Olivier de Nicola : "Tout le monde a anticipé la reprise du bassin méditerranéen, mais elle ne s'est pas confirmée. La Tunisie affiche une croissance de 10%, tirée notamment par Djerba (+18%), et le Maroc est resté stable.'' /photo CE
Olivier de Nicola, président du directoire de FRAM table sur une baisse de 7% du nombre de pax d'ici la fin 2012.
Le patron du TO a confirmé à l'occasion d'une conférence de presse en marge de l'IFTM, une année compliquée.
"Tout le monde a anticipé la reprise du bassin méditerranéen, mais elle ne s'est pas confirmée" La Tunisie affiche une croissance de 10%, tirée notamment par Djerba (+18%), et le Maroc est resté stable.
Le voyagiste a toutefois enregistré quelques succès "surprises" comme Madère, Malte ou encore la Sardaigne qui font un bon retour. Les Canaries affichent une progression à deux chiffres. L'Andalousie, Rhodes et Corfou ont aussi bien fonctionné.
Sur le long courrier ce sont la Thaïlande, le Pérou ou encore Cuba qui tirent leur épingle du jeu. En revanche,la Grèce continentale, le Sénégal, Ibiza, Majorque et les côtes espagnoles n'ont pas tenu toutes leurs promesses.
Concernant ces 3 déceptions espagnoles, Olivier de Nicola souhaite engager une réflexion : "Nous n'abandonnerons pas ces destinations, mais il va falloir réfléchir à l'évolution de cette offre" a-t-il indiqué.
Le patron du TO a confirmé à l'occasion d'une conférence de presse en marge de l'IFTM, une année compliquée.
"Tout le monde a anticipé la reprise du bassin méditerranéen, mais elle ne s'est pas confirmée" La Tunisie affiche une croissance de 10%, tirée notamment par Djerba (+18%), et le Maroc est resté stable.
Le voyagiste a toutefois enregistré quelques succès "surprises" comme Madère, Malte ou encore la Sardaigne qui font un bon retour. Les Canaries affichent une progression à deux chiffres. L'Andalousie, Rhodes et Corfou ont aussi bien fonctionné.
Sur le long courrier ce sont la Thaïlande, le Pérou ou encore Cuba qui tirent leur épingle du jeu. En revanche,la Grèce continentale, le Sénégal, Ibiza, Majorque et les côtes espagnoles n'ont pas tenu toutes leurs promesses.
Concernant ces 3 déceptions espagnoles, Olivier de Nicola souhaite engager une réflexion : "Nous n'abandonnerons pas ces destinations, mais il va falloir réfléchir à l'évolution de cette offre" a-t-il indiqué.
La production est recentrée
"Pour cet hiver, les ventes ne sont pas encore parties", pour autant, le président du Directoire se veut serein, pour 2013.
Après un été marqué par les VDM - en août 50% des ventes ont été effectuées le mois du départ - et un marché en sur capacité, l'objectif désormais est de se recentrer sur les points forts.
"Nous avons réécrit l'histoire de Fram entre nous, nous avons redéfini un chemin et nous savons où nous allons jusqu'en 2015", a-t-il déclaré, tout en ne laissant rien filtrer sur le PSE en cours.
Ceux qui ont déjà reçu les brochures de FRAM ont d'ores et déjà un morceau de cette nouvelle feuille de route.
La production s'est resserrée, principalement autour des établissements labellisés (Framissima, Olé et Framéaco), et des hôtels propriétés du groupe.
Certains non labellisés en Tunisie au Maroc ont été sortis de l'offre. Parallèlement, les contrats de gestion de deux hôtels au Maroc arrivant à échéance ne seront pas renouvelés.
"L'objectif est d'être plus proche de nos offres et d'assurer un service de qualité", explique Olivier de Nicola.
Après un été marqué par les VDM - en août 50% des ventes ont été effectuées le mois du départ - et un marché en sur capacité, l'objectif désormais est de se recentrer sur les points forts.
"Nous avons réécrit l'histoire de Fram entre nous, nous avons redéfini un chemin et nous savons où nous allons jusqu'en 2015", a-t-il déclaré, tout en ne laissant rien filtrer sur le PSE en cours.
Ceux qui ont déjà reçu les brochures de FRAM ont d'ores et déjà un morceau de cette nouvelle feuille de route.
La production s'est resserrée, principalement autour des établissements labellisés (Framissima, Olé et Framéaco), et des hôtels propriétés du groupe.
Certains non labellisés en Tunisie au Maroc ont été sortis de l'offre. Parallèlement, les contrats de gestion de deux hôtels au Maroc arrivant à échéance ne seront pas renouvelés.
"L'objectif est d'être plus proche de nos offres et d'assurer un service de qualité", explique Olivier de Nicola.
Blocs sièges réduits de 35% à 40%
Concernant le programme de vols, même politique.
Les chaînes charter se concentrent uniquement sur les plates-formes principales, 11 au total. "Notre objectif est de revenir au vrai métier de TO, ce qui implique de prendre des risques et de tenir nos sièges jusqu'à la fin, car la demande est de plus en plus tardive."
Les achats de blocs sièges ont été réduits de 35% à 40%. Pour autant, "Moins de blocs sièges ne signifie pas moins de passagers", précise-t-il.
Car FRAM s'appuie aussi sur sa solution technique baptisée Tour Axel Dynamique, mise en place il y a 18 mois. Cet outil permet d'aller chercher des stocks complémentaires "de manière plus souple" dans les bases des compagnies aériennes régulières, low cost ou non.
Pour 2013, Olivier de Nicola souhaite mettre l'innovation au centre de sa stratégie. "Le tourisme n'a pas beaucoup innové depuis le all inclusive, et le low cost. Il faut trouver de nouveaux concepts de voyages et amener de nouveaux produits"
Un challenge pour cette entreprise qui fut à sa création l'un des pionners du tourisme...
Les chaînes charter se concentrent uniquement sur les plates-formes principales, 11 au total. "Notre objectif est de revenir au vrai métier de TO, ce qui implique de prendre des risques et de tenir nos sièges jusqu'à la fin, car la demande est de plus en plus tardive."
Les achats de blocs sièges ont été réduits de 35% à 40%. Pour autant, "Moins de blocs sièges ne signifie pas moins de passagers", précise-t-il.
Car FRAM s'appuie aussi sur sa solution technique baptisée Tour Axel Dynamique, mise en place il y a 18 mois. Cet outil permet d'aller chercher des stocks complémentaires "de manière plus souple" dans les bases des compagnies aériennes régulières, low cost ou non.
Pour 2013, Olivier de Nicola souhaite mettre l'innovation au centre de sa stratégie. "Le tourisme n'a pas beaucoup innové depuis le all inclusive, et le low cost. Il faut trouver de nouveaux concepts de voyages et amener de nouveaux produits"
Un challenge pour cette entreprise qui fut à sa création l'un des pionners du tourisme...