il reste a savoir quel pacte ont conclu Georges Colson et Air France et à quel moment se fera le renvoi d’ascenseur. Car la compagnie a joué un rôle très actif dans cette révolution de palais, en soutenant l’actuel président du Snav.
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Le décor est donc planté. Aujourd’hui, chacun va abattre ses cartes. Une seule quasi certitude : le départ de l’actuel PDG M.C. Chaubet-Polderman, semble inéluctable.
Répartition du Capital de FRAM
Georges Colson détient 40,2% du capital du groupe (contre 46% pour Marie-Christine Chaubet et ses proches, 8,6% pour Air France et 5,2% pour des actionnaires privés).